Ils ne sont pas souillés par la terre et n'ont donc pas besoin d'être lavés. La cuticule cireuse conserve ainsi son aspect brillant. --> La diminution des résidus de pesticides. Les cultures hors sol reçoivent moins de traitements phytosanitaires.
Le système hors-sol permet également d'économiser les ressources : optimisation du foncier, pas d'épuisement des sols et des nappes phréatiques, pas de gaspillage d'eau. De fait, un système de culture hors de terre permet aussi d'accélérer la croissance des végétaux grâce au contrôle de l'environnement.
L'élevage extensif, fondé sur les prairies et pâturages permanents, apporte une contribution positive à la préservation des paysages et à la pérennité des «services environnementaux», comme la protection de la biodiversité et des habitats, la séquestration de carbone et la prévention des incendies de forêt, ce en quoi ...
L'élevage est un moteur clé du développement durable de l'agriculture. Il contribue à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique.
Les cultures hors-sol utilisent des systèmes d'irrigation au goutte-à-goutte ou par brumisation, qui permettent une application plus précise et contrôlée de l'eau, évitant ainsi la sur-irrigation et la perte d'eau par évaporation ou lixiviation.
En effet, la quantité de solution nutritive apportée à la culture est supérieure à ses besoins. L'excédent, qui n'est pas recyclé, est éliminé dans l'environnement immédiat de la serre, polluant ainsi les cours d'eau et les nappes phréatiques.
Malgré les avantages offerts par cette technique de production hors-sol, il faut noter qu'elle présente quelques points négatifs. Le principal défaut, c'est qu'elle n'est pas écologique : elle engendre beaucoup de dépenses énergétiques, surtout lorsqu'on utilise la technique sous serre.
Élevage et déforestation
Dans de nombreux pays, l'élevage contribue à la déforestation car les terres boisées sont rasées soit pour en faire des zones de pâturage pour le bétail, soit pour produire des cultures (très souvent du soja) qui sont ensuite utilisées pour nourrir les animaux.
L'élevage intensif est enfin très néfaste pour la planète : il constitue la plus grosse source d'émission des gaz à effets de serre, devant le secteur des transports. Il engendre de la déforestation, pollue l'eau et les nappes phréatiques, et nécessite cinq fois plus d'eau que l'élevage traditionnel en pâture.
L'impact environnemental de l'élevage, intensif ou extensif, inclut la consommation d'eau et d'énergie, un risque de pollution de l'eau, et une substitution des forêts par des prairies destinées à l'élevage du bétail, ou des prairies par des cultures annuelles destinées à l'alimentation animale.
Élevage nomade: L'élevage nomade se caractérise par les déplacements fréquents des éleveurs et de leur troupeau en fonction de la disponibilité des ressources. Ces derniers n'ont pas de camps établis.
L'impact environnemental de l'agriculture extensive est généralement considéré comme moins important que celui de l'agriculture intensive. Elle préserve les sols, l'eau et la biodiversité, mais peut également contribuer à la déforestation et à la perte d'habitats lorsque de nouvelles terres sont défrichées.
Par définition, un élevage intensif n'est donc pas nécessairement un élevage où les animaux sont enfermés, et où l'on utilise beaucoup de produits phytosanitaires. Au contraire un élevage extensif est un élevage où la population animale et/ou la production rapportée à la surface est faible.
La culture hors sol représente aussi l'hydroponie ou culture hydroponique. C'est une culture dont les racines des plantes reposent dans un milieu reconstitué, détaché du sol. Le substrat, minéral ou organique il peut être également d'origine industrielle.
L'agriculture hors sol ou culture hydroponique, est la culture de plantes réalisée sur substrat neutre et inerte (ex: fibre de coco, billes d'argile, laine de roche etc).
La culture hors sol, appelée aussi hydroponie ou hydroculture, est sans aucun doute un espoir pour nourrir l'humanité d'ici à une cinquantaine d'années.
Déforestation et gaz à effet de serre
L'élevage intensif est responsable de la pollution des nappes phréatiques par infiltration et des eaux de surface par ruissellement, à cause essentiellement des nitrates et des phosphates issus des épandages de lisier et de fumier.
L'élevage intensif est une forme d'élevage industrialisé qui vise à augmenter fortement le rendement de cette activité, notamment en augmentant la densité d'animaux sur l'exploitation ou en s'affranchissant plus ou moins fortement du milieu environnant (confinement).
Dans un rapport appelé « Regards d'avenir sur l'élevage en France », dévoilé jeudi 16 novembre 2023, Chambres d'agriculture France dresse le constat d'un élevage en perte de vitesse et esquisse des scénarios de sortie de crise, dans un contexte de fortes attentes sociétales en matière d'environnement et de bien-être ...
L'élevage intensif des bovins nécessite deux fois plus d'énergie fossile que l'élevage en pâturage. L'élevage industriel exacerbe le changement climatique.
Il permet de fournir de la viande, de la graisse, des abats, du lait cru, des peaux, un travail de traction, du fumier, du combustible, des sous-produits et l'entretien des espaces ouverts…
Les éleveurs utilisent les déjections animales comme engrais naturel : épandues sur les cultures à la bonne dose et au bon moment pour préserver la qualité de l'eau, ce recyclage permet d'économiser des engrais minéraux et des gaz à effet de serre.
L'engrais hydroponique est l'allié de la culture hors-sol.
La culture hydroponique est différente de la culture traditionnelle sur plusieurs points. Si la culture traditionnelle est seulement possible en extérieur, la culture hors-sol peut se faire à l'extérieur comme à l'intérieur.
Un espace protégé et une maîtrise du climat
La serre assure une croissance idéale aux plants, les rend plus forts naturellement et les protège des multiples agressions extérieures, le froid, le gel, le vents, les insectes parasites, la pollution etc.