Dessin polémique, la caricature ne cherche pas toujours à déclencher le rire, mais elle déforme, parodie, raille, ridiculise, dénonce une situation ou le comportement d'une personne ou d'un groupe social. Ses trois fonctions de base sont : exagérer, défigurer, accuser.
1. Représentation grotesque, en dessin, en peinture, etc., obtenue par l'exagération et la déformation des traits caractéristiques du visage ou des proportions du corps, dans une intention satirique. 2. Image infidèle et laide, reproduction déformée de la réalité : Ce compte-rendu est une caricature de ce que j'ai dit.
Une caricature est un portrait peint, dessiné ou modelé qui amplifie certains aspects d'un sujet. Souvent humoristique, la caricature est un type de satire graphique quand elle charge des aspects ridicules ou déplaisants.
La caricature permet de s'adresser à un public de personnes non lettrées et de saisir plus rapidement qu'un texte les enjeux d'un débat politique car il renvoie à une situation par la mobilisation d'un certains nombres de codes, de procédés, de stéréotypes et de représentations qui doivent être décodés.
En évitant une sacralisation excessive du pouvoir, elle permet au corps social de « respirer », de prendre de la distance par rapport aux multiples conformismes qui le guettent et aux représentants politiques qui risquent toujours de céder à la tentation intime du pouvoir : dominer l'autre.
Censure et politique
Les rois et hauts personnages politiques ont été les principales cibles des caricatures dans l'histoire. Entre le début de l'imprimerie et la loi de 1881 sur la liberté de la presse, les caricaturistes sont confrontés à la censure pour leurs dessins provocateurs.
Étape 3 – Analyser la caricature Une caricature doit être facilement et rapidement comprise. Il faut analyser sa composition et interpréter son message. Les éléments dessinés ne sont pas choisis au hasard : expliquer leur rôle, la façon dont l'auteur les met en relation, ceux qui sont mis en valeur.
Cependant, la caricature reste un art auquel bon nombre de dessinateurs s'adonnent dans les journaux. Dans ce contexte, elle tourne généralement le sujet représenté en ridicule en s'attardant sur ses aspects les moins sympathiques.
La caricature se fonde sur l'exagération, du trait ou de la situation, pour faire rire, pour se moquer. Elle doit cependant permettre une identification immédiate du personnage (comme un portrait). Procédé : déformation, amplification, exagération.
caricaturiste n. Dessinateur qui fait des caricatures.
Il se signale comme témoin de la scène mais, en se représentant lui-même, il revendique être l'auteur de l'œuvre, ce qui est encore rare pour l'époque. Ce geste n'est pas dénué d'une certaine ironie. En effet, l'artiste apparaît en effet minuscule au regard de ses commanditaires.
Outre la transmission des connaissances, l'imprimerie facilite et accélère la diffusion de l'information, celle officielle bien sûr, mais également celle interdite, au travers de nombreux pamphlets et autres images satiriques.
Caricature et satire se sont développées grâce à l'existence d'un espace public démocratique. La liberté d'expression qui le caractérise permet de voir éclore de nouvelles modalités de contestation des puissants, des façons de penser ou des mœurs.
Représentation déformante de la réalité. Synonyme : charge, imitation, parodie, pastiche, simulacre.
Naissance de la caricature
Le traitement déformé de la physionomie s'inscrit dans la tradition de la satire et on peut faire remonter le procédé à certains portraits de l'Égypte antique, à certaines représentations sur des vases grecs, aux graffitis couvrant les murs des maisons pompéiennes.
Une caricature est un dessin satirique qui est une vision subjective volontairement déformée et exagérée d'un personnage ou d'une situation. Jamais neutre, elle traduit l'opinion et l'objectif, souvent politique, de l'auteur. Ses buts sont multiples : faire rire, faire réfléchir et faire réagir.
CARICATURISTE, subst. Dessinateur ou peintre qui fait des caricatures*.
C'est pourtant au cours de cette période que le mot "caricature" apparaît. Hérité du latin populaire "caricare" qui signifie "charger" et dont la première occurrence nous vient de Bologne, à la moitié du XVIIe siècle, en 1646, dans un recueil de gravures d'après des dessins d'un certain Annibale Carrache.
La Bibliothèque nationale de France célèbre Daumier (1808-1879), le père de la caricature, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'artiste.
Destinée à amuser (tonalité comique) autant qu'à provoquer et faire réfléchir son public (tonalité polémique), la caricature est un mode d'expression équivoque qui rappelle la satire littéraire.
Les caricatures sont le plus souvent des dessins qui grossissent les traits ou les défauts d'une personne. Et d'ailleurs, le mot caricature vient du verbe italien caricare qui veut dire « forcer », « exagérer ».
La diffamation, est définie à l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 comme « Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».
La caricature en France a connu son premier essor au 18e siècle, à partir duquel son développement s'enchevêtre fréquemment, mais non exclusivement, avec celui du dessin de presse en France. Au 17e siècle, la caricature existe en France, mais la censure exercée par le pouvoir royal limite sa production.