Après la mort de Lénine en 1924, Staline s'impose progressivement comme dirigeant de l'URSS. Dès 1928, il y installe un régime totalitaire, marqué par la suppression des libertés, la violence de la répression et par le strict contrôle de l'économie par l'État.
Les objectifs de Staline:
une grande puissance capable de survivre dans un monde capitaliste hostile. 2. Transformer la société en réduisant les inégalités pour aboutir à une société sans classe où l'exploitation de l'homme par l'homme aura disparu.
En 1928, Staline décide de lancer le premier plan quinquennal (c'est-à-dire : d'une durée de cinq ans). Le but consiste à industrialiser le pays à vitesse accélérée pour atteindre puis dépasser la production et le niveau de vie des pays capitalistes développés.
Pendant la guerre civile, il met en place une dictature. À la mort de Lénine, en 1924, Staline élimine tous ses opposants. Seul à la tête de l'URSS à partir de 1928, il instaure un pouvoir personnel et totalitaire fondé sur la terreur.
Il dirige l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) à partir de la fin des années 1920 jusqu'à sa mort en établissant un régime de dictature personnelle absolue de type totalitaire. Les historiens le jugent responsable, à des degrés divers, de la mort de trois à plus de vingt millions de personnes.
L'URSS est un régime totalitaire, en particulier sous la période stalinienne. Elle défend l'idéologie du communisme et du collectivisme. Elle met en place de nombreux moyens allant jusqu'à s'immiscer dans la vie privée des individus, afin de soumettre son peuple à cette idéologie.
L'URSS de Staline est considérée comme un régime totalitaire car Staline a tous les pouvoirs : il n'y a qu'un chef. De plus, il n'y a qu'un parti politique : le parti communiste. Il y a aussi l'utilisation du culte de la personnalité : Staline est "vénéré".
La population est incitée à obéir grâce à la propagande. Un culte de la personnalité est mis en place afin de glorifier Staline. C'est pour cela que la propagande d'État diffuse le surnom et l'image d'un "petit père des peuples".
Le stalinisme est caractérisé par la mise en place d'un État policier totalitaire centralisé, l'emploi de la force et de la terreur comme mode de gouvernement, accompagnés d'un culte de la personnalité organisé autour du principal dirigeant de chaque Parti communiste.
Formation économique et sociale caractérisée par la mise en commun des moyens de production et d'échange, par la répartition des biens produits suivant les besoins de chacun, par la suppression des classes sociales et l'extinction de l'État qui devient l'administration des choses.
Il utilise à fond les médias (presse, radio, télévision, cinéma) et les mouvements collectifs. (L'Armée Rouge, ses chants, les parades…) La propagande officielle dresse de Staline un portrait des plus élogieux. Elle développe le mythe du chef infaillible qui entraine derrière lui toute la société.
Quelles sont les orientations économiques prises par le nouveau régime ? Pour moderniser le pays, Staline choisit de donner la priorité à l'industrie (métallurgie, chimie, énergie, armement) et aux infrastructures de communication, au détriment de l'industrie des biens de consommation.
Cette affiche a été commandée par Staline et le Parti Communiste duquel il fait parti et il utilise cette affiche pour s'adresser au peuple, pour lui vanter l'industrialisation et la socialisation des terres.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
Après la mort de Lénine en 1924, Staline s'impose progressivement comme dirigeant de l'URSS. Dès 1928, il y installe un régime totalitaire, marqué par la suppression des libertés, la violence de la répression et par le strict contrôle de l'économie par l'État.
Totalement dominé par Joseph Staline, le Parti communiste utilise alors à grande échelle l'emprisonnement, la torture, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés. Monument érigé en hommage aux victimes des Grandes Purges, dans la ville de Donetsk (Ukraine), en 2013.
Maître incontesté de l'Union soviétique, de 1929 à sa mort, Staline est l'un des personnages marquants de l'histoire du xxe siècle. Il symbolise la lutte du peuple soviétique contre le nazisme et apparaît en même temps comme le créateur d'un régime totalitaire.
D'un point de vue idéologique, la guerre froide oppose d'un côté le système américain occidental, avec la démocratie, les droits de l'Homme, le capitalisme, et la primeur de l'individu ; et de l'autre l'URSS et le communisme, l'économie étatique, le parti unique, le parti communiste, et la primeur de la collectivité.
Le totalitarisme est un régime et système politique dans lequel existe un parti unique, n'admettant aucune opposition organisée, et où l'État tend à exercer une mainmise sur la totalité des activités de la société.
Staline crée une police politique (NKVD) chargée de surveiller et de terroriser la population. Tous les opposants supposés sont emprisonnés, exécutés ou déportés dans les camps de travail du Goulag en Sibérie où ils sont réduits à l'esclavage.
En 1928, Staline abandonne la NEP qui a restauré l'économie. Il veut édifier le socialisme, étape nécessaire, selon lui, pour parvenir au communisme. L'économie socialiste vise à créer une société sans classes et, pour cela, l'état s'approprie les biens de production et gère l'économie.
Staline accuse les paysans aisés, surnommés « koulaks » (d'un mot russe qui désigne un prêteur sur gages), de faire obstruction à sa nouvelle politique au nom de leurs intérêts particuliers.
Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine) ( 8 novembre 1917 - 3 avril 1922 ) : dirigeant de fait des bolcheviks tout en étant chef du gouvernement.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
Joseph Staline n'était pas son vrai nom
Après avoir adhéré au Parti ouvrier social-démocrate russe, il se fait appeler Koba (en hommage à un héros populaire Géorgien) puis choisit le pseudonyme de Staline qui découle du russe stal, désignant l'acier.