Le compagnonnage a pour double but de former des hommes en même temps que des professionnels qualifiés. Il permet à chaque individu l'accomplissement de ses possibilités culturelles et professionnelles, grâce à l'exercice de son métier et à la transmission des savoirs.
NOS VALEURS
Confiance, générosité et fraternité, mais aussi patience et exigence sont parmi les valeurs fortes transmises depuis des générations de Compagnons. Elles sont clairement énoncées dans la Règle des Compagnons du De- voir, affichée dans chacune de nos 80 maisons d'accueil.
Les premières traces du Compagnonnage remonteraient au Moyen Âge. Ce n'est qu'à partir de documents que l'on peut attester l'existence de groupements de jeunes ouvriers qui voyagent, s'entraident, pratiquent des rites en diverses circonstances et possèdent des attributs et un vocabulaire identitaires.
Le Génie du compagnonnage faisant le tour du globe est une image très connue qui accumule les symboles, avec les pères du compagnonnage dans un char tiré par deux lions, ou le chien qui signifie la fidélité au temple de Salomon, représenté à droite, à moitié en ruine.
La formation se fait dans différents cadres : en apprentissage après la 3e ou après le bac, si vous avez de 15 à 25 ans et êtes collégien ou lycéen : de 6 semaines en entreprise suivies de 2 semaines de formation. Un passage à l'étranger de 3 semaines en Europe est obligatoire.
Il s'agit des sept fondamentaux que sont l'accueil, le métier, le voyage, la communauté, la transmission, l'initiation et le chef-d'œuvre.
Le Compagnon-fini. Le Compagnon-fini n'est pas celui dont il n'y aurait plus rien à attendre parce qu'il aurait tout donné. Il est celui qui, parvenu à la pleine maturité du métier, peut donner toute sa mesure, qui est de fécondité dans la Cité.
Selon une légende, le roi Salomon, Maître Jacques et le Père Soubise seraient les fondateurs du compagnonnage. Son objet est de permettre à chacun de s'accomplir dans et par le métier dans un esprit d'ouverture et de partage.
Les compagnons menuisiers et serruriers s'appellent aussi entre eux «pays». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d'un trait de caractère, par exemple «Périgord le Vif Argent». Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «affiliés».
L'éthique compagnonnique repose sur la formule suivante : « Ni se servir ni s'asservir, mais servir ». Pour les Compagnons du Devoir, le métier ne se limite pas à un savoir-faire : c'est une culture, un savoir-être.
Au féminin, on dit un compagnon, plus rarement une compagnonne.
C'est au XVe s. que le mot "compagnon" (à l'origine "celui qui mange le même pain") a pris le sens d'"ouvrier qui a fini son apprentissage"; il succédait dans cette acception au terme "valet".
L'apprentissage est prévu pour une durée de 4 ans. Durant cette période, le patron ne reçevra pas de redevance, mais logera et nourrira le jeune garçon, la mère de celui-ci lui fournissant "le vêtement". formation au métier, et souhaitant le garder plus tard comme ouvrier.
Dans le cas d'une personne ayant besoin d'un perfectionnement ou occupant une nouvelle fonction ou dont l'embauche est récente, le rôle de compagnon ou de compagne consiste à déterminer les compétences maîtrisées par cette personne et à déterminer ses besoins d'apprentissage, à l'accompagner et à la guider pour ...
Il permet aussi au Compagnon de se bâtir un caractère, un tempérament. Le Compagnon aime la liberté, et décide lui-même de son parcours. - La solidarité rassemble les Compagnons qui forment un groupe fortement uni par l'amour des métiers. Ensemble, ils sont plus forts et s'entraident.
Le fait de porter ces anneaux est un signe visible de l'appartenance à une société compagnonnique, c'est pourquoi, le Compagnon qui désire les porter s'engage à être représentatif du Compagnonnage.
La rémunération : L'un des points forts de l'alternance est le salaire. Chez Les Compagnons du Devoir, tous les apprentis sont rémunérés à 50% du Smic dès le premier mois et même s'ils sont mineurs. Les jeunes sur le Tour de France gagnent au minimum 80% du Smic.
Sur la symbolique du coq : Lors de la Première Guerre mondiale, le coq est la figure de la résistance et du courage français. Il est le symbole d'une France aux origines paysannes, fière, opiniâtre, courageuse et féconde.
COMPAGNON, subst. masc. 1. Celui qui partage les occupations, les aventures, le sort d'une autre personne.
Le chef-d'œuvre, qui existe depuis le Moyen Âge et fut rendu obligatoire au XV e siècle, est l'œuvre imposée à un apprenti-compagnon pour pouvoir passer maître en devenant compagnon-fini. Il ne pouvait être commencé qu'après 7 ans d'apprentissage et son Tour de France achevé.
Un élève peut devenir Compagnon au bout de 2 ou de 5 ans. Il présente sa « maquette » ou « Chef-d'œuvre » lorsqu'il se sent prêt. Tout au long de son Tour de France, il bénéfice de formations dites de promotion sociale, dispensées en cours du soir.
Son nom complet est l'Association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France (AOCDTF). Les Compagnons du Devoir et du Tour de France proposent des formations destinées à aider les apprentis à s'épanouir « dans et par leur métier », grâce aux valeurs qui leur sont enseignées et qu'ils doivent respecter.
Vivez une expérience unique avec les Compagnons du Devoir
Accessibles dès 15 ans, ces formations rémunérées vous immergeront dans votre métier en alliant : Savoir-faire et savoir-être, Technique et culture, Tradition et innovation.
La première communauté française des métiers connue sous la royauté date de 1170 : c'est celle des marchands de l'eau (négociants qui étaient autorisés, seuls, à faire le commerce par la Seine, depuis Paris jusqu'à Mantes), c'est-à-dire des marchands qui faisaient arriver des produits à Paris par les voies fluviales.