"Lorsque les gens disent la vérité, la plupart regardent de temps à autre autour d'eux et peuvent même regarder au loin de temps en temps. A l'inverse, les menteurs auront un regard froid, ferme pour intimider et diriger". Faites également attention à ceux qui clignent rapidement des yeux.
Ses pupilles se dilatent aussi plus facilement. Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
Mais même si nous mentons tous, certains mensonges sont plus bénins que d'autres et ils n'ont pas tous les mêmes conséquences. Un menteur invétéré ou un manipulateur a conscience de distordre la réalité et le fait généralement dans un but précis et au détriment de son interlocuteur.
Le menteur souffre aussi
Souvent, celui-ci se sent mal à l'aise, angoissé et stressé. La culpabilité le ronge, parfois au point de déclencher des attaques de panique ou des troubles somatiques, comme des douleurs abdominales, des maux de tête et des nausées. Il souffre aussi régulièrement d'une perte d'estime de soi.
Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
La mythomanie est une maladie relevant de la psychiatrie. Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Trouvez des preuves, voire des témoignages pour mettre l'autre face à l'évidence. Faites toujours cela en privé, pas en présence d'autres personnes : le menteur se sentirait humilié et aurait du mal à reconnaître la vérité.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Les personnes sincères font ce qu'elles pensent être le meilleur et le mieux. Elles ne se préoccupent pas de ce que les autres pensent d'elles. Elles font confiance à leur instinct et ne se préoccupent pas des autres. Tout le contraire des gens faux.
En fait, identifier une personne honnête est très simple : Il y a un synchronisation parfaite entre sa communication verbale, ses gestes et les expressions de son visage. Si une personne te dis qu'elle est contente, alors analyse ses micro expressions pour savoir si son visage indique la même émotion.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Éviter l'ambiguïté ou exprimer un désaccord
Ne pas regarder quelqu'un dans les yeux peut aussi être une forme de communication non verbale dans une situation de conflit. En évitant le regard de son interlocuteur, on lui exprime une forme de dédain, voire de menace.
Les indicateurs fiables d'un mensonge
Lorsque le menteur s'exprime, son discours contient généralement plus d'hésitations, moins de mots, moins de détails contextuels, plus d'omissions. Ses réponses sont plus évasives, moins plausibles, moins structurées et manquent parfois de cohérences.
Leur comportement est imprévisible. Ce sont des gens qui préfèrent comprendre les autres, plutôt que de s'ouvrir à eux pour les comprendre. Ils ne nouent pas de relations profondes, précisément parce qu'ils ont tendance à se victimiser et à chercher continuellement quelqu'un qui les «comprend» vraiment.
Car réaccorder sa confiance à l'autre n'est jamais simple. Mais pour y parvenir, il faut sentir qu'il la mérite. Ça aide à reprendre le dessus. Il faut, sans chercher à jouer non plus, mettre l'autre à l'épreuve, lui expliquer clairement qu'on ne pardonne pas facilement, le "sanctionner" pour ne pas qu'il recommence.
1er conseil : laissez le bénéfice du doute, observez, analyser. Dans un premier temps, essayez de ne pas aller trop vite en besogne. Si vous avez des doutes, laissez quelques jours passer. Le temps d'analyser le comportement de votre mari et, éventuellement, le temps pour lui de s'expliquer, au mieux d'avouer.
Vous avez la possibilité d'utiliser des pièges comme « je parie que je peux avoir le quart sous la serviette sans y toucher » ou des choses de ce genre, l'objectif étant d'amener la personne à retirer la serviette vous donnant ainsi accès au quart. Déshonorez sa confiance pour le mettre dans l'embarras.
4. Un mythomane peut-il aimer ? Non, car il a simplement besoin de votre attention. Un menteur pathologique a toujours besoin de booster son égo et il flirte avec n'importe qui pour obtenir un peu d'attention.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".