La Chine a engagé dans ce but un énorme effort pour développer la première marine du monde.
En août 2018 , le Congrès américain adopte la loi de défense nationale (NDAA), qui fait de la Chine et de la lutte pour « contrer son influence » la « priorité des États-Unis qui nécessite l'intégration de multiples éléments, notamment diplomatiques, économiques, militaires, et de renseignement ».
Trump a lancé cette guerre pour lutter contre le déficit commercial de son pays par rapport à la Chine. Dans le cadre de leurs relations commerciales avec ce pays, les responsables américains jugent, en effet, que la valeur des exportations est largement inférieure à celles des importations.
La Chine a besoin, pour se développer, d'échanges avec l'Amérique, de coopération et d'aide américaine dans la plupart des domaines. Elle craint toujours, en même temps, que les États-Unis ne veuillent limiter son progrès et contenir son expansion. Une tendance en ce sens existe, naturellement, aux États-Unis.
Face aux Etats-Unis, seule la Chine apparaît comme un pouvoir unifié concurrent. Tant la Chine que les Etats-Unis ont une conscience aiguë de cet état de choses. La relation qui lie les deux puissances du Pacifique est lourde de fascination, admiration, méfiance...
Trois priorités stratégiques sont au centre des préoccupations des responsables chinois : le développement économique, la stabilisation et la sécurisation de la périphérie, et la transformation de l'ordre international tel qu'il fut défini à la fin de la Seconde Guerre mondiale par les puissances occidentales.
Le déficit commercial bilatéral le plus important des États-Unis est de loin celui avec la Chine. En 2017, les États-Unis ont maintenu un déficit commercial de 375 milliards de dollars avec la Chine, soit trois fois le déficit qu'il avait enregistré lors de son entrée dans l'Organisation mondiale du commerce en 2002.
La Chine est devenue la deuxième puissance économique mondiale, derrière les États-Unis, devant le Japon et l'Union européenne.
Atlantico : La détention de la dette publique américaine par la Chine diminue et passe sous la barre des 1 000 milliards de dollars. Pourquoi la Chine réduit-elle ses avoirs en bons du Trésor américain ?
La démarche chinoise, qui s'est édifiée peu à peu, est désignée aujourd'hui par son objectif : « construire une société de petite prospérité généralisée (quanmian jianshe xiaokang shehui) ».
Elle participe au Forum économique Asie-Pacifique (APEC), à la Rencontre Europe-Asie (ASEM), aux rencontres ASEAN + 3, au groupe de Shanghai sur l'Asie centrale, et bien sûr au sommet de l'Asie de l'Est, dont la première édition s'est tenue fin 2005.
Selon le politologue Lanxin Xiang, la formule reflèterait trois objectifs : « Restaurer la gloire passée de la Chine et de l'État, rappeler le désir séculaire d'une Chine moderne, riche et puissante qu'ont eu tous les empereurs, enfin rendre les Chinois fiers et heureux, afin de maintenir la stabilité sociale ».
Aujourd'hui, les superpuissances potentielles sont la Chine, l'Inde et la Russie. Les grandes puissances sont le Japon, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et l'Italie.
Les États-Unis sont la première économie mondiale devant la Chine et le Japon. En 2020, le produit intérieur brut (PIB) américain était de 20 937 milliards de dollars. Celui de la Chine était de 14 723 milliards de dollars et celui du Japon de 5 065 milliards de dollars.
Le pays affiche une dette très élevée. En pourcentage du PIB, elle est passée de 141 % du PIB en 2008 à 300 % en 2019. La Chine pâtit aussi d'un déclin démographique, qui a déjà un impact sur sa population active, selon une analyse publiée dans Le Monde (Patrick Artus : quand la Chine s'endormira).
1Pour la Chine, plus que pour toute autre nation peut-être, la relation avec les États-Unis est primordiale. Première puissance économique, politique et militaire du monde, unique superpuissance depuis la fin de la guerre froide, l'Amérique constitue pour de nombreux Chinois à la fois un modèle et un rival évidents.
Depuis vingt-cinq ans, la politique internationale de la Chine est ainsi dictée par ses priorités intérieures, le développement et les réformes économiques. Ces objectifs, pour être menés à bien, requièrent un environnement mondial stable et un climat international coopératif.
Pour faire face à ses besoins croissants, la Chine utilise plusieurs sources d'énergie qu'elle produit et importe : Le charbon est la première source d'énergie primaire consommée en Chine. La Chine est le premier importateur, producteur et consommateur (50% de la consommation mondiale) de charbon au monde.
Arthur Zimmerman propose aux Mexicains une alliance contre les États-Unis. Il leur propose de recouvrer le Texas, le Nouveau-Mexique et l'Arizona. Après cette provocation, le Congrès vote, le 6 avril 1917, en faveur de la guerre à 373 voix contre 50. Les États-Unis s'engagent donc dans la Grande Guerre.
La Chine ne fut pas un des fronts importants de la Deuxième Guerre mondiale. Toutefois, la plus grande partie de l'armée japonaise y était occupée à y maintenir l'ordre et cela limita l'action du Japon dans sa guerre contre les Alliés.
La révolution américaine créa un nouvel État, une république fédérale dotée de nouvelles institutions. Elle fit émerger une nation américaine distincte du peuple britannique, avec ses symboles et ses mythes fondateurs. Elle eut un retentissement important en Europe, notamment en France.
À cause de la politique "Zéro Covid" pratiquée par les autorités, les championnats se déroulent depuis 2020 en quasi confinement.
Zhou Enlai (ministre des Affaires étrangères) participe à la conférence de Bandung en 1955. La Chine y apparaît comme un des leaders du tiers-monde. Elle soutient des pays qui reçoivent des aides comme la Somalie et la Guinée, mais également des pays qui suivent son modèle politique comme la Tanzanie et l'Albanie.
Les États-Unis restent en tête du classement des plus grandes puissances mondiales. Avec une armée de 1.4 million de soldats actifs et 440 000 réservistes, un budget de 770 milliards de dollars et 5 550 ogives nucléaires, ils demeurent la plus grande force armée de la planète.
Ce graphique présente le classement des pays les moins endettés dans le monde en 2021, en part du Produit intérieur brut (PIB). Selon le source, le Brunei était le pays les moins endettés au monde, avec un niveau d'endettement d'un peu plus de 1,77 % de son produit intérieur brut.