Dans l'histoire d'un sujet, le nom pourrait être élu en fonction de ce moment. En ce sens, le nom puiserait sa valeur dans l'histoire et les motifs de son choix. Transmis à l'enfant, il pourrait alors se faire le convoyeur d'une valeur tout à la fois contingente et psychologiquement déterminée.
L'absence de décision par les parents équivaut à un choix : en effet, s'ils sont mariés, l'enfant portera le nom du père. S'ils ne sont pas mariés, celui-ci portera le nom du parent qui l'a reconnu en premier. Si la filiation est établie en même temps par les deux parents, l'enfant portera le nom du père.
Le nom du père, du chef du famille, s'est imposé car "dans les villages où tout le monde était agriculteur, c'était celui qui sortait, qu'on voyait, les femmes restaient à la maison avec les enfants", explique Mme Mergnac, autrice des Noms de famille en 100 clins d'oeil (Ed. Archives & Culture).
Cela signifiait que la lignée, les biens et la succession étaient souvent transmis par le nom de famille du père. Ainsi, lorsque deux personnes se mariaient, la femme adoptait traditionnellement le nom de famille de son mari.
Le nom et le prénom permettent de donner une identité à la personne. C'est sous l'Antiquité que les Romains ont commencé à utiliser un prénom et un nom, pourtant c'était le surnom d'une personne qui prédominait lorsqu'on voulait la désigner.
Origine des noms de famille
La Chine est le pays à avoir utilisé le plus tôt le nom de famille, depuis 5000 ans environ. Les Romains portaient 3 noms : un praenomen (prénom) + un nomen gentilicium (lignée) + un cognomen (surnom).
Les premiers noms de familles sont apparus en France à partir du XII ème siècle. C'était des surnoms qu'on donnait aux individus afin d'éviter les confusions. La forte augmentation démographique à provoqué la difficulté de différencier les différents habitants des villages.
La possibilité d'utiliser un nom d'usage est facultative et n'est pas automatique. Si vous êtes marié(e), vous pouvez utiliser le nom de votre époux(se) ou uniquement votre propre nom de famille. Il s'agit d'un choix personnel qui ne peut pas vous être imposé.
Le nom d'usage vient ainsi s'accoler par un tiret au nom de famille de l'époux qui souhaite pouvoir en faire usage. Par exemple, Madame DUPONT souhaite faire usage du nom de son époux, Monsieur DURAND. Elle va pouvoir utiliser le nom DUPONT-DURAND.
Si vous êtes une femme et que vous vous êtes mariée avant le 2 avril 1981, vous avez le droit d'utiliser le nom de votre mari pour exercer vos droits civils, à la condition que vous le fassiez déjà.
En France, les noms de famille sont nés au XIIe siècle, en raison de l'accroissement de la population. L'objectif était d'identifier les individus autrement que par leurs prénoms, comme c'était le cas avant.
Les noms les plus portés dans le monde
Ainsi, « Wang » est porté par plus de 107 millions de personnes, le faisant nom le plus courant dans le monde. Il est suivi de « Li » (104 millions) et « Zhang » (97 millions).
dès le XI e siècle. Alors que jusque là, la liberté de changer de nom prédomine, au Moyen Âge nait ainsi la coutume de la transmission du nom par filiation. Il commence à être héréditaire vers le XII e siècle et son usage répété et consacré par le temps lui donne un caractère juridique obligatoire.
L'enfant pourrait décider à sa majorité quel nom il souhaite
À sa majorité, l'enfant déciderait ensuite de garder les deux ou d'en choisir un. "Cela peut soulager des enfants qui ont été abandonnés par l'un de leurs parents et qui ne souhaitent garder le nom de famille que de celui qui a été présent.
Chacun, à ses 18 ans, pourra demander en mairie de choisir son nom de famille pour garder celui de sa mère, celui de son père, ou les deux. De plus, les parents pourront changer le nom d'usage (du quotidien) de leur enfant mineur.
Un double nom peut aussi être transmis aux enfants, en lien avec l'établissement de la filiation. Mis en place par la loi n° 2022-304 du 4 mars 2002 relative au choix du nom de famille, le double nom est assurément une manifestation de l'égalité entre les deux parents mais, dans les faits, peu de familles y recourent.
C'est la mariée qui signe le registre en premier de son nom de jeune fille. En effet, porter le nom de son mari n'est pas automatique. Tant que vous n'en ferez pas la demande vous porterez toujours votre nom de jeune fille aux yeux de l'administration. Vient ensuite la signature du marié puis celles des témoins.
Si vous n'êtes pas marié ou si vous êtes veuf, votre succession revient en totalité à vos enfants : elle est partagée entre eux en parts égales.
Vous devrez informer de votre choix la Sécurité Sociale (CPAM), votre mutuelle, votre Caisse d'Allocations Familiales, le Bureau du Service National mais aussi votre employeur, banque et assurances. Si vous décidez de changer de nom, vous devrez également actualiser votre carte d'identité et votre passeport.
Pour les femmes mariées ou veuves, il s'agira de votre nom de jeune fille. Pour les PRENOMS : saisir votre premier prénom (simple ou composé).
En cas d'absence de choix, deux cas de figure : si le couple est marié, c'est le nom du père qui est automatiquement transmis ; si le couple n'est pas marié, l'enfant prend le nom de famille du parent l'ayant reconnu en premier ou bien du père si la reconnaissance est faite en même temps par les deux parents.
Après le mariage
Après la cérémonie civile, la mairie vous remet un livret de famille. Ce document officiel atteste de votre union et sert de justificatif pour de nombreuses démarches administratives ultérieures (changement de nom, déclaration de naissance, etc.).
Les noms de famille les plus portés dans le monde
Selon forebears.io, le nom de famille Wang était ainsi porté par plus de 107 millions de personnes en 2014, principalement en Chine. C'est donc dix fois plus que Mohamed (10 millions) et vingt fois plus que Smith (4,5 millions).
Le roi et la reine de France n'ont pas de patronyme. Ce vide a conduit les révolutionnaires à leur donner le patronyme Capet, en reprenant le surnom de leur premier ancêtre masculin connu.