Le jeu permet à l'enfant d'acquérir de nombreuses compétences qu'il utilisera sans cesse pour continuer à apprendre et comprendre le monde qu'il l'entoure. L'application du jeu permet le développement intellectuel, social, sensoriel, moteur et favorise également l'apprentissage du langage.
On peut définir le jeu comme une activité d'ordre psychique ou bien physique pensée pour divertir et improductive à court terme. Le jeu entraîne des dépenses d'énergie et de moyens matériels, sans créer aucune richesse nouvelle.
Jouer permet à l'enfant d'apprendre à vivre avec les autres. Quand il joue avec d'autres enfants, un tout-petit apprend à partager, à attendre son tour, à faire des compromis et à régler de petites chicanes. Quand il joue, l'enfant apprend à dire de nouveaux mots, à exprimer ses idées et à se faire comprendre.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
Le jeu nous permet de progresser, comme vu plus haut dans l'aspect « objectif ». Mais le jeu nous donne surtout la possibilité de visualiser cette progression. Il nous donne un sentiment d'accomplissement, d'élévation, puisque souvent des niveaux supérieurs sont atteints.
Le jeu : source de plaisir et de détente
Le jeu permet de s'amuser, de rire et aussi d'oublier les contraintes habituelles en matière de règles ou de temps. Seul ou avec d'autres personnes (enfants ou adultes), inventer un jeu est une source d'évasion et donc de bien-être.
Les tout-petits. Le jeu a des effets positifs sur le bon développement du bébé en favorisant son développement sensoriel et moteur: en effet, lorsqu'un s'amuse à manipuler des objets, à les regarder et à les mettre dans sa bouche, il découvre les couleurs, les textures, les formes, les sons et les goûts.
Psychomotrices : la découverte et la maîtrise du corps, l'apprentissage de nouveaux mouvements. Cognitives : développement de la mémoire, de l'attention, de la créativité. Sociales : capacités grâce auxquelles ils établissent des liens avec les autres et prennent conscience des normes sociales.
Pour les adultes, le jeu peut sembler sans but, voire inutile. Pourtant, il serait indispensable à tous, et ses bienfaits sont indéniables: réduction du stress, stimulation intellectuelle, développement de la créativité, connexion avec les autres, etc.
Imaginer, contrôler, résoudre, progresser, risquer, partager, créer, prendre du plaisir ? Si le jeu revêt de multiples formes à travers les époques et les cultures, jouer est une manière d'agir et d'être.
Le jeu est loin d'être une activité futile : il permet au cerveau des enfants de se développer et favorise leurs apprentissages.
Petites expériences, grande importance!
Que le jeu soit simple ou complexe, seul ou avec d'autres, à l'intérieur ou à l'extérieur, il permet à l'enfant de construire, lentement mais sûrement, sa connaissance du monde qui l'entoure. Cette connaissance lui permettra de s'adapter tout au long de sa vie.
Le jeu instaure une situation de communication nouvelle qui oscille entre le sérieux et le ludique. Il facilite l'acquisition de compétences (-faire, -être) dans une ambiance décomplexée et moins astreignante qu'une formation traditionnelle.
Ainsi, l'activité ludique pourrait être un processus important dans la socialisation de l'individu, par le fait même qu'elle suppose une distance à l'égard des déterminations. C'est probablement la raison de la connivence évidente entre l'enfance et le jeu.
Les bienfaits des jeux de société
De plus, ces jeux sont bons pour l'estime de soi, car votre tout-petit pourrait gagner contre vous! Les jeux de société développent aussi la capacité d'attention, la mémoire, l'esprit logique et même la motricité fine grâce à la manipulation de pions, de cartes et de dés.
S'ils permettent de se divertir facilement, des chercheurs canadiens démontrent qu'il y a un risque d'addiction, particulièrement lorsqu'on y joue pour lutter contre l'ennui. Leurs travaux, réalisés sur ce sujet, ont été publiés dans la revue spécialisée Computers in Human Behavior.
Il donne à l'enfant l'occasion d'apprendre sans crainte de se tromper et d'appliquer concrètement des notions plutôt difficiles à comprendre. Sans oublier le plaisir qu'il procure et qui agit comme un véritable moteur sur la motivation et la confiance en soi (deux facteurs indispensables au succès scolaire).
Le jeu est une activité incertaine, « dont le déroulement ne saurait être déterminé ni le résultat acquis préalablement, une certaine latitude dans la nécessité d'inventer étant obligatoirement laissée à l'initiative du joueur » (Caillois, 2003, p. 43).
Ensuite certains jeux peuvent véhiculer des valeurs qui, lorsqu'elles sont exagérées sont néfastes à l'enfant. Par exemple, un enfant peut trop se « prendre au jeu », tout faire pour réussir, et en cas d'échec être complètement déçu. Ou alors, un esprit de compétition exagéré peut nuire à l'enfant et à son entourage.
Selon les psychologues, le jeu, chez les enfants, est capital pour l'affirmation de soi, car c'est un moyen de structuration de la personnalité, d'apprentissage de la vie, de découverte des autres, de développement des facultés d'imagination, de logique, d'adresse physique. Le plaisir rend facile ce qui est difficile.
« Le jeu est une activité libre, incertaine, avec des limites précises de temps et de lieu, il a ses règles et il est sans conséquence pour la vie réelle. »
Le jeu et le jouet sont pour l'enfant le centre du monde, de son monde. Ils sont une source de joie, d'expression affective et contribuent à la formation de sa personnalité naissante. Ainsi, on ne peut évoquer le processus de maturation de l'enfant sans parler du jeu. L'activité propre de l'enfant est le jeu.
Le mot ludique s'emploie pour qualifier ce qui est relatif au jeu, à l'amusement. On emploie notamment ce mot quand on parle d'activités ludiques à faire avec des enfants. Par définition, un jeu est une activité ludique ; donc, parler de jeu ludique constitue un pléonasme.