L'intégration de l'agriculture et de l'élevage permet une intensification simultanée et synergique des productions végétales et animales répondant aux objectifs d'accroissement des productions, des revenus des ménages agricoles et d'usage plus efficace des ressources.
La production agricole et l'élevage apparaissent d'abord dans le « croissant fertile » au Moyen-Orient (8500 av. JC), mais aussi de manière autonome en Chine (7500 av. JC) et en Amérique du Nord et du Sud (3500 à 2500 av. JC).
L'élevage est un moteur clé du développement durable de l'agriculture. Il contribue à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique.
L'agriculture est aussi un facteur essentiel de croissance économique : en 2018, elle représentait 4 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et, dans certains pays en développement parmi les moins avancés, sa part peut dépasser 25 % du PIB (a).
L'agriculture est une source importante d'émissions de gaz à effet de serre. Elle dégage de grandes quantités de gaz carbonique lors de la combustion de la biomasse, surtout dans les zones de déboisement et de feux de prairies. L'agriculture est également responsable de presque la moitié des émissions de méthane.
Facteurs de production : l'agriculture fournit de la main d'œuvre à l'industrie, d'abord parce que dans les agricultures traditionnelles il existe un surplus de travail à la productivité marginale nulle ou négative (cf. Modèle de Lewis, 1954), ensuite grâce à l'amélioration de la productivité agricole moyenne.
L'usage d'intrants dans les cultures et les élevages pour obtenir une forte productivité n'affecte pas seulement les écosystèmes terrestres où ils sont épandus. Lessivés par les pluies, ils s'infiltrent dans le sol jusqu'aux nappes d'eau souterraine et menacent les ressources d'eau saine.
L'impact environnemental de l'élevage, intensif ou extensif, inclut la consommation d'eau et d'énergie, un risque de pollution de l'eau, et une substitution des forêts par des prairies destinées à l'élevage du bétail, ou des prairies par des cultures annuelles destinées à l'alimentation animale.
Un éleveur veille à la santé, au développement et à la reproduction des animaux dont il a la charge. Selon l'espèce animale élevée (mouton, poisson, vache, chien, vison, etc.), ce métier concerne différents secteurs d'activité. L'éleveur tient notamment un rôle primordial dans le secteur de l'agriculture.
Ensemble des travaux dont le sol fait l'objet en vue d'une production végétale. 2. Plus généralement, ensemble des activités développées par l'homme, dans un milieu biologique et socio-économique donné, pour obtenir les produits végétaux et animaux qui lui sont utiles, en particulier ceux destinés à son alimentation.
L'agriculture biologique, la plus écologique
L'agriculture biologique et l'agriculture conventionnelle sont des systèmes de production agricole que tout oppose. En effet, l'agriculture biologique est inscrite dans une démarche écologique.
Chaque année, le magazine britannique « The Economist » publie l'indice de durabilité des modèles agricoles et alimentaires dans le monde. Pour la 3e année consécutive, la France est première au palmarès.
De même pour Sylvain Ozainne (Université de Genève), en Afrique de l'Ouest, l'agriculture commence vers - 10000, l'élevage d'animaux domestiques vers - 6000 et la domestication réelle de plantes vers - 3500.
L'agriculture et l'élevage ont été apportés en Europe par des populations venues d'Anatolie, qui se sont établies en Grèce et dans les Balkans à partir d'environ 6400 av. J. -C. , avant de s'étendre progressivement vers l'Ouest.
L'élevage résulte d'une symbiose entre l'être humain et l'animal, chacun reconnaissant les avantages de la cohabitation. Le mouton aurait été le premier animal domestiqué pour la production alimentaire puis, dès l'Antiquité, son élevage prospère.
Et sur cette part, les bovins sont responsables des deux tiers (4). C'est l'alimentation des bêtes qui émet le plus de GES (5), suivie par la « fermentation entérique » des ruminants (bovins, ovins, caprins, équins), c'est-à-dire leurs rots et flatulences.
Dans un rapport appelé « Regards d'avenir sur l'élevage en France », dévoilé jeudi 16 novembre 2023, Chambres d'agriculture France dresse le constat d'un élevage en perte de vitesse et esquisse des scénarios de sortie de crise, dans un contexte de fortes attentes sociétales en matière d'environnement et de bien-être ...
Déforestation et gaz à effet de serre
L'élevage intensif est responsable de la pollution des nappes phréatiques par infiltration et des eaux de surface par ruissellement, à cause essentiellement des nitrates et des phosphates issus des épandages de lisier et de fumier.
L'élevage intensif produit des gaz à effet de serre tout au long de la « chaîne de fabrication » ; en plus de la digestion des aliments, qui produit évidemment des gaz, le défrichement des forêts pour les cultures et pour élever les animaux réduit les puits de carbone vitaux et libèrent les gaz précédemment stockés ...
Par leurs bonnes pratiques, les exploitants agricoles contribuent à la préservation de la ressource en eau et des milieux aquatiques. L'utilisation des techniques culturales les plus performantes, comme par exemple l'irrigation par goutte à goutte, permet de réduire les volumes d'eau utilisés.
La biodiversité est le socle de la production agricole. Elle doit donc être considérée comme un facteur de production et intégrée au projet de l'exploitation, du choix des espèces à produire ou à élever, jusqu'à la valorisation des produits. Plus une espèce est adaptée à son milieu naturel, plus elle est compétitive.
Une autre faiblesse du secteur agricole est relative à sa grande dépendance aux conditions météorologiques, les agriculteurs ayant du mal à planifier leur production à long terme étant donné les aléas météorologiques.
Les facteurs de production pour une activité agricole se distinguent en trois grandes catégories : la terre, le travail et le capital. Ceux-ci regroupent les ressources d'une structure.
Il représente une large part du produit intérieur brut (PIB) (de 30 à 60 pour cent dans les deux tiers d'entre eux environ), emploie une proportion significative de la population active (de 40 pour cent à 90 pour cent dans la plupart des cas), est une importante source de devises (de 25 pour cent à 95 pour cent dans ...