« Coma stade 3 » : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
Coma éthylique : une urgence vitale. "Le coma éthylique correspond à une intoxication par l'alcool induisant des troubles de conscience" explique le Dr. Degremont.
Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons. Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans. Un record, selon le livre des records Guinness.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
Stade 2 ou « coma léger » : réponse inadaptée aux stimulations douloureuses, pas de trouble neurovégétatif. Stade 3 ou coma profond aréactif : mouvements de décérébration (corps en extension) aux stimulations douloureuses ou absence de réponse, présence de troubles neuro-végétatifs.
Séances de kinésithérapie, d'ergothérapie, d'orthophonie, de psy... Cette période de réadaptation qui peut paraître longue et fastidieuse aux yeux du patient comme de ses proches est pourtant nécessaire. Après la sortie du coma, la rééducation est très souvent pluridisciplinaire.
Le coma profond appelé aussi coma carus ou Stade 3, se définit par une perte absolue de réaction à tous stimuli. Il s'agit d'un état grave, le patient pouvant à tout moment ne plus respirer, et être victime d'un arrêt cardiaque.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
La durée d'un coma est variable, il peut durer entre quelques heures et plusieurs années, mais plus il est long plus les risques sont importants.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
«Même si Terri Schiavo grogne à certains moments, ouvre et ferme les yeux, semble rire et pleurer, ces différentes réactions ne sont pas reliées à ce qui se passe dans son environnement. Elles ne sont pas associées à ce qu'elle voit ou à un effort qu'elle ferait pour communiquer.
Le coma est calme et profond, avec une insuffisance respiratoire liée à une altération du fonctionnement des centres respiratoires cérébraux. Les pupilles sont en myosis très serré. Le coma peut également être éthylique.
Des perturbations du tonus musculaire existent, avec soit une hypotonie (nuque ballante), soit une hypertonie (de décérébration) qui signe une atteinte du tronc cérébral. Les réflexes ostéo-tendineux ont disparu et les réflexes photomoteurs sont diminués ou abolis. Les troubles de déglutition sont constants.
Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé. La décision de sortir du coma artificiel dépend de l'état neurologique et général du patient.
Les causes les plus fréquemment responsables d'un coma sont : les traumatismes crâniens. l'hypoxie/ischémie cérébrale, les accidents vasculaires cérébraux (hémorragiques surtout)
Parfois, au cours d'un coma profond, un sujet peut respirer bruyamment et ronfler intensément : ce ronflement spécifique est nommé « stertor ». De plus, on distingue du ronflement ordinaire le ronflement avec apnée durant le sommeil.
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés. Cet état est directement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central.
La mise en place d'une sonde urinaire doit être effectuée lorsque les patients sont dans le coma ou endormis artificiellement ce qui empêche une vidange naturelle de la vessie. Le sondage de la vessie permet une mesure continue de la production d'urine par les reins.
L'état végétatif.
Après le coma, certains patients donnent l'impression de s'éveiller : ils ont les yeux ouverts et des cycles veille-sommeil normaux. Pourtant, ils ne réagissent à aucune sollicitation. Un état qui peut durer des années.
Dans ce cas, c'est le médecin qui peut prendre la décision d'interrompre ou de ne pas entreprendre des traitements jugés « inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le maintien artificiel de la vie » à l'issue d'une procédure collégiale.
La mort cérébrale signifie que le cerveau cesse de fonctionner. Les personnes ne réagissent à aucun stimulus. Aucun traitement ne peut aider, et une fois le diagnostic confirmé, la personne est légalement déclarée morte.
Les séquelles peuvent être très variables d'un traumatisé à l'autre, selon son âge, son état général, la plasticité de son cerveau, les régions de son cerveau qui ont souffert et l'étendue des lésions. Les traumatismes crâniens graves concernent un peu moins de 10 .
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
Un état végétatif est défini par une aréactivité et une abolition de la conscience due à un dysfonctionnement majeur des hémisphères cérébraux, avec une préservation suffisante du diencéphale et du tronc cérébral pour maintenir les réflexes neurovégétatifs et moteurs et un cycle veille-sommeil normal.
Lors d'un arrêt cardiaque, aucun sang n'arrive au cerveau. C'est un choc pour le cerveau. Si un arrêt cardiaque dure plus de 5-6 minutes sans aucune réanimation, le tissu cérébral s'abîme. C'est ainsi que des lésions cérébrales apparaissent.