Quelles sont les origines du conflit ? Le conflit ukrainien trouve son origine en septembre 2013, quand le président Viktor Ianoukovitch décide de se retirer unilatéralement d'un accord d'association avec l'Union européenne.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Les huit premières années du conflit ont inclus l'annexion de la Crimée par la Russie (2014) et la guerre du Donbass (depuis 2014) entre l'Ukraine et les séparatistes soutenus par la Russie, ainsi que des incidents navals, la cyberguerre et des tensions politiques.
Pour Vladimir Poutine, voir l'Otan aux portes de la Russie, c'est une menace jugée inacceptable. Il se persuade que les occidentaux cherchent à encercler la Russie. Et l'adhésion de l'Ukraine à cette alliance est, pour lui, une ligne rouge à ne pas franchir.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
L'Ukraine a perdu le contrôle de sa frontière avec la Russie ainsi que 3 % de son territoire. Depuis lors, les incidents armés à la frontière sont réguliers malgré les accords de cessez-le-feu. Moscou est accusée d'être partie prenante dans ce conflit en armant et finançant les rebelles pro-russes.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies. Le Secrétaire général de l'ONU nomme le 25 février Amin Awad au poste de Coordonnateur des Nations Unies pour la crise en Ukraine.
Aucun traité signé par les États-Unis, l'Europe et la Russie ne contient de dispositions concernant l'adhésion à l'OTAN. L'idée d'une expansion de l'OTAN au-delà d'une Allemagne unie n'était pas à l'ordre du jour en 1989, en particulier dans la mesure où le Pacte de Varsovie existait toujours.
Les Nations unies représentent le rêve d'un système de relations entre États fondées sur la notion de sécurité collective. L'OTAN, créée deux années après l'ONU, en raison de la Guerre froide, repose sur la notion plus pragmatique de défense collective.
Certains États comme la France, les États-Unis, l'Allemagne, l'Estonie, la Lituanie ou encore les Pays-Bas apportent un soutien à l'Ukraine à la fois humanitaire et militaire. Une source officielle assure que la Pologne apporte également un soutien militaire à son voisin, sans donner pour le moment de précision.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Mercredi 12 octobre, sur France 2, Emmanuel Macron a répété que la France n'était "pas en guerre" contre la Russie. Mais en même temps, Paris augmente son soutien à l'Ukraine. Le chef de l'Etat avance sur une ligne de crête.
L'Albanie, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, la Hongrie, l'Islande, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, l'Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis offrent une aide humanitaire ou ouvrent leurs frontières aux réfugiés ukrainiens.
Au niveau international, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Union européenne et de nombreux autres pays ont condamné la Russie, l'accusant d'intervenir militairement en Crimée et ainsi de violer le droit international et la souveraineté de l'Ukraine.
Certains pays, comme la Serbie et le Kazakhstan, alliés traditionnels de Moscou, ont condamné la tenue des référendums sur l'intégration à la Russie des Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, et des régions occupées de Zaporijia et Kherson.
Depuis 2014, l'aspect sécuritaire de la politique de la Russie en Afrique est prépondérant. La Russie de Poutine a signé, au cours des cinq dernières années, des accords avec une vingtaine de pays. Les plus récents accords sont ceux avec le Mali (juin 2019), le Congo (mai 2019) et Madagascar (octobre 2018).
L'Ukraine gagne du terrain, les Russes ripostent avec des frappes massives...