Puisque l'euphémisme permet d'éviter d'employer un terme ou une expression qui pourrait déplaire ou choquer, cette figure de style crée un effet d'atténuation. Elle peut aussi avoir un effet poétique.
Le mot « euphémisme » vient du grec phêmi (« je parle »), et du préfixe eu ( « bien »), et désigne une figure de style dont le but est d'atténuer le caractère désagréable ou brutal d'une idée. Une manière de « bien parler » qui permet d'évoquer un sujet déplaisant ou tabou sans que cela en ait l'air.
La litote, en faisant ressortir une idée par le biais de termes atténués, permet, entre autres, de faire comprendre sa pensée sans la mentionner directement. Elle permet ainsi de créer un effet humoristique ou ironique, ou encore de faire preuve de nuance ou de retenue dans ses propos.
Un euphémisme se construit souvent avec une périphrase : on emploie alors un groupe de mots qui vient remplacer un mot qu'on veut éviter d'employer. Pour reprendre l'exemple de la mort, on la désigne sous plusieurs appellations, dont la plus célèbre est sans doute « la Grande Faucheuse ».
« La litote consiste à dire moins pour faire entendre davantage, c'est-à-dire à choisir une expression atténuée de manière à renforcer l'information. Elle a donc une orientation inverse à celle de l'euphémisme, qui cherche à amoindrir l'information » (Molinié, 1992 : 207).
L'antithèse a un sens plus large que l'oxymore
Ici l'antithèse consiste à rapprocher dans le même énoncé deux termes, deux pensées, deux expressions, qui sont à l'opposé pour créer un effet de contraste. Mais : La force tranquille. Le clair-obscur.
Un euphémisme consiste à employer une expression atténuée pour rendre une réalité moins brutale. Il évoque le concept plus que le fait. Soit il met l'événement à distance par un effet de dilution, soit il se centre sur l'un des aspects qui caractérise le fait ou le nom. Il nous a quittés, sous-entendu, il est mort.
L'hyperbole crée un effet d'amplification, de multiplication ou de grossissement par l'exagération d'une idée, d'une réalité, d'un sentiment, etc. Elle donne donc plus de force aux propos et peut ainsi permettre, entre autres, de convaincre, d'impressionner, de faire réagir ou de faire rire le lecteur ou la lectrice.
L'antiphrase est une figure de style qui consiste à dire le contraire de ce qu'on pense. L'objectif n'est pas de mentir au lecteur, mais bien de faire ressortir une opinion grâce à son contraire et de faire comprendre qu'on ne pense pas ce qu'on dit.
− Figure de pensée par laquelle on adoucit ou atténue une idée dont l'expression directe aurait quelque chose de brutal, de déplaisant.
L'anaphore est une figure d'insistance qui sert à mettre l'accent sur un ou des éléments présents dans le texte. Elle peut insister, entre autres, sur un état psychologique, sur les caractéristiques d'un lieu ou d'un personnage ou sur un thème. Elle peut également créer un effet sonore.
Le chiasme est une figure d'opposition qui crée un effet de contraste entre des énoncés rapprochés. D'ailleurs, parfois, le fait que les éléments soient placés dans l'ordre inverse change leur signification.
La prosopopée est souvent incluse dans une allégorie comme dans l'exemple précédent. Elle permet en définitive d'animer davantage l'allégorie, de la rendre vivante en la faisant parler comme un être doué de paroles.
(En particulier) (Linguistique) Qui a une fonction de pure civilité et ne veut rien dire en soi. « Je vous prie » est une phrase phatique : on ne « prie » pas vraiment l'interlocuteur auquel on s'adresse.
Une litote peut se construire de différentes manières. Elle s'appuie souvent sur la négation : on dit qu'une chose n'est pas ce qu'elle est véritablement. Par exemple, on dira « ce n'est pas faux », pour signifier qu'une chose est vraie.
La prétérition (substantif féminin), du latin praeteritio (« action de passer sous silence »), du supin praeteritum, aussi appelée paralipse, est une figure de style qui consiste à parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on ne va pas en parler.
NARCISSE2, subst. masc.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres.
L'empathe a un niveau supérieur d'empathie par rapport à la moyenne, mais a aussi des facilités pour se connecter aux sentiments des autres. Les empathes n'éprouvent pas toujours un sentiment d'empathie à contrario des autres personnes, car ils n'ont pas besoin des sens physiques (vue, ouïe, odorat, etc.)
La métaphore est une figure de style d'analogie qui consiste à rapprocher deux éléments pour en faire ressortir une ressemblance. On peut retrouver cette figure de style dans différents types de textes. Contrairement à la comparaison, on ne retrouve pas de terme comparatif (comme, pareil à, etc.)
L'hyperbole : on emploie des termes exagérés pour frapper le destinataire. C'était la plus jolie personne. La litote : on dit peu, pour en exprimer davantage, souvent en utilisant une forme négative. La métaphore : comme la comparaison, elle rapproche deux éléments, mais sans les relier par un outil de comparaison.
L'hyperbole du grec huper (au-dessus, au-delà) et ballein (lancer, jeter) consiste à exprimer une idée ou un sentiment de façon exagérée, qu'il s'agisse d'insister sur un point ou de produire une forte impression. Son emploi est extrêmement fréquent et elle prend de multiples formes.
Les figures de style ont donc cette double fonction : une fonction argumentative et une fonction d'embellissement. 4. Les figures de style aident à toucher le lecteur. S'en servir permet d'être plus convaincant et les analyser permet d'être plus éclairé sur le message transmis par l'auteur d'un texte ou d'un discours.
Les figures de style les plus utilisées
Tu l'as compris, les figures de style sont très utilisées dans la littérature et même à l'oral (sans que tu ne t'en rendes compte). Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
Le contraire du pléonasme est l'oxymore. Dans ce cas précis, deux mots apparemment contraires sont ajoutés au sein d'un seul et même syntagme. Contrairement au pléonasme qui est parfois considéré comme erroné, l'oxymore est une figure de style à part entière.