Gargantua construit l'Abbaye de Thélème, un lieu idéaliste où règnent liberté et bonheur. La fin du roman se concentre sur cette utopie, symbolisant les idéaux humanistes de Rabelais et offrant une fin optimiste et visionnaire.
Quelle est la morale de Gargantua ? On l'a dit, Rabelais utilise le rire pour faire passer des messages à ceux qui lisent le roman. Celui que l'on peut retenir avant tout est bien de chercher à comprendre le monde qui nous entoure, respecter certains principes afin que celui-ci ne verse pas dans le chaos.
Mais la vie des mortels, comme les Fanfreluches, n'est pas si insignifiante qu'on pourrait le croire. C'est pourquoi Rabelais a placé l'énigme au début du Gargantua : pour confronter les mortels, et plus précisément les lecteurs, à leur façon d'être inauthentiques.
D'une volonté de pacifisme, la guerre est parfois inévitable. C'est le thème d'une réflexion de l'époque que celui de « la guerre juste ». La lettre de Grandgousier envers Gargantua est un modèle de justification de la guerre utile et nécessaire. Elle a pour but la restauration de la paix, en préservant les hommes.
Grandgousier envoie des émissaires discuter avec Picrochole et d'autres chercher Gargantua dans le but de rétablir la paix (chapitre 28). Il écrit donc une lettre à son fils pour qu'il rentre (chapitre 29) et mandate un homme plein de sagesse pour exhorter Picrochole à cesser la guerre (chapitres 30 et 31).
Son nom serait fondé sur celui de Gargamelle, personnage féminin de Gargantua. L'un des rares visiteurs humains de Gargamel fut Grossbouf, un géant glouton que Gargamel persuada de trouver des Schtroumpfs afin d'en faire de la soupe. Il a un frère jumeau appelé Gourmelin (ou Gargamelon).
Gargantua va à Paris et urine entre les deux tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour témoigner sa gratitude envers les citadins pour leur hospitalité. La situation comique est ici grotesque. Le combat des fouaces et la guerre qui en découle. Les fouaces sont des sortes de brioches.
Gargantua nait de manière étrange. Après que Gargamelle eut mangé trop de tripes, on lui administre un astringent qui conduit Gargantua à naître par l'oreille gauche, permettant ainsi à Rabelais de décrire l'ensemble du trajet de Gargantua à travers le corps de sa mère. Il réclame alors aussitôt à boire.
La naissance et l'adolescence de Gargantua (chapitres 1 à 13) L'éducation médiévale (chapitres 14-15 et 20-22) Le récit enchâssé : les cloches de Notre-Dame (chapitres 16 à 19) L'éducation humaniste (chapitres 23-24)
De leur union naîtra Gargantua, après 11 mois de gestation, au milieu du grand banquet que le couple donne pour mardi gras. La naissance est extraordinaire à plus d'un titre puisque l'enfant sort non pas du ventre mais de l'oreille de sa mère, et qu'il réclamera d'entrée à boire, ce qui lui vaudra son nom.
Communauté laïque imaginée par Rabelais dans Gargantua, contre-pied exact de l'institution monacale et dont la seule règle tient dans la prescription « Fais ce que voudras ».
Comment Gargantua paya sa bienvenue aux parisiens et comment il prit les grosses cloches de l'église de Notre-Dame. Gargantua arrive enfin à Paris. Il suscite alors tant de curiosité des parisiens qu'il doit se réfugier au sommet de Notre-Dame.
C'est une œuvre drôle, qui joue sur les mots –avec le nom des personnages notamment– et qui parodie les codes du récit épique. Les situations grotesques provoquées par la taille des géants sont nombreuses. C'est un humour fondé sur la démesure, les disproportions.
L'abbaye de Thélème est une utopie proposée par Rabelais dans son roman Gargantua. La vie des pensionnaires de cette abbaye n'obéit qu'à une seule loi, celle de leur désir (« Fais ce que tu voudras »), et pourtant leur vie est ordonnée et pacifique.
Du dueil que mena Gargantua de la mort de sa femme Badebec.
Le ton est ainsi donné, et les particularités de Gargantua seront à l'image de sa naissance et de ses premiers cris : Grandgousier découvre « l'esprit merveilleux » de son fils « à l'invention d'un torchecul » (chap. xiii).
Rabelais a été censuré pour hérésie
Pour ses idées comme pour ses expressions crues, l'écrivain a été censuré à plusieurs reprises par les autorités religieuses au cours de sa vie. En 1543, Gargantua et Pantagruel sont condamnés par la faculté de théologie de la Sorbonne.
Gargantua a été écrit après Pantagruel mais placé en premier par Rabelais. Grandgousier, Gargantua, Pantagruel sont des rois et des géants qui règnent en Utopie, près de Chinon, en Touraine. Tel est le lieu de la scène.
Cet arbre me servira de bourdon et de lance. » Il l'arracha facilement de terre et en ôta tous les rameaux et le décora pour son plaisir. Cependant, sa jument pissa pour se soulager le ventre mais ce fut en telle abondance qu'elle produisit sept lieues de déluge et toute son urine se déversa au gué de Vède.
"Fais ce que voudras": Thélème, l'utopie humaniste de François Rabelais - Musanostra.
La Grand Jument portant Gargantua, et urinant sur ses ennemis. Gravure sur acier anonyme, 1840. La Grand Jument (ou grant jument, grand'jument) est une jument de taille gigantesque qui sert de monture aux géants dans plusieurs œuvres de la Renaissance.
Avant même le discours, Gargantua est décidé à rendre les cloches, et en a avisé les Parisiens. Discours parfaitement gratuit, fait par un » clerc » complètement éméché.
Elle met onze mois de gestation pour finalement accoucher de Gargantua par son oreille, lors d'un festin organisé pour le mardi gras. Étymologiquement, son nom vient de l'argot gargamelle, attesté dès le XVe siècle, qui désigne le gosier (de l'ancien occitan gargamella, même signification).
Symbole. Picrochole est l'exemple type du mauvais roi, que François Rabelais cherche à dénoncer, par opposition au bon roi, représenté par Grandgousier, père de Gargantua.
Enfin, l'œuvre est avant tout la promotion d'une littérature en liberté, d'une écriture littéraire affranchie des contraintes. Rabelais perpétue une tradition folklorique qui associe le gigantisme au grotesque par effet de grossissement et exagération relativement à la nature humaine.