Les troubles du stress post-traumatique (TSPT) sont des troubles psychiatriques qui surviennent après un événement traumatisant. Ils se traduisent par une souffrance morale et des complications physiques qui altèrent profondément la vie personnelle, sociale et professionnelle.
Cause du stress post-traumatique
La cause est une exposition à un événement particulièrement traumatisant. En général, il s'agit de situations dans lesquelles la personne a risqué la mort ou a été blessée (guerre, attentat, accident de voiture, violence conjugale…).
Le traitement du syndrome de stress post-traumatique fait appel aux thérapies comportementales et cognitives, à l'EMDR, une technique de désensibilisation et de reprogrammation par les mouvements oculaires mise au point dans les années 1980 aux Etats-Unis, à l'hypnose ou à la sophrologie.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
III/ Reconnaître un PTSD / TSPT. Le diagnostic sera posé par un médecin / psychiatre. Il comprend plusieurs syndromes apparaissant au moins 1 mois après le traumatisme. Outre l'angoisse, on observe plusieurs syndromes.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
Elle peut éprouver des sentiments accablants de détresse, de peur et d'impuissance. Les événements traumatisants qui surviennent pendant l'enfance peuvent modifier le fonctionnement du cerveau et du corps. Les traumatismes peuvent affecter les émotions, la mémoire, la pensée, la perception de soi et les relations.
Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d'appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.
Les symptômes les plus typiques du SPT sont les cauchemars, les reviviscences diurnes où se rejoue la scène traumatique. Ils peuvent être accompagnés d'autres signes : angoisse, dépression, troubles du comportement.
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient (Hans Selye, 1954, 22-5). Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
Les souvenirs refoulés peuvent vous revenir de diverses façons, y compris par un déclencheur, des cauchemars, des flashbacks, des souvenirs corporels ou des symptômes somatiques. Cela peut entraîner un sentiment de déni, de honte, de culpabilité, de colère, de blessure, de tristesse, d'engourdissement, etc.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
D'abord il s'agit de prendre conscience de son état émotionnel, de le ressentir et de l'accepter. Ce travail de conscience de soi et d'écoute de l'intérieur est la première étape nécessaire à l'identification de ses besoins non satisfaits et à la démarche de changement.
Une personne qui souffre de burn-out est disposée à travailler, mais elle n'en a pas l'énergie. Dans le cas d'une dépression, la personne a de l'énergie, mais elle n'a pas envie de travailler. Une personne qui souffre de burn-out est active le matin, mais apathique l'après-midi.
Les personnes qui ont vécu un traumatisme psychique gardent une trace des événements dans leur psychisme, comme une cicatrice, laquelle est susceptible de se rouvrir plus tard dans la vie, par exemple sous l'effet d'un autre événement douloureux, ou d'un anniversaire.
Trois aspects des troubles sont mesurés par cet outil : la répétition (ré-expérience / reviviscence), l'évitement, l'hyperactivité neurovégétative (hypervigilence).
Les blessures émotionnelles dominantes sont associées à cinq sentiments, soit : la trahison, l'abandon, l'humiliation, le rejet et l'injustice. Des sentiments que l'on peut traîner, sans le savoir, depuis l'enfance. Selon les auteures, elles estiment que ces blessures peuvent prendre forme entre l'âge de 0 à 7 ans.