Les obligations sont des titres utilisés par les entreprises ou les États pour emprunter de l'argent sur les marchés financiers. En achetant des obligations, vous recevez un intérêt en rémunération de ce prêt – on l'appelle le « coupon » -, et au terme prévu, l'émetteur vous rembourse le montant emprunté.
Une obligation représente la part d'un emprunt émise par une entité (l'État, une collectivité locale ou une entreprise). Si vous détenez des obligations, vous êtes donc le prêteur (le créancier) de l'entité ayant émis ce titre. En échange de ce prêt, vous allez percevoir des intérêts.
Avantages d'une obligation
En effet, à une certaine échéance connue à l'avance, l'emprunteur s'engage à vous rembourser une somme fixe. A moins d'une défaillance (une faillite), vous êtes assuré de revoir votre argent. Les obligations sont donc généralement moins risquées que les actions.
Les obligations sont essentiellement en concurrence les unes avec les autres sur la base des revenus d'intérêts qu'elles assurent aux investisseurs. Lorsque les taux d'intérêt augmentent, les nouvelles obligations émises sont assorties d'un taux de coupon plus élevé et offrent davantage de revenus aux investisseurs.
L'obligation juridique présente trois caractères. D'abord, l'obligation est un droit personnel, et non un droit réel. Il s'agit d'un lien entre des personnes, et non d'un rapport entre une personne et une chose. Ensuite, l'obligation est un lien de droit contraignant.
Une obligation est un morceau de dette émis par une entreprise, une collectivité territoriale ou un État. Lorsque l'une de ces entités (entreprise, collectivité ou État) souhaite se financer, les montants requis peuvent nécessiter l'intervention de nombreux créanciers.
L'émission d'obligations est prévu pour toutes les sociétés par action: sociétés anonymes (SA), sociétés par actions simplifiées (SAS) et sociétés en commandite par actions (SCA). Certaines sociétés à responsabilité limitée (SARL) peuvent émettre également des obligations dans des conditions limitées.
Le risque de défaut (ou débiteur)
Lorsque vous prêtez de l'argent à quelqu'un, il existe toujours un risque que ce dernier ne vous rembourse pas. Ce risque s'applique aux obligations. C'est ce que l'on appelle le risque débiteur ou le risque de défaut. Ce risque est naturellement fonction de la qualité de l'émetteur.
Les prix des obligations sont indiqués en pourcentage de la valeur nominale de l'obligation excluant les intérêts accrus; par exemple si une obligation nominale à coupons fixe se transige à 101,59, alors le prix de l'obligation est 101,59% ou 1,01059 fois la valeur de cette obligation à maturité.
L'entreprise ou l'organisme qui vend des obligations est appelé l'émetteur. Le prix payé pour acquérir une obligation s'appelle la valeur nominale. On utilise aussi les termes pair, capital ou principal. Le taux d'intérêt fixé par l'émetteur de l'obligation est appelé le taux d'intérêt nominal (ou coupon).
Pourquoi un émetteur est-il susceptible de racheter ses obligations ? La réponse réside la plupart du temps dans la chute de leur taux d'intérêt. Une entreprise qui émet un call est donc une entreprise qui souhaite refinancer ses dettes à un tarif plus avantageux.
charge, coercition, contrainte, corvée, devoir, engagement, impératif, loi, nécessité, pensum, règle, tâche. – Littéraire : astreinte.
Principales différences entre les actions et les obligations
Rappelons tout d'abord qu'une action est un titre de propriété et une obligation, un titre de créance. En achetant une obligation vous avez tout simplement prêté de l'argent en échange d'une rémunération connue dès le départ.
En effet, quand les taux d'intérêt montent, de nouvelles obligations sont émises avec des coupons supérieurs à ceux des anciennes. La valeur de ces dernières se met donc à baisser puisque les investisseurs les vendent pour acheter celles qui rapportent plus.
Le remboursement des obligations
Chaque obligation a une durée de vie limitée (de 5 à 15 ans, bien que des obligations à échéance 100 ans aient déjà été émises). Ce prix de remboursement peut être supérieur ou inférieur au prix d'émission. Cette différence est appelée prime de remboursement.
Le taux d'intérêt de ce type d'obligation est par définition variable. Il dépend de l'évolution d'un taux du marché (par exemple l'Euribor) auquel s'ajoute un taux fixe. L'évolution de ce taux de marché varie à intervalles réguliers : tous les mois, tous les trois mois, tous les six mois.
Les obligations constituent un placement à moyen/long terme. Vous pouvez investir en direct ou via des fonds et Sicav, par exemple au sein d'un compte-titres ou de l'épargne salariale. Mais ce type de placements n'est pas sans risque.
Il est possible de céder une obligation avant son échéance. Le prix sera proportionnel au prix d'émission et la durée restante jusqu'à l'échéance. Le coupon, c'est-à-dire la rémunération pour avoir prêté de l'argent, est alors versé au titulaire de l'obligation.
Comme les actions, les obligations s'achètent soit lors de leur émission par les emprunteurs (marché primaire), soit directement sur les marchés boursiers (marché secondaire).
Les obligations sont cotées sur Euronext en pourcentage de leur valeur nominale. Par exemple, dans le cas d'une obligation d'une valeur nominale de 500 € qui cote 99 %, cela signifie que sa valeur de marché est de 500 € x 99 % = 495 €. Le prix d'achat d'une obligation est égal à la somme : de sa valeur de cotation.
Vous pouvez vendre vos obligations sur les marchés financiers avant leur échéance, en vous adressant à votre intermédiaire, à la condition de trouver un acquéreur.