L'autonomie de la volonté est pour Kant le principe suprême de la morale.
La liberté, dit Kant, est le « suprême degré de la vie » (233), le « principe intérieur du monde (408), une « valeur intrinsèque du monde » (233) et cela dans la mesure où c'est grâce à la liberté qu'il est possible à l'homme de poser des fins.
Si Aristote rejette l'idée d'un Bien en soi unique et général, il ne rejette en rien l'idée d'un Bien suprême. C'est celui en vue duquel on fait tout le reste 1, le dernier terme de la série des fins. C'est celui que nous cherchons pour lui-même et pas pour autre chose. Comme on l'a vu, il s'agit du bonheur.
Le souverain bien doit, en effet, être conçu sans référence au bonheur, en tant que Tout produit par l'idée de monde éthique, dont la liberté est voie d'accès. Mais sur cette idée de monde ne peuvent se fonder ni la foi en l'existence de Dieu, ni l'immortalité de l'âme [2]
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Kant prend la défense de la raison et de la pensée comme principes de l'action humaine. Il aborde ainsi différentes thématiques : la liberté, le bonheur, la justice, le droit, l'idée républicaine. La première partie traite de la morale. La seule action moralement bonne l'est dans sa forme.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
Le thème de texte est l'autonomie de la réflexion de l'homme adulte. Kant s'efforce de résoudre le problème suivant : comment se fait-il que les hommes ne se servent pas de leur raison de manière autonome alors qu'ils sont depuis longtemps en âge de le faire.
Ce sont les maximes suivantes : 1. Penser par soi- même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
Un bien est une chose utilisable pour combler un besoin fondamental ou un désir. Entendu le plus souvent comme étant une chose concrète et physiquement tangible, il se différencie du service qui par opposition est dit « intangible ».
Biens inférieurs, biens normaux et biens supérieurs
Cette classification élaborée par l'économiste allemand Ernst Engel (1821-1896) résulte de l'analyse des variations de la demande en un bien en fonction du niveau des revenus.
Le bonheur, finalité suprême, selon Aristote
Pour Aristote, la vie d'un homme ne consiste pas simplement à vivre, comme les plantes et les animaux mais à vivre en vue d'une fin. Cette fin, que les philosophes nomment « le souverain bien » est ce qu'on l'entend communément par bonheur.
C'est donc une analytique de la forme de l'entendement et de la raison. Elle s'appelle aussi, à juste titre, logique de la vérité, parce qu'elle contient les règles nécessaires de toute vérité (formelle), sans lesquelles notre connaissance n'est pas vraie, considérée en elle-même, indépendamment des objets.
Attitude empreinte de réserve, de gravité, inspirée par la noblesse des sentiments ou par le désir de respectabilité ; sentiment que quelqu'un a de sa valeur : Refuser par dignité de répondre à des insultes par des insultes.
Pour Emmanuel Kant, la conscience morale réside dans une loi universelle que tout être humain se donne à lui-même. Il fait reposer cette conscience morale sur des impératifs catégoriques universels. Selon Kant, la morale repose sur des impératifs catégoriques qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire.
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.
"Des pensées sans contenu sont vides, des intuitions sans concepts, aveugles." "Les Lumières, c'est la sortie de l'homme hors de l'état de tutelle dont il est lui-même responsable. L'état de tutelle est l'incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d'un autre [...] Sapere Aude !
« Sapere aude » ! Ose penser par toi-même – telle est sa maxime. Sapere aude ! Il y a là une formule suffisante s'il s'agit, défensivement, de marquer la nécessité de l'indépendance à l'égard des autorités théologico-politiques.
Kant distingue deux types d'impératifs. Un impératif peut être hypothétique ou catégorique. L'impératif catégorique (ou apodictique) correspond à ce qui doit être fait inconditionnellement.
La culture morale doit se fonder sur des maximes, non sur une discipline. Celle-ci empêche les défauts, celle-là forme la façon de penser. On doit faire en sorte que l'entant s'accoutume à agir d'après des maximes et non d'après certains mobiles.
« Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle ; agis de telle sorte que tu traites toujours l'humanité en toi-même et en autrui comme une fin et jamais comme un moyen ; agis comme si tu étais à la fois législateur et sujet dans la république des volontés ...
Kant assimile liberté et moralité : « Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont par conséquent une seule et même chose ». Kant nous dit donc que nous sommes libres uniquement quand nous agissons moralement, c'est-à-dire indépendamment de toute inclination sensible.
En somme, Kant critique le rationalisme classique ou dogmatique parce qu'il prétend connaître plus de choses qu'on ne peut en connaître par la seule raison mais il critique également l'empirisme sceptique parce qu'il soutient, au contraire, mais à tort, qu'on ne peut rien connaître du tout.