Le volume total d'emploi mobilisé par les exploitations, intégrant la main-d'œuvre saisonnière ou occasionnelle, soit 659.500 équivalents temps plein, est en baisse de 11 % en 10 ans. Selon les projections, l'agriculture pourrait perdre entre 35.000 et 72.000 équivalents temps plein d'ici 2030.
AGRICULTURE DURABLE : LE « FUTUR » A VINGT ANS.
Or, depuis 2001, les fermes laitières ont plutôt tendance à disparaître et les agriculteurs aussi. Dans ce cas au moins, il semblerait qu'il faille sortir l'agriculture de la tendance actuelle pour viser la durabilité, tant économique qu'écologique et sociale.
Selon les prévisions sur l'avenir de l'agriculture, les principaux changements porteront sur : des cultures inédites pour répondre aux nouvelles tendances alimentaires ; des solutions pour lutter contre le changement climatique; de nouvelles technologies qui pourraient bientôt devenir accessibles à tous.
La baisse de l'emploi agricole, l'agrandissement des exploitations, la motorisation et l'utilisation des engrais et des produits phytosanitaires caractérisent les transformations majeures de l'agriculture française depuis les années 1950.
Avec une production agricole estimée à 81,6 milliards d'euros en 2021, la France demeure le principal producteur européen avec près de 17% de la production totale du continent loin devant l'Allemagne et l'Italie. Pourtant, selon le rapport sénatorial, l'agriculture française poursuit sa lente érosion.
Les multiples raisons de la colère des agriculteurs
Baisse du revenu agricole, restriction de l'accès à l'eau, multiplication des normes, nouvelle épidémie, les agriculteurs exaspérés manifestent leur grogne.
Le maïs est la culture extensive d'été de référence dans les terres irriguées de France. Les rendements de cette culture sont très élevés, de l'ordre de 15 000 kg/ha en moyenne.
Comme la veille, neuf points de blocage subsistent en Île-de-France, sur les autoroutes A1, A4, A5a, A6, A10, A13, A15 et A16. L'autoroute A1 en direction de Paris est en effet bloquée à Senlis (60) et Roissy-en-France.
La France est incontestablement une puissance agricole de premier plan , représentant à elle seule près de 17 % de la production européenne.
À l'heure actuelle, il semble que les difficultés proviennent plutôt de résultats économiques insuffisants et de faibles revenus agricoles dans des catégories d'exploitations plus nombreuses qu'auparavant. Cette hypothèse schématise une évolution qui est plus complexe.
Dans le contexte des crises sanitaire et géopolitique, tirée par les prix, la production en valeur s'était accrue de 8,8 % en 2021 puis de 16,6 % en 2022. La contraction en 2023 tient à celle des prix, qui reculeraient de 3,7 % alors que les volumes progresseraient de 2,9 % (figure 4, figure 5).
Quelle agriculture en 2030 ? Pour respecter les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, la France devra moins labourer, consommer moins d'engrais azotés et plus de légumineuses, planter des haies et développer les biocarburants.
L'AGRICULTURE REGENERATIVE, OU RENEGERATRICE : RESTAURER LES CAPACITES NATURELLES DU SOL. Comme son nom l'indique, cette forme d'agriculture se démarque des autres « chapelles » de l'agriculture durable par ses objectifs et son champ d'action spécifique : la régénération des sols.
La production végétale (hors subventions) progresse globalement de 3,1 % en volume, mais les évolutions sont très différenciées selon les produits. Sous l'effet des conditions météorologiques estivales défavorables, la production de céréales est inférieure de 10,9 % en volume à celle de 2021.
· Des revenus en baisse, une pauvreté plus présente
La valeur ajoutée au coût des facteurs par actif est en baisse de 9 % en 2023, calcule l'Insee, qui évoque une « rupture » à ce niveau. Autrement dit, le revenu agricole diminue, l'inflation aggravant la situation.
L'agriculture bio et locale pourra nourrir l'Europe en 2050, selon une étude scientifique. L'Europe pourra nourrir sa population par l'agriculture biologique et locale en 2050, selon une étude scientifique. Il faudra pour cela consommer moins de produits carnés et mieux agencer culture et élevage.
Le Gers, l'un des départements les plus agricoles et les plus âgés de province. Le Gers fait partie des territoires à la fois ruraux, agricoles et âgés, selon la typologie des 88 départements de province. Le chômage y est moins présent que dans de nombreux autres départements.
La Bretagne est leader en matière de production, pour les porcs (56% de la production française), les œufs (37%), les poulets (32%), le lait (23%) et les veaux (19%).
Les 4 points forts de l'agriculture française : · La France est le premier producteur de blé, de maïs, la France représente ¼ de la production de l'UE. · La France est le premier producteur de viande bovine, ¼ de la production de l'UE et 2ème producteur de lait derrière l'Allemagne.
La France est le premier pays agricole de l'Union européenne (UE) avec 18 % de la production agricole européenne en valeur (hors services agricoles et activités secondaires) en 2015. Viennent ensuite l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le RoyaumeUni, les Pays-Bas et la Pologne.
C'est la plus grande ferme de France ! Découvrons le salon de l'agriculture à travers les yeux d'une famille de Mosellans. Le salon de l'agriculture devrait accueillir cette année près de 600 000 visiteurs.
« Aujourd'hui, les faillites d'exploitations sont liées à des problèmes de pilotage économique, mais aussi de valorisation de la production, rappelle Olivier Augeraud, expert-comptable consultant.
Concernant les exploitations de petite taille, environ 180 000 génèrent un revenu inférieur à 25 000 euros. Pour les fermes de taille moyenne, environ 145 000 d'entre elles affichent un chiffre d'affaires inférieur à 100 000 euros. Enfin, les “grandes” exploitations génèrent un revenu supérieur à 100 000 euros.
Apiculture et héliciculture. Parmi les activités de production qui ont gagné en importance ces dernières années figurent celles liées à l'élevage des abeilles et des escargots.
Le revenu mensuel moyen est plus élevé pour la production végétale, du simple au double par rapport à l'élevage : par exemple, toujours en 2021, un arboriculteur a touché en moyenne 2.440 euros par mois, un viticulteur 2.760 euros.