Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.
L'inflation par la demande
En somme, si la demande augmente plus vite que l'offre, les prix augmenteront. Ceci arrive souvent dans les économies en développement et c'est notamment ce qui était en jeu avec le rebond économique qui s'est opéré en 2021 avec la fin de la crise sanitaire lié à l'épidémie de COVID 19.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
L'érosion de la valeur monétaire due à la hausse générale des prix fait qu'un placement dont le rendement est inférieur au taux de l'inflation ne rapporte plus rien. Il vous coûte même de l'argent, car le taux de rendement réel (taux de rendement du placement minoré du taux d'inflation) est négatif.
Outre la diversification de ses actifs, le mieux est de se tourner vers des secteurs moins impactés par la hausse générale des prix : immobilier, matières premières (or et autres matériaux), groupements forestiers ou encore obligations indexées à l'inflation.
Dans cette optique les livrets deviennent encombrants. L'idée est simple. Avec un taux d'inflation avoisinant les 3%, mieux vaut éviter de se ruer les livrets bancaires, comme le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il en va de même pour les LEP et tous les autres livrets du même acabit.
« L'inflation permet en effet de réduire plus facilement, mais temporairement, la dette publique. Plus l'inflation est forte, plus le PIB en valeur augmente, ce qui tend à faire baisser le ratio dette/PIB.
Une bonne affaire pour la BCE et l'État
L'augmentation de l'inflation est également positive pour les caisses de l'État. La TVA, qui représente près de 50 % des recettes fiscales, est en effet indexée sur le prix des biens de consommation.
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Selon les régions et la qualité du bien, les délais de vente se rallongent et les négociations de prix immobilier sont de retour. Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
Vos placements doivent vous protéger et vous enrichir. Vos placements : SCPI, actions, immobilier locatif, assurances-vie, livrets A ou encore PER, doivent protéger votre pouvoir d'achat et non vous appauvrir. C'est pour cela qu'il faut effectuer un tri minutieux entre les placements.
Pour placer 100 000 euros, les particuliers disposent de plusieurs possibilités : les livrets d'épargne. les actifs financiers via un PEA ou une assurance vie. un projet immobilier via un club deal immobilier ou une SCPI.
19 octobre 2022. Le taux d'inflation annuel de la zone euro en hausse à 9,9 % (pdf - 500 ko). Eurostat, 19 octobre 2022. L'essentiel sur...
Par ailleurs, nous assistons à une explosion des fraudes, les arnaques sont nombreuses et laisser des sommes importantes sur les comptes courants expose encore davantage les épargnants aux conséquences désastreuses de ces piratages souvent liés aux cartes bancaires.
Depuis le 1er octobre 2010, les dépôts sur les comptes bancaires sont couverts à hauteur de 100 000 euros maximum par déposant et par établissement, quel que soit le nombre de comptes possédés. Avant cette date, la garantie n'était que de 70 000 euros.