Le but de la psychanalyse est, selon Freud, de rendre l'inconscient conscient, de pouvoir aimer et de travailler. On peut dire aussi de conquérir un plus grand degré de liberté par rapport aux déterminismes inconscients dans les relations avec soi-même et avec les autres.
Les grands principes clés de la psychanalyse sont : l'inconscient, le complexe d'Œdipe, l'interprétation du transfert, la levée du refoulement, l'analyse des résistances et l'émergence du désir. La psychanalyse fonctionne sur le principe des libres associations de l'analysant.
La psychanalyse à l'université sert donc la formation, l'introduction dans les troubles psychopathologiques – l'objet de l'étude de la psychiatrie – et l'investigation des processus psychiques et intellectuels pouvant s'appliquée également dans des domaines d'autres disciplines que les troubles psychiques (l'art, la ...
La psychanalyse s'occupe de patients qui ont une vraie souffrance, mais aussi de ceux qui souhaitent, simplement, mieux vivre", résume Serge Tisseron.
Quatre concepts fondamentaux, des concepts freudiens des plus classiques :inconscient, répétition, transfert, pulsion.
Méthode d'investigation psychologique visant à élucider la signification inconsciente des conduites et dont le fondement se trouve dans la théorie de la vie psychique formulée par Freud.
La psychanalyse se pratique pendant des séances individuelles dans le cabinet d'un psychanalyste, et débute par des entretiens préliminaires durant lesquels l'analysé explique les raisons qui l'amènent. C'est l'occasion pour le psychanalyste de voir si et comment et il peut aider.
Lors d'une cure analytique classique, les séances durent chacune 45 à 50 minutes. Elles se déroulent trois, quatre, voire cinq fois par semaine sur une durée de quelques mois à quelques années, mais cela dépend bien sûr des difficultés et du vécu de l'analysant.
Car le psychanalyste est un être humain comme tout le monde, qui a des opinions et qui aime bien les proclamer. Il y a toutes sortes de silences. Il y a le silence de l'analyste et celui du patient. De plus, pour chaque patient, dans ce silence, il se passe quelque chose de singulier.
La psychanalyse classique préconise en effet un patient allongé sur un divan, tandis que son psychanalyste se trouve derrière lui et le laisse parler sans vraiment intervenir.
Sa particularité réside dans le refoulement qui est la conséquence du conflit psychique et des symptômes qui s'ensuivent. La psychanalyse en explique l'émergence du fait de l'impossibilité de satisfaire une pulsion dans la réalité. La pathologie apparaît alors comme un compromis : le symptôme.
La méthode psychanalytique
La psychanalyse est d'abord le procédé par lequel les processus psychiques inconscients, à peu près inaccessibles autrement, peuvent faire l'objet d'une investigation rigoureuse. Ce procédé est celui de l'association libre des idées.
La psychanalyse repose à la fois sur une théorie de la subjectivité humaine, sur une métapsychologie du fonctionnement mental proposant une compréhension des principaux troubles mentaux et aussi sur une méthode de soin qui s'en inspire.
Cela est principalement dû au fait que le temps nécessaire à la psychanalyse dépend du type de patient et de la complexité de la raison de la consultation. La méthode utilisée pour traiter le patient a également une influence sur la durée du traitement. Pour ces raisons, elle est extrêmement variable.
Description métier
Le rôle du psychanalyste est d'écouter le patient, d'analyser son discours pour en comprendre le cheminement. L'histoire personnelle du patient, ses souvenirs, ses rêves et ses émotions constituent la matière à partir de laquelle s'effectue le travail d'analyse.
Déroulement d'une séance
La cure analytique s'effectue en général sur un divan. Le patient est allongé de manière à favoriser un état de relaxation et l'assoupissement de la conscience ordinaire. Entreprendre une psychanalyse consiste essentiellement à parler, ce que le patient est invité à faire, sans ce censurer.
De manière pratique, le psychanalyste travaille à la guérison du patient grâce à une cure par la parole. Ainsi, un psychologues comme un psychiatre peut également être psychanaliste, la psychanalyse étant une spécialité que l'un comme l'autre peut décider d'acquérir.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie. Ça fait plus de 6 ans que je le rencontre.
Un bon moment pour s'arrêter, c'est quand on a l'impression d'avoir fait un tour.» L'éventualité de cette séparation se discute plusieurs mois à l'avance. Elle doit avoir le temps de mûrir, d'être évaluée par les deux parties, jusqu'à paraître acceptable. C'est un processus qui, parfois, peut s'étaler sur des années.
pour une psychanalyse, le prix d'une séance varie de 30 à 100 euros, la moyenne se situant autour de 50 euros.
Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
Après quelques séances, on se sent généralement mieux. On peut remarquer aussi la diminution des symptômes. Puis lorsque l'on avance un peu plus dans le suivi, des choses que l'on avait refoulées peuvent resurgir. C'est dans ces moments-là qu'en effet on peut se sentir moins bien.
La psychanalyse touche à sa fin lorsqu'on en a dit suffisamment pour s'être transformé et réconcilié avec soi-même et que l'on n'est plus gouverné par son ignorance. Pour parvenir à cette sortie, il faut que le « fantasme » inconscient du sujet ait été dégagé et traversé.
Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un être humain, de son discours, de la lecture de son existence. Le psychanalyste accompagne ainsi le patient sur le chemin de la compréhension de la vie, de sa vie. De telle sorte qu'il ne soit pas seul, jeté dans sa souffrance, seul face à la tentation de l'absurde.