la soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle. des mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe. le transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.
Un génocide est l'anéantissement délibéré et méthodique d'un groupe d'hommes, en raison de sa race, de son appartenance ethnique, de sa nationalité ou de sa religion, dans le but de le faire disparaître totalement et ce au nom d'un principe raciste ou d'une conception idéologique de ce groupe.
Pour qu'il y ait génocide, il doit y avoir une intention avérée de la part des auteurs de détruire physiquement un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Crime contre l'humanité tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux ; sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux ...
La sanction des génocides sera d'abord le fait de tribunaux ad hoc puis l'ONU reconnaîtra la « compétence universelle » des tribunaux nationaux à poursuivre tout acte de génocide où qu'il ait eu lieu, tout en créant une instance internationale spécialisée, la Cour pénale internationale.
Le terme « génocide » a par la suite été employé rétrospectivement pour le massacre systématique des Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand (1904-1908), celui des Arméniens par les Turcs (1915-1916), et enfin celui des Tutsi au Rwanda (1994).
* Crimes contre l'humanité: actes commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique lancée contre des populations civiles. * Crimes de guerre: actes commis en violation du droit international humanitaire (par exemple les conventions de Genève).
Entre 1894 et 1896, comme les Arméniens réclament des réformes et une modernisation des institutions, le sultan en fait massacrer 200 000 à 250 000 avec le concours des montagnards kurdes. À Constantinople même, la violence se déchaîne contre les Arméniens du grand bazar, tués à coups de baton.
Le fait est peu connu : le premier génocide du XXe siècle a eu lieu en Afrique. Environ 65 000 Herero et 10 000 Nama furent massacrés par l'armée du IIe Reich dans le Sud-Ouest africain allemand – l'actuelle Namibie – entre 1904 et 1908.
Le terme « génocide » a été créé en 1944 par Raphaël Lemkin (1900-1959), un réfugié juif d'origine polo- naise, professeur de droit international aux États-Unis.
Les crimes contre l'humanité sont des infractions spécifiques commises dans le cadre d'une attaque de grande ampleur visant des civils, quelle que soit leur nationalité. Ils comprennent le meurtre, la torture, les violences sexuelles, l'esclavage, la persécution, les disparitions forcées, etc.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Le 18 avril 1915 , 60 000 Arméniens sont massacrés dans la région de Van, berceau historique de l'Arménie. La justification avancée pour les massacres est qu'il s'agit d'une réaction face aux désertions d'Arméniens, et surtout face aux quelques actes localisés de résistance.
Le XXe siècle est marqué par le génocide Arménien, la Shoah et le génocide des Tutsi au Rwanda, autant de tentatives des pouvoirs dominants de planifier la destruction systématique d'un peuple ou d'un groupe ou d'une partie d'un groupe ethnique.
Les crimes de guerre sont des violations du droit international humanitaire (traité ou droit coutumier) dont les auteurs encourent une responsabilité pénale personnelle au regard du droit international.
La Shoah signifie « la catastrophe » en hébreu. Ce terme désigne spécifiquement la mise à mort de près de 6 millions de Juifs d'Europe par l'Allemagne nazie et ses collaborateurs pendant la période de la Seconde Guerre mondiale.
La reconnaissance du génocide est hors de question en Turquie. La nation turque a été imaginée par Mustafa Kemal Atatürk selon un modèle nationaliste fort, inspiré par l'idéologie de Ziya Gökalp proche du panturquisme : l'identité nationale est basée sur l'appartenance aux peuples turcs et leur glorification.
Le génocide a été ordonné par le gouvernement turc dirigé par les Jeunes-Turcs. L'exécution a été confiée à l'armée, à la police et la gendarmerie turque, ainsi qu'à des organisations para-militaires, le tout sous la direction des autorités turques locales.
Quatre crimes contre l'humanité commis au 20e siècle ont été reconnus et qualifiés de génocide par la justice : le génocide des Arméniens en Turquie. le génocide perpétré par les nazis contre les Juifs et les Tsiganes. le génocide des Tutsi au Rwanda.
Ne pas détruire ni imposer de souffrances au-delà de ce que requiert le but recherché. Chercher un retour à l'état de paix. En cas de victoire, ne pas exiger plus que les buts de guerre, avec d'éventuelles réparations. Traiter avec l'ennemi, et accepter la paix lorsqu'on a obtenu satisfaction.
1) le génocide ; 2) la déportation, l'esclavage ainsi que les exécutions, les enlèvements et les tortures lorsqu'ils sont exécutés massivement et systématiquement ; 3) le crime contre l'humanité commis en temps de guerre sur des combattants ; 4) enfin l'entente pour commettre de tels crimes.
Ils englobent des meurtres avec préméditation (reposant par exemple sur une motivation raciste) et des homicides involontaires (par exemple des mises à mort de représailles). Ils n'incluent pas le pillage et le travail forcé tant qu'ils ne s'accompagnent pas d'une violence extrême.
Contexte et origines de la guerre
Le conflit en république démocratique du Congo trouve ses origines dans le génocide des Tutsi au Rwanda de 1994 ainsi que les événements liés au Burundi, qui virent des centaines de milliers de personnes d'origine ethnique Hutu fuir ces deux pays pour l'est du Zaïre.
Le procès de Nuremberg s'ouvre réellement le 20 novembre 1945 . La lecture de l'acte d'accusation est faite dès la première séance et dure cinq heures.