Dresser l'auriculaire, en chinois, signifie "tu es le dernier des derniers", en français "c'est mon petit doigt qui me l'a dit". Le serment d'accord consiste en Chine à se nouer l'auriculaire entre deux personnes et en France à se taper dans la main : le geste de toper.
Un geste qui signifiait: «On n'oublie pas, on ne pardonne pas, on n'abandonne pas.» Ce geste, il l'a réalisé par la suite dans de nombreux endroits: à Washington, à Paris, à Hongkong et même sur la place Fédérale. Il prend chaque fois une signification différente, mais affirme une même critique du pouvoir.
D'ailleurs, le même geste se retrouve dans la langue des signes en Corée et en Chine (ainsi qu'à Taïwan), faisant partie de la même grande famille linguistique.
Contrairement aux pays occidentaux, faire un doigt d'honneur n'a rien de péjoratif au Japon. Saviez-vous qu'il s'agit en fait d'un geste signifiant « frères et sœurs » (ou « 兄弟 Kyoudai») en langue des signes japonaise ? Tout comme avec les langues parlées, la langue des signes a évolué différemment selon les pays.
En Turquie : votre pouce entre votre index et votre majeur, "je t'ai volé ton nez!"
Le geste du cœur coréen se fait d'une seule main en utilisant les doigts croisant le pouce avec l'index similaire au geste occidental de l'argent, mais dans le cas où nous restons immobiles, formant une sorte de cœur V.
En France, seul le majeur est montré, mais dans les pays anglophones, ce sont l'index et le majeur levés, paume retournée, qui constituent une vilaine insulte lorsqu'ils sont adressés à un interlocuteur (à ne pas confondre avec le V de la Victoire, popularisé par Winston Churchill).
Le doigt d'honneur se fait en Angleterre avec deux doigts. Cela remonte aux guerres moyennageuses : les français coupaient les doigts nécessaires au tir à l'arc aux anglais, excellents archers, quand ils les capturaient. Pour provoquer, les anglais montraient donc qu'ils avaient encore ces 2 doigts.
Le yubitsume (指詰め) ou otoshimae est la pratique d'auto-ablation de l'auriculaire ou de l'annulaire utilisée par les yakuzas pour « présenter des excuses » à leur oyabun. C'est la forme la plus commune de réparation en cas d'erreur ou de manquement à leur devoir.
Geste injurieux, considéré comme obscène, consistant à tendre le majeur vers le haut, le dos de la main faisant face au destinataire.
Le bras d'honneur est un geste qui marque la dérision, une manière impolie et obscène de marquer sa réprobation.
Un mini-cœur avec les doigts est un geste issu de la culture coréenne, où l'index et le pouce d'une seule main se croisent, les autres doigts refermés. Le haut des deux doigts forme le haut arrondi du cœur.
Justin Rosenstein, dont le nom résonne dans toute la Silicon Valley, a inventé cette fonctionnalité en 2009 (Il est ironique de noter que ce dernier est aujourd'hui en « désintox numérique »). Il lui a donné la représentation bien connue du pouce levé.
-C). En bas latin (2 ème siècle; 8 ème siècle), le “g” a disparu et 20 s'écrit donc en lettre “vīnti”. Et c'est d'ailleurs avec un 20 sans “g” que les français comptaient au Moyen Âge. C'est à la Renaissance que tout bascule: le doigt, le corps, le temps, le sept, le vingt, la paix…
Les Deux et Trois Doigts d'Elden Ring proviennent de la scission du Grand Unique, lorsque la Volonté Supérieure a commis une erreur et que la Flamme Frénétique s'est rebellée.
Autre petit conseil, en Afghanistan et en Iran, l'équivalent du doigt d'honneur est le pouce levé. Fais gaffe le jour ou tu feras du stop dans ces régions-là ! Aujourd'hui, le doigt d'honneur est utilisé dans tous les domaines. On le retrouve ainsi au cinéma, dans le sport, mais aussi en politique !
Littéralement «le parent» ou «le grand chef», le terme Oyabun désigne le chef d'un clan de Yakuza.
Les Yakuzas sont reconnaissables dans leurs costumes
On reconnaît les Yakuzas de loin, car ils portent des costumes très coûteux et ressemblent à des hommes d'affaires. Une fois habitué, on les remarque immédiatement lorsqu'ils entrent dans un bar.
Il consiste en une auto-amputation de la dernière phalange de l'auriculaire de la main gauche. 45% des yakuzas modernes se seraient mutilés de cette manière.
L'invention du signe « V » pendant la Seconde Guerre mondiale. Victor de Laveleye, journaliste et homme politique belge, est l'inventeur du signe V de la victoire.
Un symbole de victoire puis de paix
Dans l'ère moderne, le signe V est d'abord utilisé comme symbole de victoire durant la Seconde Guerre mondiale en Europe. Cette utilisation vient de l'ancien ministre belge Victor de Laveleye, exilé en Angleterre après l'invasion de la Belgique par les Allemands en 1940.
Le signe V est un geste de la main réalisé en tendant vers le haut l'index et le majeur pour former un « V ». Ce signe, mondialement reconnu, indique généralement une victoire (d'où la lettre « V ») ou une réussite de manière peut-être plus expressive encore qu'un pouce levé.
Le doigt d'honneur, ce "digitus impudicis"
A cette époque, le geste aurait été utilisé par le philosophe Diogène, connu pour être très cynique, et il aurait ainsi montré à des visiteurs ce qu'il pensait de Démosthène, homme d'état athénien, selon le récit d'un historien grec.
Dans un sens, ils sont signe de Victoire. L'histoire dit que durant la guerre de 100 ans, les archers anglais mettaient ainsi leurs 2 doigts pour tirer. Par contre, les 2 doigts avec la paume de la main vers le haut : c'est une insulte !
Sur quel doigt porter l'alliance ? L'alliance, dépendamment des pays et des cultures, se porte à l'annulaire, c'est-à-dire le quatrième doigt de la main. En France, cette bague se place sur l'annulaire gauche.