Dans la mesure où l'on peut écarter des causes telles qu'un déficit intellectuel, un déficit sensoriel (penser à la surdité mal dépistée!), un désavantage social, ou une carence pédagogique, l'hypothèse par défaut pour expliquer la dyslexie est l'existence d'un déficit cognitif relativement spécifique.
Etiologie. La personne naît dyslexique. Il n'existe pas de facteurs externes favorisant sa survenue. Aucune origine évidente n'a été décelée, mais 50% des personnes atteintes ont des antécédents familiaux de dyslexie.
La dyslexie est un trouble d'apprentissage d'origine neurologique, et plusieurs études suggèrent qu'elle est héréditaire. Les enfants présentant une dyslexie ont de la difficulté à décoder les mots écrits.
Tout d'abord, il est clair qu'il y a un aspect héréditaire de la dyslexie car elle est vient effectivement de nos gènes. Environ 40 % des frères et sœurs des enfants dyslexiques ont également des problèmes de lecture. Et 49 % de leurs parents en ont aussi.
Les dyslexiques simplifient le complexe
Ils sont réputés pour être audacieux et avoir une capacité à rapidement prendre des décisions, capitalisant sur les opportunités plutôt qu'en se bloquant sur la complexité des choses.
Grâce à l'IRM anatomique, on observe dans le cerveau dyslexique une réduction du volume du cortex dans deux des régions liées à la lecture : l'aire frontale inférieure et l'aire pariéto-temporale (verte), mais pas dans la zone occipito-temporale (rouge) (Eckert 2004).
La dyslexie est reconnue comme un handicap. Très peu de salariés souffrant de ce trouble se définissent comme personnes handicapées.
La dyslexie phonologique entraîne une confusion des sons et une difficulté à les assembler pour former des mots. On observe aussi un problème de transcription des lettres en sons. Cela rend difficile la lecture de mots nouveaux, et pousse l'enfant à favoriser la lecture globale.
Le trouble dyslexique se soigne grâce à des rendez-vous fréquents, souvent hebdomadaires, chez un orthophoniste. Ce dernier travaille avec l'enfant pour lui enseigner la capacité de reconnaître les mots et leur composition. Les difficultés ne disparaissent jamais totalement, mais elles s'atténuent.
Dès l'âge de 3 ans, certains signes permettent de penser qu'un enfant est susceptible de présenter des difficultés dans l'apprentissage de la lecture plus tard. Toutefois, la dyslexie ne peut pas être diagnostiquée avant que l'enfant commence à lire et à écrire.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
Exemple 3 : Des lettres proches, partielles ou dans le mauvais sens. Traditionnellement, les dyslexiques ont du mal à voir les lettres normalement : certains les lisent à l'envers, confondant aisément le « p » et le « q » tout aussi bien que le « d » et le « b ».
deux types de dyslexies : - la dyslexie phonologique, qui entrave la mise en place initiale des stratégies alphabétiques et donc la capacité de lire et orthographier les non-mots ; - la dyslexie lexicale qui entrave la reconnaissance visuelle des formes logographiques impliquées dans la lecture des mots réguliers.
Célèbres, talentueux et dyslexiques
Henri Ford, Albert Einstein, Thomas Edison, Gustave Flaubert, Pablo Picasso, Bill Gates, Steven Spielberg, Mika, Johnny Halliday, Keira Knightley, Orlando Bloom, Lewis Hamilton, Agatha Christie, Jamie Oliver, Richard Branson, Steve Jobs, Daniel Pennac, etc.
Il existe trois types de dyslexies : la dyslexie phonologique, la dyslexie de surface et la dyslexie mixte.
Les troubles « dys » sont des dysfonctionnements génétiques. « On naît dys et on le reste toute sa vie », lance Hélène Herbet. L'orthophoniste alençonnaise est formelle : « Ces troubles ne disparaissent pas. On vit avec et on peut compenser, mais pas gommer ni effacer.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Tous les enfants et adultes dyslexiques ne voient donc pas les lettres, les chiffres ou les mots à l'envers. Cela peut exister mais reste une minorité. La majorité des enfants et adultes dyslexiques voient les textes tout à fait normalement mais ne parvient pas à décoder les sons qui les composent.
L'anglais et le français sont des langues dites « difficiles » à apprendre. Ce sont en effet des langues irrégulières, sans règle simple concernant l'orthographe et la prononciation.
La dyslexie est-elle une maladie ou un handicap ? La dyslexie n'est pas une maladie à proprement parler. Ce trouble appartient au groupe des troubles neurodéveloppementaux. Il s'agit d'un dysfonctionnement du cerveau qui empêche de lire et écrire aussi bien que des individus non dys.
Lorsqu'une personne avec une dyslexie-dysorthographie commence un nouvel emploi, le fait de parler de son trouble et des outils qui peuvent faciliter son adaptation est une excellente façon de prévenir les défis qu'elle peut rencontrer. Expliquez à votre employeur quelles sont vos difficultés.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.
La surcharge des tâches à réaliser tout au long d'une journée (lire, écrire, orthographier, écouter, comprendre…) provoque une fatigue cognitive.
La bonne idée est de se tourner vers une langue comme l'italien, qui est même recommandée aux dyslexiques de par sa « facilité » (33 graphèmes pour 25 phonèmes), voire l'espagnol ou l'allemand qui demandent malgré tout un effort plus important du point de vue grammatical, habileté moins maitrisée chez le dyslexique.