Les leucémies, les tumeurs du système nerveux central et les lymphomes sont les principales pathologies cancéreuses rencontrées chez les moins de 15 ans.
Les cancers les plus fréquents chez les jeunes sont les cancers du sang (leucémie, lymphome) et les cancers du cerveau (tumeur cérébrale). Parallèlement à ces tumeurs on retrouve avant 5 ans des tumeurs solides plus fréquentes tels que le neuroblastome et le néphroblastome, les sarcomes restant rares.
Un cancer du sein HER2 positif est plus agressif et plus susceptible de se propager qu'un cancer du sein HER2 négatif. Il risque également plus de réapparaître après le traitement.
Dans nombre de cas, les cancers et leucémies de l'enfant apparaissent être liés au benzène, à certains autres Composés Organiques Volatils (COV) ou encore à d'autres produits, tels que certains pesticides à usage domestique (biocides), comme le montrent plusieurs études épidémiologiques récentes.
Taux de survie compris entre 20 % et 80 % : Cancer du côlon-rectum, de la bouche et pharynx, de la vessie, du rein, de l'estomac, du col de l'utérus, des ovaires, du larynx, ainsi que lymphomes non hodgkiniens et les leucémies aiguës.
Ces symptômes peuvent être une pâleur, de la fatigue, de la fièvre, une perte de l'appétit, des douleurs osseuses ou articulaires, des hématomes, des douleurs abdominales, des maux de tête, un déficit visuel, des troubles de la marche, des chutes, un torticolis, des vomissements répétés…
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Le meilleur taux de survie revient au cancer du testiculecancer du testicule (95%), et le moins bon au cancer du poumon, avec seulement 10% de survie des patients à cinq ans.
Les types de cancer les plus fréquents chez les adolescents sont les suivants : lymphome (29 %); carcinome (20 %); tumeur germinale (13 %); leucémie (12 %).
Dans de très rares cas, un cancer peut se développer lors d'une grossesse môlaire. La grossesse môlaire est un type de maladie trophoblastique gestationnelle. Le tissu qui devient habituellement le fœtus devient plutôt une masse anormale dans l'utérus.
Le cancer du sein est à la fois le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme.
Le dépistage s'adresse donc à tout le monde, à partir d'un certain âge : il concerne toutes les femmes entre 50 et 74 ans pour les cancers du sein, toutes les femmes entre 25 et 65 ans pour les cancers du col de l'utérus, les hommes et les femmes entre 50 et 74 ans pour les cancers du côlon et du rectum.
Le phénomène est « probablement lié à un mode de vie " pas très sain ", comprenant l'adoption du régime alimentaire occidental et une sédentarité rarement compensée par une activité sportive régulière », explique Neil Murphy, scientifique au Centre International de recherche sur le cancer.
Les maladies dont le pic d'incidence survient durant cette période de la vie sont le lymphome de Hodgkin (pic d'incidence entre 15-30 ans), le cancer du testicule (pic entre 25-40 ans) et certains sarcomes (pic entre 10-20 ans).
Certaines formes de cancers du sein, de l'ovaire, du côlon, mais aussi des glandes endocrines, du rein, de l'utérus, de la rétine, de l'estomac, de la peau ou de la prostate sont connues pour être liées à une prédisposition génétique familiale.
– Le taux de survie à 5 ans est souvent utilisé par les oncologues et autres scientifiques travaillant sur le cancer chez les adultes. L'idée est que si 5 ans après la découverte du cancer le patient est toujours vivant, la probabilité est élevée que le cancer ait disparu de l'organisme.
Le Pr Dominique Marananchi rappelle que les cancers diagnostiqués lors d'un dépistage sont ceux qui se guérissent le mieux. Les cancers de la prostate, du sein, du testicule, de la thyroïde, et le mélanome ont le meilleur pronostic. La survie à cinq ans est supérieure ou égale à 80%.
Certains types de cancer peuvent entraîner un gain de poids. Le cancer de l'ovaire et le cancer colorectal, par exemple, peuvent causer l'accumulation de liquide dans les jambes ou l'abdomen. Ce type d'œdème porte le nom d'ascite.
Chez les patients cancéreux, les nausées et les vomissements sont fréquents et peuvent être provoqués par le cancer lui-même. Ceci est souvent le cas dans les cancers de l'appareil digestif, notamment ceux affectant l'œsophage, l'estomac, le foie et les cancers colorectaux.
Une saine alimentation
L'alimentation est primordiale comme outil de prévention. Par exemple, le fait de manger des fruits et légumes en abondance pourrait contribuer à réduire le risque à vie de souffrir de certains types de cancer (et d'autres maladies).
Pr Just : "Les cancers du poumon chez l'enfant et l'adolescent sont très rares, voire exceptionnels. Les quelques cas de cancers du poumon chez l'enfant décrits dans la littérature sont secondaires à des malformations initiales pulmonaires, qui peuvent évoluer parfois en tumeurs malignes.