Pour Platon, loin d'être un simple moment de cette histoire, Socrate est le philosophe incarné, la pensée qui n'oublie ni ne trahit jamais ses propres exigences et qui suffit à conférer forme, unité et valeur à une vie qui sans elle ne serait qu'un chaos de contradictions et de péripéties.
Platon fut le « disciple » de Socrate, mais la nature exacte des relations entre Socrate et Platon nous est mal connue. Plutarque dit dans Opinions des Philosophes que les opinions de Socrate et de Platon, de quelque chose que ce soit, sont toutes unes. Selon toute vraisemblance, Platon rencontra Socrate vers 407 av.
Non seulement parce que Platon ne distingue pas, comme le fera Aristote, l'éthique de la politique (elles sont soumises aux mêmes normes et un individu n'a pas une existence privée autonome, distincte de son existence citoyenne), mais aussi et surtout parce que la critique de Socrate reste une critique politique.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. ”
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
Quelle que soit l'incertitude qui règne sur l'évolution de la pensée d'Aristote, on a tout lieu de croire qu'élevé dans l'école platonicienne il a d'abord eu le souci de préciser les raisons philosophiques de sa rupture avec elle.
Nietzsche critique l'idéalisme platonicien : le réel vrai n'est pas le sensible, mais l'immobilité éternelle des Idées transcendantes.
Platon appelle Idées ces êtres intelligibles, définissables parce qu'universels. Aristote développe ici sa célèbre critique de la théorie platonicienne. Pour Platon, un être sensible trouve son identité par sa participation à telle ou telle Idée. C'est en participant à l'idée d'Homme que Socrate est un homme.
➤ Quelle est la citation la plus belle de Socrate ? La plus belle citation de Socrate est : Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux. Si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
Or tout un chacun peut être philosophe. Aussi, parce que le dieu de Delphes a cité son nom, Socrate pense avoir pour mission de révéler aux hommes leur ignorance et de se préoccuper plutôt de leur âme que de leur corps ou de leurs biens matériels, afin qu'ils s'améliorent.
"Dieu, toujours, fait de la géométrie." "On ne peut ni échapper au regard des dieux ni les contraindre." "Il n'y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses : la sagesse qui est un bien, l'ignorance qui est un mal." "La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses."
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
La démocratie, régime fondé sur l'égalité ; La tyrannie, régime fondé sur le désir ; ce dernier régime marque la fin de la politique, puisqu'il abolit les lois.
Alors que Socrate, en conformité avec sa doctrine, loge les vertus morales dans la partie rationnelle de l'âme, Aristote les rattache à la partie irrationnelle et il considère, contrairement à Socrate, que le savoir ne joue aucun rôle dans la genèse et l'acquisition de la vertu.
Aristote et Platon n'étaient pas à proprement amis mais ils se sont côtoyés au IVème siècle avant J. -C. et ont fait de l'amitié, ou « la philia », une notion centrale de leur réflexion.
La vertu éthique, selon Aristote, est en équilibre entre deux excès. Ainsi, un homme courageux ne doit être ni téméraire, ni couard. Il en découle que l'éthique aristotélicienne est très marquée par les notions de mesure et de phronêsis (en français sagesse).
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Aristote est considéré comme le fondateur de la logique comme instrument de discours dans l'art, la morale et la science. Il introduit des notions de causalité de la nature et fait de cette dernière la finalité des choses, obéissant à un dessein qui dépasse les hommes.
Si Socrate affirme qu'il ne sait rien, c'est parce qu'il distingue le savoir (épistémè) de l'opinion ou la croyance (doxa). Contrairement à l'opinion, le savoir est une croyance que l'on peut justifier par des raisons, et non une croyance simplement admise.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.