L'apport d'engrais localisé permet de couvrir les besoins en phosphore du mil qui sont de 9 kg par hectare (ha) et qui peuvent être apportés par 60 kg d'engrais NPK 15-15-15 à l'hectare ou 20 kg d'engrais DAP pour une densité de 10 000 plants poquet à l'hectare (FAO, 2012).
Un semis en ligne est recommandé. Les écartements sont de 1 m entre deux lignes et de 1 m entre deux poquets sur les sols sablonneux (1 m x 1 m = 10000 poquets par ha) ; pour les sols sablo-argileux la densité est plus élevée : 1 m x 0.75 m soit 13333 poquets par ha.
Les principaux engrais organiques sont : le fumier, le compost, les engrais verts, les résidus de récolte, l'urée… favoriser la croissance des plantes cultivées. Ils apportent des éléments directement par des plantes.
Pour les variétés multi-coupes, 30 à 40 d'unités d'azote après la levée et après chaque exploitation permettent une bonne production. Le phosphore limite les risques de toxicité et la potasse aide la plante à résister au sec. Un apport de 60 à 80 unités/ha est suffisant.
Au micro d'Europe 1, un agriculteur explique qu'il peut économiser jusqu'à 25% d'eau grâce au sorgho, même si les rendements du maïs restent imbattable, surtout quand il est irrigué.
« Mil » est un nom vernaculaire utilisé pour désigner diverses espèces ou variétés de graminées cultivées comme céréales secondaires. Ce terme est un synonyme, employé surtout en Afrique, de millet ou de sorgho.
La production mondiale du mil est actuellement d'environ 28 millions de tonnes et le rendement moyen de 0,75 t/ha.
On peut aussi remplacer la culture de maïs à ensilage par un ray-grass annuel, soit le ray-grass d'Italie ou celui de type Westerwold. Le ray-grass d'Italie a besoin de vernalisation comme les céréales d'automne, et il ne produit donc pas d'épi l'année du semis.
Cependant le Sorgho a un panicule (porte graines de la plante). C'est ce panicule que l'on appele "paille à balai". Contrairement au maïs, il est rustique c'est-à-dire qu'il s'accommode de tous sols sans irrigation.
Les rendements de toutes les cultures de printemps vont en bénéficier, ceux du sorgho ne font pas exception. Avec 59,7 q/ha de moyenne, ils sont 13,3 q/ha plus élevés qu'en 2020. Ainsi, la production nationale attendue dépasse 500 000 tonnes malgré la baisse des surfaces.
Les guanos sont riches en azote et en phosphore, et ils apportent de nombreux oligo-éléments dans les cultures. Il s'agit donc de l'engrais naturel le plus efficace pour une action rapide, avec un effet 'coup de fouet'.
Utilisation de l'engrais 15-15-15
Notez que pour fertiliser une surface de 150 m², un sac de 5 kg d'engrais 15-15-15 suffit. Profitez d'un sol humide pour déposer une poignée d'engrais (30 g) par m² puis griffez le sol. Bon à savoir : ne sur-dosez jamais votre engrais 15-15-15.
Le début du printemps est le moment idéal pour d'apporter de l'engrais naturel à action lente pour les plantes. Pour les plantations sur parcelle ou les semis, cet apport se fait généralement 2 semaines en amont. Vers la fin du printemps, certaines plantes demandent également un apport en engrais à action rapide.
Si seule la main d'oeuvre manuelle est disponible, le système traditionnel de semis de cultures comme le mil est très efficace. Les trous de plantation sont effectués avec une houe à long manche dans une structure carrée d'environ 1m x 1m, immédiatement après les pluies.
L'engrais est apporté à la raie et enfoui. On peut aussi appliquer 50 kg/ha de NPK ou 100 kg/ha de phosphate d'ammoniaque (DAP, MAP) ou sulfate d'ammonium (SA) au semis ou à la levée sur les sols épuisés pour permettre un bon démarrage de la végétation.
L'Afrique est la seule région du monde où la production du mil augmente. Le mil pénicillaire est cultivé au sud du Sahara ainsi que dans les régions sèches de l'Afrique orientale et australe. L'éleusine est cultivée en Afrique orientale et australe.
La récolte mécanisée :
Le foin est possible mais une durée de séchage et un fanage difficile rendent ce type de récolte plus aléatoire. Pour un meilleur séchage et une meilleure repousse, faucher à 10 cm minimum de hauteur. La première exploitation va se réaliser entre 45 et 60 jours après le semis.
Selon une enquête réalisée en 2018-2019, les charges opérationnelles pour la culture du sorgho avoisinent 310 €/ha. Son prix suit le cours du maïs moins 5 à 10 €/t. De plus, « les débouchés du sorgho sont nombreux et variés, ajoute Euralis.
Il est riche en minéraux : fer, calcium et phosphore. 100 g de sorgho apportent 4,4 mg de fer, 287mg de phosphore. Cette bonne teneur en phosphore en fait un aliment dynamisant et excellent pour l'organisme. Car ce minéral, indispensable à l'homme (il en a besoin de 2 g par jour) entre dans le métabolisme cellulaire.
Le ginseng est le substitut de café le plus doux, également connu sous le nom d'« or vert ». Il s'agit d'une culture de tradition millénaire en Chine et, ces dernières années, elle est devenue l'une des cultures les plus rentables en Europe également.
Avec une productivité telle que l'on estime souvent que 2 plants suffisent pour nourrir tout l'été une famille de 4 personnes, la courgette se place comme un des légumes les plus rentables à cultiver !
Vous pouvez gagner de l'argent de l'agriculture en rendant des conseils aux agriculteurs sur leurs cultures et leurs investissements. Les consultants en agronomie sont toujours très demandés. Transport agricole : le transport est un défi majeur pour les agriculteurs, en particulier ceux qui sont à petite échelle.
II Questions générales sur le mil.
Beaucoup d'espèces de céréale sont originaires d'Afrique de l'Ouest, notamment le mil à chandelle, le sorgho, l'eleusine, le mil éthiopien et le fonio. Le mil à chandelle ou petit mil Pennisetum glaucum semble avoir été domestiqué aux environs de 6000 avant J.
Préparation du sol avant le semis
Le sol doit être bêché et désherbé. Le millet n'apprécie pas la concurrence des mauvaises herbes. Le millet étant une plante adaptée aux zones semi-arides, il est intéressant de le semer dans un coin "sec" et chaud du jardin, à l'abri des coups de froids en fin de printemps.
Le mil est consommé localement et sert de culture vivrière de subsistance. On l'utilise aussi pour les pâturages, le fourrage vert ou l'ensilage. Les résidus de récolte sont une source de fourrage (c'est souvent le seul fourrage disponible).