Comparée à la croûte océanique dont l'âge ne dépasse pas 200 millions d'années la croûte continentale date par endroit d'environ 4,4 milliards d'années. Elle seule nous permet d'avoir des informations sur l'histoire géologique primitive de notre planète.
La plus vieille croûte océanique ne dépasse pas 200 millions d'années (Ma) alors que la croûte continentale date par endroits de plus de 4 milliards d'années (Ga) : par exemple, au nord du Québec, des roches ont été datées à 4,28 Ga (> dépliant, V ) .
Les croûtes terrestres ont : un âge maximal de 200 Ma pour la croûte continentale et 4 Ga pour la croûte océanique. un âge maximal de 200 Ma pour la croûte océanique et 4 Ga pour la croûte continentale.
La croûte océanique est directement le résultat de la tectonique des plaques : lorsque deux plaques s'éloignent l'une de l'autre, l'intervalle entre les deux blocs correspondants de la lithosphère forme un vide où le magma de l'asthénosphère sous-jacente entre en contact (le plus souvent) avec l'eau des fonds ...
Quand la lithosphère océanique vieillit : elle s'affine par écrêtage du manteau supérieur ce qui entraine une diminution de sa densité. elle s'épaissit par accrétion de la croute océanique ce qui entraine une augmentation de sa densité.
La croûte continentale est composée de sédiments et de roches plutoniques acides, riches en silice (→ roche magmatique) et métamorphiques tandis que la croûte océanique est constituée de roches basiques, pauvres en silice, disposées en couches.
La croûte océanique (en noir sur le schéma) est mince (7 km en moyenne). Elle est constituée principalement de basaltes et de gabbros (du basalte cristallisé). Cette croûte est relativement jeune puisque créée par la tectonique des plaques actuelle. Sa densité est de 3 environ.
La croûte continentale est plus épaisse, de densité plus faible et plus ancienne.
Depuis la surface externe viennent successivement la croûte dont l'épaisseur varie de 5 à 30 kilomètres, puis jusqu'à 2 900 kilomètres de profondeur le manteau, de 2 900 à 5 000 kilomètres le noyau et, enfin, au centre la graine de 1300 kilomètres de rayon environ (1).
La lithosphère océanique prend naissance au niveau des dorsales, s'épaissit par vieillissement en s'éloignant de celles-ci avant de se consumer dans les zones de subduction. C'est ce cycle, répété depuis au moins le Protérozoïque, que nous allons maintenant suivre.
Pour l'Océan Atlantique, on remarque que l'âge des roches est symétrique par rapport à la dorsale océanique : roches « jeunes » (en rouge) près de la dorsale et roches plus « âgées » (en vert et en bleu) en s'éloignant de la dorsale.
La croûte océanique correspond à la partie de la croûte terrestre qui forme les océans. Elle se situe au-dessus de Moho (la discontinuité de Mohorovičićdiscontinuité de Mohorovičić) et est principalement composée de roches basiques (basaltes puis gabbros) et ultrabasiques (péridotites).
La limite lithosphère/asthénosphère correspond approximativement à l'isotherme 1300°C. La lithosphère comprend évidemment dans la plupart des cas une part mantellique et une part crustale. La limite inférieure de l'asthénosphère est à 670 km de profondeur.
À l'affleurement, on peut retrouver des roches comme des métagabbros à glaucophane et des éclogites. Ces roches sont des indices d'une subduction d'une lithosphère océanique aujourd'hui disparue. En effet, les métagabbros à glaucophane sont d'anciens gabbros métamorphisés.
La surface de la Terre est découpée en plaques tectoniques (une quinzaine) qui se déplacent les unes par rapport aux autres. L'ensemble de ces plaques est ce qu'on appelle la lithosphère. La couche sur laquelle elles se déplacent est appelée asthénosphère.
Il ya deux causes principales à la chaleur du noyau que tu mentionnes correctement : la radioactivité naturelle, et la sédimentation des éléments lourds dans le manteau, qui "tombent" vers le centre et chauffent en libérant l'énergie gravitationnelle.
La Terre, comme toutes les planètes telluriques , est composée de différentes couches : sa surface est la croûte, puis, au fur et à mesure qu'on avance en profondeur, on atteint le manteau, puis le noyau La science qui étudie la structure de la Terre est la géologie.
Le trou le plus profond jamais creusé dans le sol de notre planète se situe en Russie, dans la péninsule de Kola, où des scientifiques ont foré le sol pendant 19 ans pour atteindre une profondeur de 12,2 kilomètres.
Le gabbro est une roche grenue qui doit sa formation à un refroidissement en profondeur, au niveau des dorsales océaniques, d'un magma produit dans le manteau supérieur à la suite de la fusion partielle de ses péridotites.
Les gneiss d'Acasta au Canada sont les roches les plus vieilles connues de la croûte continentale.
Une roche métamorphique est une roche qui a subi une transformation minéralogique et structurale à la suite de l'élévation de la température et de la pression.
La croûte terrestre est la couche externe de la Terre et est composée principalement de roches. Bien qu'elle ne représente que 2 % du volume de la Terre, la croûte terrestre est la partie de la Terre la mieux connue puisqu'on y circule quotidiennement.
La lithosphère est un ensemble rigide qui recouvre la surface de la Terre. Elle se compose de la croûte continentale, de la croûte océanique et de la partie supérieure du manteau supérieur. Son épaisseur varie de 0 à 200 km selon sa composition.
Les couches de la Terre : La croûte
C'est une couche froide de roches rigides dont l'épaisseur varie de 5 à 80 km. Ensemble, la partie supérieure de l'asthénosphère et la croûte forment la lithosphère (du grec « lithos » qui signifie rocheux) qui s'étend de la surface jusqu'à environ 100 km de profondeur.