Le conte est un récit court (en prose ou en vers), un récit de faits qui pose un regard sur la réalité par le biais du merveilleux ou du fantastique. Le conte est généralement destiné à distraire, à instruire en amusant.
Les contes et histoires permettent de développer le vocabulaire des enfants mais aussi leur capacité à mettre des mots sur les choses. La parole permet de nommer, décrire et communiquer sur l'environnement qui nous entoure. Les contes permettent de faire prendre conscience aux enfants de la puissance des mots.
Un conte moral est une histoire imaginaire qui transmet une morale : sa conclusion est présentée comme une vérité générale, un exemple à suivre, un modèle à garder en mémoire. Il s'adresse à la communauté et vise à instruire le lecteur, en lui indiquant le bien et le mal.
Le conte, comme la fable, divertit et instruit. Sa fonction éducative peut prendre des formes diverses : délivrer une leçon de vie fondée sur des valeurs morales, alimenter l'imagination, expliquer une particularité du monde tout en permettant aux enfants de s'identifier aux personnages types dès leur plus jeune âge.
Un conte est une histoire qui se transmet de bouche à oreille. Dans tous les pays du monde, cette tradition orale fait partie de la mémoire collective. Au fil du temps, ces contes traditionnels sont devenus des textes littéraires, rédigés par des écrivains. Structure d'un conte et fonction des personnages.
« Il était une fois » est une expression qui, dans la tradition populaire, introduit un conte. Elle renvoie à un passé ancien non défini et à l'univers du merveilleux.
Le genre littéraire du conte appartient à la famille littéraire des récits. Il est à l'origine issu des contes de tradition orales qui ont fait l'objet, depuis la Renaissance, de collectages et réécritures partielles ou totales par des écrivains.
Les contes délivrent un message universel
En s'inspirant de la réalité, et “tout en divertissant l'enfant, le conte l'éclaire sur lui-même et favorise le développement de sa personnalité”, nous rappelle Bruno Bettelheim, pédagogue et psychologue américain (auteur de Psychanalyse des contes de fées).
Le conte littéraire dérive directement du conte populaire, mais à la différence de ce dernier qui appartient à la littérature orale et reste le plus souvent anonyme, il est le fruit d'une véritable création littéraire et peut donc être facilement rattaché à un auteur, à une époque ou encore à mouvement.
La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
Notre vie morale consiste, à la base, en une préoccupation pour la distinction entre le bien et le mal. Elle est faite de sentiments et de jugements, de même que des standards auxquels ils se rapportent et des actions qu'ils motivent.
Le conte merveilleux est un récit court, imaginaire, qui se déroule dans un monde où l'irréel ne surprend pas les personnages. Des phénomènes ou personnages irréels, magiques, interviennent alors : fées, lutins, ogres et sirènes peuplent ainsi les contes merveilleux.
Le conte dispense une morale, mais c'est là une vision bien restrictive que nous avons du conte car en réalité il fait bien plus ! Le point fort du conte est qu'il divertit tout en donnant une leçon, double avantages qui fait une caractéristique essentielle du conte.
On appelle conteur ou conteuse, celui qui raconte oralement une histoire sans support autre que ses connaissances, son imaginaire et ses talents d'improvisation.
On peut donc dire que Perrault souhaite par là “docere et placere” (“instruire et plaire”), de la même manière que Jean de la Fontaine.
Les Aventures d'Alice au pays des merveilles (1865)
Selon cette théorie, les contes dériveraient de mythes cosmologiques aryens, nés à l'ère préhistorique en Inde, berceau supposé du peuple indo-européen.
Le mot conte vient du verbe conter , qui lui-même vient du latin computare , dont le sens général est « énumérer, dresser une liste ». Au Moyen Âge, le verbe conter avait à la fois le sens de « calculer » et celui de « narrer, relater ».
Le schéma narratif d'un conte est le suivant : Une situation initiale malheureuse. L'élément déclencheur de l'action. Les péripéties.
Résumé sur écrire un conte
Tu commences par « Il était une fois » et ensuite tu parles de ton personnage principal, puis il y a un problème, il se passe quelque chose. Tu écris toutes les aventures de ton héros ou de ton héroïne. À la fin, ton personnage a réglé le problème et tu termines ton histoire.
conte. ➢ Le conte doit contenir 3 parties : • La situation initiale et l'élément perturbateur • Les péripéties • La solution et situation finale. Tu peux commencer par décrire les enfants (cheveux, corps), leurs habits, leurs positions et imaginer ce qu'ils font.
Le conte est un moyen de divertissement, de distraction, de partage des idées, autrement dit, un moyen de didactique, donc d'édification de la personne humaine. A ce titre, son énonciation intervient à chaque fois que le besoin de se distraire ou d'enseigner se fait sentir.
La justice, la loyauté, la générosité et la responsabilité individuelle sont des idéaux supérieurs auxquels on croit important d'obéir : ce sont des valeurs morales. De même, « ne pas faire aux autres ce qu'on ne veut pas qu'ils nous fassent » est une règle que plusieurs trouvent fondamentale.