Les jeunes subissent aujourd'hui les effets des régressions en matière de protection sociale, d'éducation et de formation. Les réformes sur l'orientation des élèves ont accentué les inégalités. Crise sanitaire, confinement et cours à distance n'ont fait qu'empirer la situation.
Des jeunes plutôt optimistes
Leur optimisme concerne plus leur capacité à s'orienter vers les études qui les intéressent et à les mener à bien (+ de 80 %). Les jeunes interrogés sont moins sûrs, en revanche, de pouvoir trouver un emploi qui les intéresse (55 %).
Quels sont les problèmes sociaux courants chez les jeunes ? Les problèmes sociaux courants chez les jeunes incluent la discrimination, l'injustice, la pauvreté, l'itinérance, la violence, l'exploitation dans le travail des enfants et les mariages forcés.
Les enjeux qui préoccupent le plus les répondants sont l'environnement et le système éducatif, dans cet ordre. Les 25-39 ans apparaissent comme les plus soucieux de l'environnement (76 %). Ce sont aussi eux qui, majoritairement, considèrent que "le capitalisme est incompatible avec l'écologie" (81%).
Alors, qu'est-ce qui tue la vie de la jeunesse aujourd'hui ? Trois noms apparaissent nettement : Le sexe, la drogue et l'alcool !
Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
L'isolement social est souvent le résultat d'un enchaînement d'événements, parfois dès l'enfance. Parmi les nombreux facteurs qui semblent favoriser la solitude figurent le départ du domicile parental, l'absence de relation amoureuse, les mauvaises conditions de logement ou de moyens de transports, la mauvaise santé.
Développement émotionnel
Les jeunes sont plus sensibles aux pressions sociales, y compris le désir de se conformer aux attentes et d'être perçus comme compétents et indépendants; cela peut conduire à adopter des comportements professionnels à risque.
Paresseux, égoïstes, intolérants, c'est ainsi que les Français considèrent les jeunes d'aujourd'hui, selon un sondage publié hier dans le journal le Monde. Un regard sévère qui creuse un peu plus la fracture générationnelle.
Vers treize ans, au moment de la puberté, la fabrication de mélatonine, hormone favorisant l'endormissement, est décalée dans le temps et peut provoquer des troubles du sommeil. Ce décalage incite ton adolescent à ne pas dormir, et donc à se coucher (beaucoup) plus tard.
Au premier rang des activités ou causes que les 18-30 ans souhaitent défendre figure le sport (22%). Viennent ensuite la santé et l'environnement (20%), la jeunesse et l'éducation (19%), la culture, le domaine social ou encore la paix dans le monde (15%).
Drogues, piqûres, virus... : l'insécurité comme principal argument. L'arrivée de la pandémie de Covid-19 en 2020 a également donné une autre raison aux jeunes de ne plus vouloir sortir en boîte de nuit : la peur et l'anxiété à l'idée d'être enfermé dans un endroit clos avec des dizaines d'inconnus.
Entre 15 et 24 ans, les jeunes hommes sont plus souvent NEET que les jeunes femmes (11,4 %, contre 9,7 % en 2021). Ils sortent en moyenne plus précocement du système scolaire et se trouvent donc à ces âges plus souvent en emploi, mais aussi plus souvent au chômage.
Réponse : Les sujets de discussion les plus populaires auprès des jeunes sont ceux qui concernent leur quotidien, leur scolarité, leur avenir, et tout ce qui touche à leur vie personnelle et professionnelle. Les jeunes aiment également discuter de sujets qui les passionnent, comme la musique, le sport, la mode, etc.
La jeunesse représente une force vive, elle est riche des aspirations propres à ce moment de l'existence. Mais aujourd'hui encore, des conditions de vie précaires (chômage, exclusion, pauvreté, particulièrement nuisibles aux jeunes défavorisés) gâchent ce potentiel et cette énergie.
Principaux problèmes de santé De nombreux traumatismes non intentionnels, tels que les accidents de la route et les noyades, sont la principale cause de décès et de handicap chez les adolescents. En 2019, 115 000 adolescents (10-19 ans) (en anglais) sont décédés dans un accident de la route.
«L'alimentation moins traditionnelle et plus globalisée, le fait de ne pas avoir le temps pour cuisiner, de passer plus de temps devant des écrans et ne pas faire beaucoup d'activité physique naturelle», sont les facteurs qui jouent dans cette équation. Et les confinements liés au Covid-19 n'ont pas aidé.
La mode vestimentaire est un moyen pour les adolescents d'exprimer leur statut social, de rejoindre une communauté ou d'appartenir à un groupe. L'adolescent tente de démontrer sa personnalité ou de l'extérioriser à travers son style vestimentaire.
Pourquoi s'enferme-t-il dans sa chambre ? Passer du temps dans sa chambre est normal pour un adolescent. Il se retrouve dans son univers, une sorte de petite bulle dans laquelle il se sent bien. Il aime passer du temps seul, à une période où il se pose beaucoup de questions sur lui-même.
Le manque de discernement
L'un des facteurs les plus importants qui contribuent à ce manque de respect et cette grossièreté est le manque de prise de conscience des adolescents face à la manière dont les gens peuvent réagir ou le sentiment que les autres personnes peuvent ressentir face à leur comportement.
La solitude peut provoquer des sentiments d'anxiété, d'isolement et de peur. Les causes de la solitude sont multiples. L'une des principales causes est la démographie simple – à mesure que les gens vieillissent, ils deviennent souvent moins sociaux et ont moins d'occasions de rencontrer de nouvelles personnes.
Concernant leurs choix, les 7-19 ans « lisent plus qu'avant des BD, mangas, comics (73%), quand les 20-25 ans privilégient encore les romans (58%) ». Moments de plaisir et de douceur partagés autour d'un livre dans une crèche d'Auteuil Petite Enfance (APE).
L'enquête Ipsos sur les jeunes Français et la lecture indique ainsi que les 7-19 ans lisent 13 minutes de plus qu'en 2016, mais qu'ils passent moins de temps à lire (3h14 par jour en moyenne) que sur les écrans (3h50 par jour en moyenne).
Conjuguer la lecture avec d'autres centres d'intérêts ; s'initier avec les livres audio voire lire à voix haute le soir ; ne plus penser la lecture comme une simple injonction éducative ; se rendre en librairie…