La guerre a coûté plus de 1500 milliards de dollars. Les économies européennes ont été ruinées et endettées. Des infrastructures comme les usines, les réseaux de transports, les hôtels, les champs de culture, les hôpitaux, ..., ont été détruites.
Cela a eu pour conséquence une hausse du niveau général des prix dans de nombreux pays (en France, le taux d'inflation était proche de 50% entre 1945 et 1948) et un affaiblissement des finances publiques du fait de la croissance de la dette. Par ailleurs, à l'issue du conflit, l'ensemble de la société se transforme.
Le bilan humain de la guerre 14-18 est lourd. Au lendemain de l'armistice du 18 novembre 1918, près de 20 millions de personnes sont mortes, dont près de 10 millions de soldats et près de 9 millions de civils. Durant les quatre ans du conflit, ce sont près de 60 millions d'hommes qui ont pris les armes.
L'expansionnisme de plus en plus affiché des puissances de l'Axe (Allemagne, Italie et Japon) et l'échec de la Société des Nations sont les principales causes de la seconde guerre mondiale.
Les pertes anglaises (colonies comprises) s'élèvent à 1,2 million de tués. Cette saignée s'accompagne d'un déficit des naissances considérable. Le déficit allemand s'élève à 5 436 000, le déficit français à 3 074 000, le déficit russe est le plus élevé et atteint 26 millions.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
Ce sont eux qui ont libéré l'Europe. Officiellement, les États-Unis, l'URSS, la Grande-Bretagne, la France et la Chine sont les vainqueurs de la seconde guerre mondiale. Dans les faits, seuls les deux premiers pays exercent une autorité.
a) Des pertes humaines considérables
On estime à près de 60 millions le nombre des morts du second conflit mondial, soit quatre à cinq fois plus que la guerre de 1914-1918. Parmi ces victimes, la moitié environ sont des civils. L'URSS a perdu 10 % de sa population : 8 600 000 soldats mais aussi 12 millions de civils.
L'envolée de l'inflation inquiète beaucoup Le Soir : «L'inflation mange d'un côté le pouvoir d'achat, ... et de l'autre, elle nuit à la compétitivité des entreprises. Avec pour résultat potentiel, à terme, un ralentissement de l'économie et des pertes d'emploi.
En effet, près de 1 710 villes et plus de 70 000 villages, 32 000 entreprises industrielles, 100 000 fermes collectives et étatiques, 4 700 000 maisons, 127 000 écoles, universités et bibliothèques publiques ont été détruits. Dans l'ensemble, les pertes matérielles ont été estimées à 600 milliards d'euros.
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
Outre les 2,5 millions d'immeubles détruits ou endommagés, il faut également reconstruire plus de 10 000 ponts routiers et fluviaux, 2 000 ouvrages d'art (tunnels, viaducs, ponts ferroviaires), 20 000 km de voies ferrées, 115 gares.
L'Europe est en ruine et en proie à la confusion la plus totale: usines et voies de communication détruites, échanges commerciaux traditionnels rompus, disparition du cheptel, pénuries de matières premières et de biens de consommation.
La guerre économique vise à produire ou vendre plus que l'autre, la guerre tout court à dominer des gens ou des territoires pour y établir une autorité durable (au moins celle d'un traité entre belligérants, au plus celle du vainqueur qui remplace l'autorité politique du vaincu).
Introduction - La seconde guerre mondiale
Ce conflit, qui débuta avec l'invasion allemande de la Pologne, est d'abord européen : le 3 septembre 1939, la France et la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne nazie, dirigée par Hitler.
Cette offensive militaire sur le sol ukrainien fait suite à l'annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass en 2014, ayant constitué des atteintes à l'intégrité territoriale d'un État issu de la dislocation de l'URSS.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
L'origine du conflit remonte au 21 novembre 2013 , à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
Le conflit a fait plus de 9 millions de morts et disparus (1,4 million pour la France), plus de 21 millions de blessés (4 millions en France). Chiffres terrifiants. En moyenne, 900 jeunes Français mouraient chaque jour sur les champs de bataille.
L'Europe ruinée, meurtrie, déchirée. Lorsque la guerre s'achève le 8 mai 1945, l'Europe n'est plus que ruines. La production industrielle est considérablement réduite ; en Occident, elle a diminué de 50 % par rapport à 1939 ; en Europe centrale la chute atteint les deux tiers.
Après l'Anschluss et le démembrement de la Tchécoslovaquie, la Pologne constitue la cible suivante d'Hitler dans sa volonté de réviser le traité de Versailles (supprimer le couloir de Dantzig et rattacher la Prusse orientale) et de construire une "Grande allemagne" (agrandie vers l'Est).
L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. En réponse à l'agression allemande, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne nazie.
Philippe Pétain (1856-1951) : « vainqueur de Verdun », (en 1916) maréchal de France, il devient chef du gouvernement en juin 1940 puis chef de l'« État français ». Il signe l'armistice et impose le régime de Vichy, qui collabore avec les Allemands.