En interprétant Spinoza et Descartes, Chantal Jaquet précise que « l'erreur naît de cela seul que la volonté par son infinité s'étend aux choses que l'entendement fini n'entend point ».
Pour Descartes, le doute est un procédé de méthode et un acte de volonté. Toute connaissance implique une croyance à la réalité des objets connus. Cette croyance vient de la volonté et non de l'entendement. L'entendement voit et perçoit; la volonté affirme et nie.
Descartes avait écrit en 1632-1633 un Traité du monde et de la lumière, dans lequel il défendait la thèse héliocentrique.
Une erreur désigne une opinion, un jugement ou une parole non conforme à la réalité, à la vérité ; lorsque l'acte est conscient, il ne s'agit plus d'une erreur mais d'un mensonge. Voir philosophie de la connaissance et vérité en philosophie.
L'erreur, pour Descartes, ne témoigne ni d'une imperfection de mon entendement, car c'est le propre d'un entendement fini de ne pas entendre une infinité de choses, ni d'une imperfection de la volonté à l'infinité de laquelle on ne saurait rien ôter sous peine de la détruire.
D'un point de vue général, l'erreur peut être définie comme l'action de se tromper ; l'erreur peut provenir de deux sources : l'erreur due à une faute et l'erreur due à des circonstances dans lesquelles aucune faute n'a pu être reconnue.
L'erreur est une source de compréhension.
Lorsque les élèves sont conscients des concepts de solution incorrecte lorsqu'ils travaillent sur un problème, ils sont capables de traiter le problème à un niveau beaucoup plus profond qu'une personne à qui on vient de présenter la bonne solution et qui doit la mémoriser.
Conditions de l'erreur
L'erreur doit avoir été déterminante dans la conclusion du contrat : le cocontractant n'aurait pas contracté si elle ne s'était pas trompée (« sans elle, l'une des parties n'aurait pas contracté »).
L'erreur absolue, notée δX, est l'écart qui existe entre la valeur mesurée et sa valeur théorique exacte exprimée avec la même unité. L'erreur relative est le quotient de l'erreur absolue à la valeur exacte. Ω ± % = ( . ± . )
Dans le Monde, Descartes énonce ses lois du mouvement : « La première est : que chaque partie de la matière, en particulier, continue toujours d'être en un même état, pendant que la rencontre des autres ne la contraint point de le changer. » (AT, XI, 38)
Souvent opposée à la volonté et au sentiment, la pensée est définie par Platon comme un dialogue de la raison avec elle-même. Elle est pour Descartes « tout ce que ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement en nous-mêmes ». Elle est donc un synonyme possible de la conscience.
Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
Descartes constate que, même si toutes nos pensées sont des illusions, il y a nécessairement un sujet de l'illusion, un sujet pensant qui en est la victime. Le doute débouche ici sur une certitude absolue (enfin !) : je doute, il y a donc quelque chose qui doute, je suis donc une chose pensante.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Le doute hyperbolique et l'hypothèse du Malin Génie
Ce doute l'amène à mettre en cause l'existence de l'ensemble des choses matérielles, de son corps et par conséquent de l'existence même du monde qui l'entoure.
L'erreur qui résulte d'un dol est toujours excusable ; elle est une cause de nullité alors même qu'elle porterait sur la valeur de la prestation ou sur un simple motif du contrat.
Le droit à l'erreur vous permet d'éviter la suspension de votre allocation. Toutes les administrations sont concernées : service de l'État, collectivité territoriale, organisme chargé d'un mission de service public administratif. Par exemple, la Caf, Pôle emploi, l'Assurance maladie, l'Urssaf, les Impôts.
Si l'erreur est excusable, autrement dit s'il s'agit d'une erreur que l'on ne pouvait pas éviter avant de conclure le contrat (la victime est un professionnel averti de la chose – la victime a été négligente). Si l'erreur est déterminante, dans le consentement donné par celui qui invoque l'erreur.
C'est bien connu, l'erreur est humaine et tout le monde y a droit. Ce qui est moins connu, c'est que l'erreur peut-être positive. Elle l'est quand on en tire des leçons, quand elle n'est pas appréhendée comme un échec et nous permet de nous remettre en question et de reculer pour mieux rebondir.
II- La sanction de l'erreur : L'erreur est sanctionnée par la nullité relative. Dès lors, elle ne peut donc être invoquée que par l'errans ou ses ayants droits. La prescription est de 5 ans à compter de la découverte du vice (article 1304 C civ).
Quel statut donner à l'erreur ? L'erreur peut être considérée comme une faute dans un modèle d'apprentissage dit transmissif. Une faute mise à la charge de l'étudiant qui ne se serait pas assez investi, motivé et qui n'aurait pas mis en œuvre toutes ses compétences.
On distingue différentes sortes d'erreurs dont toute mesure peut être affectée: les erreurs systématiques, les erreurs accidentelles et la dispersion statistique.
Ainsi, une erreur et une incertitude diffèrent, en ce sens que l'erreur est la représentation de la différence entre une valeur mesurée d'une grandeur et une valeur de référence, et que l'incertitude évalue quantitativement la qualité d'un résultat de mesure, par un écart type.
FAILLIBLE, adj. Qui peut faillir, qui est susceptible de tomber dans l'erreur ou de commettre une faute.