A la différence des sciences particulières, la métaphysique s'occupe de questions qui concernent la réalité en totalité. Sa tâche proche et première est donc de viser cette totalité et de se demander où celle-ci lui est donnée.
Dieu existe-t-il ? > Peut-on démontrer que Dieu existe (Descartes) ? Ou son existence ne peut-elle être l'objet que d'une croyance : la foi (Kant) ?
Science de l'être en tant qu'être, recherche et étude des premiers principes et des causes premières, connaissance rationnelle des réalités transcendantes et des choses en elles-mêmes. 2. Conception propre à un philosophe dans ces domaines : La métaphysique de Descartes.
La métaphysique kantienne interroge la possibilité que les choses se manifestent à l'homme. Or, explique Heidegger, l'expérience empirique par laquelle nous rencontrons la diversité des choses est toujours, pour Kant, précédée d'une compréhension préalable de l'« être ».
La métaphysique est la branche de la philosophie qui étudie la nature fondamentale de la réalité. Elle s'intéresse à des concepts tels que l'être et l'identité, l'espace et le temps, la causalité, la nécessité et la possibilité.
- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).
La métaphysique s'est laissée définir comme la science qui décrit les conditions d'investigation de tous les objets. Après s'être faite doctrine du savoir, la métaphysique va réassumer son ambition constitutive en spéculant sur la nature des étants et en décryptant leurs essences et leurs propriétés générales.
La métaphysique est essentiellement nihiliste : elle nie ce monde-ci, elle nie le corps (en lui donnant des propriétés d'identité qu'il n'a pas, ou en plaçant l'esprit comme supérieur), mais elle se nie aussi elle-même. Voilà pourquoi Nietzsche assimile le platonisme au christianisme, à la démocratie et à la science.
Le second reproche fait par Kant à la métaphysique, c'est qu'elle prétend connaître le monde en soi, ce qui contrevient au fait que, par définition, nous n'accédons jamais à la chose en soi, mais seulement à la réalité via notre expérience.
L'homme comme animal métaphysique n'est que le porteur de la question non pas de sa propre existence mais de l'existence qui le porte : « c'est seulement après que l'essence intime de la nature (le vouloir vivre dans son objectivation) s'est développée, avec toute sa force et toute sa joie, à travers les deux règnes de ...
Platon, avec Socrate son maître, et Aristote son élève, furent les fondateurs de cette tradition philosophique majeure dans l'histoire de la pensée occidentale qu'on appelle la métaphysique.
La métaphysique n'existe pas à l'état pur, pas plus que la philosophie qui, en un sens, la comprend. Ce qui permet d'identifier un mode de pensée métaphysique, ce n'est pas l'objet étudié (Dieu, l'âme, l'Être, etc.), mais la façon dont le sujet philosophant se rapporte à lui.
Platon élabore la première grande pensée métaphysique occidentale : le platonisme. Le platonisme consiste à faire des distinctions entre des concepts contraires (mondes sensible et intelligible, âme et corps, science et opinion). Aux XVIIIe et XIXe siècles, ces distinctions sont remises en cause.
Dans la métaphysique de Christian Wolff (Philosophia prima sive Ontologia (1729)), l'ontologie est définie comme une sous-partie de la métaphysique, la partie la plus générale par opposition aux trois disciplines de la « métaphysique spéciale », la théologie (Dieu), la psychologie (l'Âme) et la cosmologie (le Monde).
En ce sens, la métaphysique de Descartes relève bien d'une forme de topologie : la certitude et, en même temps, l'universalité de la connaissance du monde supposent la détermination du lieu propre à chaque chose et au monde en général, qui en assure la vérité et l'universalité.
A la différence des sciences particulières, la métaphysique s'occupe de questions qui concernent la réalité en totalité. Sa tâche proche et première est donc de viser cette totalité et de se demander où celle-ci lui est donnée.
Kant nous dit que « la législation universelle de la conduite, c'est la volonté de l'être raisonnable qui doit en être la législatrice ». Autrement dit, cela signifie que l'homme, en tant qu'être raisonnable, se donne à lui-même sa propre loi, bien que celle-ci ait valeur universelle.
La métaphysique se résume-t-elle à un galimatias, ou est-elle une science ? Tout dépend de l'usage qu'on en fait : en premier lieu, circonscrire les limites de la raison, nous dit Kant.
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est.
Il affirme que le monde juste est totalement absent de notre société et que, de ce fait, l'existence n'a aucun sens. Il conduit alors les faibles à renier la vie ; le nihilisme actif est plutôt considéré comme un nihilisme "des forts". Il consiste à abandonner certaines valeurs pour en adopter de nouvelles.
Nietzsche va plus loin, et s'oppose même au dualisme classique que l'on effectue entre âme et corps : l'être n'est que corps puisque l'être n'est que instinct.
La théologie traite d'un objet séparé et transcendant, Dieu, et ne saurait donc remplacer l'existence de la métaphysique, science d'un sujet commun, l'étant. La métaphysique sera generalis et non specialis. L'autonomie de la métaphysique par rapport à la théologie se voit de la sorte assurée.
Aristote (384-322 av. J.-C. ) est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Platon appartient à une des plus illustres familles d'Athènes. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Il étudie les lettres, les mathématiques, la musique et la gymnastique.