L'Ut est remplacé par le «do» que l'on connaît au XVIIIe siècle, car plus facile à chanter.
La clé d'ut : l'ut est l'ancien nom attribué au do.
Le do est la seule note de musique à avoir changé de nom. Le nom ut est cependant conservé dans les termes techniques ou théoriques. Ainsi, on parle par exemple de trompette en ut, de clé d'ut, de contre-ut pour le chant ou de concerto en ut mineur.
Quant au ut, jugé difficile à prononcer, il aurait été transformé en do par le compositeur Giovanni Maria Bononcini, en 1673, d'après la première syllabe du nom du théoricien Giovanni Battista Doni.
À retenir dans l'ordre suivant : do (C), ré (D), mi(E), fa (F), sol (G), la (A), si (B).
« Ut » a été remplacé par « do » en Italie. Il faut dire que c'est plus agréable à l'oreille. Cette syllabe est issue du mot Domine, qui signifie Dieu en latin.
En cherchant à faciliter l'apprentissage du chant pour les jeunes moines qu'il formait, il invente la «solmisation», ancêtre du solfège moderne.
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
Une main musicale
Guido d'Arezzo a aussi ajouté au début de chaque ligne une lettre clef qui indique la valeur d'intonation de la série considérée et qu'il a appelé gamma, d'où le nom de « gamme » aujourd'hui donné à son système de notation musicale.
Histoire. Articles détaillés : Histoire de la notation musicale et Ut queant laxis. Depuis Guido d'Arezzo, les notes de musique peuvent être désignées par ut, ré, mi, fa, sol, la. Cette pratique a été standardisée par les recommandations du pape Jean XIX .
C'est possible, car dans nos pays latins, les noms des notes – Do Ré Mi Fa Sol La Si – ne sont pas l'héritage des musiciens de l'Antiquité et de Boèce : ils ont été façonnés à partir de la musique vocale.
La mystérieuse origine du «Do»
Plus tard, ut a été remplacé par la syllabe do, à la diction plus aisée. Son origine exacte reste inconnue, mais do pourrait être la première syllabe du latin Domine.
Ce système de notation, utilisé en France et en Italie, a été créé à partir d'un chant religieux, au XIe siècle. La gamme, c'est même la première notion vue en cours de solfège lorsqu'on se décide (enfin) à arrêter de chanter faux : do ré mi fa sol la si do.
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Au 17e siècle, le 'Ut' est remplacé par le 'Do', en référence à la première syllabe du mot 'Domine', qui signifie 'Seigneur' en latin. Ce n'est pas pareil dans tous les pays : en Allemagne, les notes sont ainsi écrites par des lettres de l'alphabet : C-D-E-F-G-A-H-C."
C'est finalement le mathématicien flamand Simon Stevin (1548-1620) qui posera les bases de notre système tonal en proposant la division de la gamme musicale en douze demi-tons (le demi-ton étant le plus petit espace entre deux notes) tempérés de manière égale en faussant systématiquement les rapports naturels des ...
La date précise des premières écritures musicales est toutefois difficile à définir ! Une chose est sûre : les Grecs sont les premiers Européens à avoir utilisé un système de notation et les premières traces de partitions sont datées de 408 et de 405 avant J. -C.
Pour nommer les six degrés de son hexacorde, Guido d'Arezzo a utilisé ut, re, mi, fa, sol, la, les premières syllabes de chaque demi-vers d'un chant religieux latin, l'Ut queant laxis (l'hymne à saint Jean-Baptiste), dont le texte est attribué au moine et érudit italien Paul Diacre (en latin Paulus Diaconus).
La main guidonienne, ou main harmonique, est un moyen mnémotechnique de lecture à vue pour le chant en musique médiévale. Son invention est attribuée à Guido d'Arezzo, théoricien de la musique auteur de plusieurs traités.
L'histoire de Guy d'Arezzo commence aux approches de l'an Mil, entre Toscane et Romagne. Est-il né vers 995, à Talla, un village du Casentino, la haute vallée de l'Arno ? Les habitants du lieu, qui n'en doutent pas, ont transformé sa prétendue maison natale en un petit musée dédié au « père de la musique ».
Ce ton est composé de deux demi-tons, d'où la présence de la touche noire entre Do et Ré. Pareil entre Ré et Mi, Fa et Sol, Sol et La, et La et Si. Mais pourquoi pas de touche entre Mi et Fa et entre Si et Do ? Tout simplement (!?) parce que l'intervalle entre Mi et Fa et entre Si et Do n'est que d'un demi-ton.
Les noms des notes de musique dans la musique occidentale suivent deux grands systèmes selon les pays. La notation est basée soit sur les sept premières lettres d'un alphabet, soit sur les notes « do ré mi fa sol la si » inventées par Guido d'Arezzo.
Au début du Moyen-Age, tout le long de celui-ci et encore aujourd'hui dans le chant grégorien, le neume est utilisé comme notation musicale. Les neumes sont des figures mélodiques appliquées sur une syllabe, ils ne correspondent pas à des notes mais à de courts et simples mélodies.
La gamme de sol (G) Majeur est une gamme à 7 notes basée sur la tonique sol.
Si on prend la notation anglo-saxone, l'alphabet musical est l'ensemble des notes utilisées dans la musique occidentale. Il est composé de sept lettres, qui sont répétées à travers les différentes octaves. Ces lettres sont : C, D, E, F, G, A et B.