C'est ce qu'on appelle le protocole de Minsk, parfois nommé Minsk I (en rapport à Minsk II, voir ci-dessous). Outre le cessez-le-feu immédiat et bilatéral, il comprend douze points comme la libération des otages, la surveillance des frontières, la poursuite du dialogue ou encore l'adoption de mesures humanitaires.
Les accords de Minsk II, du 12 février 2015 , sont signés selon le format Normandie : François Hollande, Angela Merkel, Petro Porochenko, Vladimir Poutine, et des représentants des republique populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (sécessionistes de l'Ukraine) et mettent en place un nouveau cessez-le-feu.
Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”. Ces régions sont favorables à la Russie.
Au départ, la Russie était représentée au sein du Groupe de contact trilatéral par son ambassadeur en Ukraine, Mikhaïl Zurabov, qui a signé les deux accords de Minsk.
Le Protocole de Minsk est un accord signé le 5 septembre 2014, à Minsk, par les représentants du Groupe de contact trilatéral sur l'Ukraine (Russie, Ukraine et OSCE, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), pour mettre fin aux hostilités dans le Donbass.
L'Ukraine et la Russie ont fini par signer, vendredi 22 juillet, avec la Turquie et l'Organisation des Nations unies (ONU), l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes par la mer Noire, lors d'une cérémonie inédite entre pays en guerre.
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
Le protocole de Minsk, puis les accords de Minsk, ont été adoptés par la Russie et l'Ukraine pour mettre fin à la guerre dans le Donbass qui a tué plus de 14 000 personnes depuis 2014.
La dépendance de Minsk en hydrocarbures et en termes de débouchés commerciaux permet à Moscou de préserver son influence dans cette république slave.
La principauté de Polotsk, qui émerge au IX e siècle, se pose rapidement comme l'État majeur de la région. Il s'étend d'abord autour de la ville de Polotsk, au nord du pays, et prend ensuite peu à peu, lorsqu'il soumet les autres principautés, la forme approximative de la Biélorussie.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
Se greffe sur ce problème la grave détérioration des relations entre la Biélorussie et l'Union européenne, à la suite de l'élection présidentielle biélorusse de 2020, des manifestations biélorusses de 2020-2021, du détournement du vol Ryanair 4978 et de la tentative de rapatriement de Krystsina Tsimanouskaya.
Cette annexion de la Crimée fait référence à l'invasion de la péninsule de Crimée en Ukraine, menée par la fédération de Russie en février et mars 2014 , puis à son rattachement ultérieur à la Russie.
Conséquences. Les présidents des trois principales républiques de l'Union soviétique (Russie, Biélorussie et Ukraine), réunis près de Minsk, font à cette occasion le constat que le temps de cette union est terminé et donnent naissance à la Communauté des États indépendants (CEI).
La Biélorussie (ou Belarus) est un pays de l'est de l'Europe. Ce pays est bordé au nord-ouest par la Lituanie et la Lettonie, à l'est par la Russie, au sud par l'Ukraine et à l'ouest par la Pologne. C'est une ancienne république soviétique.
La Biélorussie était l'un des 15 pays de l'Union soviétique et est devenue indépendante en 1991 après la chute de l'URSS. Aujourd'hui, le pays fait partie de la Communauté des États indépendants (CEI) et a des liens économiques, culturels et historiques très forts avec la Russie.
L'OTAN s'est attachée à établir un partenariat avec le Bélarus à partir du moment où le pays est devenu membre du Conseil de coopération nord-atlantique, en 1992, s'employant à mettre en place un dialogue et une coopération pratique dans des domaines d'intérêt commun.
[Bilan] En somme, le conflit entre l'Ukraine et la Russie est fondé sur deux enjeux majeurs : pour l'Ukraine, il s'agit de survivre face à son puissant voisin russe ; pour les pays occidentaux, il est indispensable de contenir les ambitions de la Russie en Europe.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Le conflit en Ukraine s'inscrit dans le contexte de deux décennies de tensions entre la Russie et l'Occident, durant lesquelles se sont manifestées des divergences sur les différentes questions internationales : l'indépendance du Kosovo en 2008, la guerre de Géorgie la même année, la guerre en Syrie depuis 2011, la ...
Mais la principale cause de russophobie dans l'ancien « bloc de l'Est » et dans les républiques anciennement soviétiques est la géopolitique de la Russie et sa volonté de s'affirmer comme superpuissance en contrôlant son voisinage, comme en témoignent la guerre d'Ossétie de 1991-92, la guerre du Dniestr de 1992, la ...
L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN. L'Ukraine est un pays partenaire de l'OTAN, ce qui signifie qu'elle coopère étroitement avec l'OTAN mais qu'elle n'est pas couverte par la garantie de sécurité prévue dans le traité fondateur de l'Alliance.
Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.