L'albumine est le marqueur nutritionnel le plus utilisé.
L'état nutritionnel d'un enfant dont on connaît le poids, la taille et l'âge peut être quantifié au moyen des quatre indices suivants : l'indice poids pour l'âge (P/A) ; l'indice poids pour la taille (P/T) ; l'indice taille pour l'âge (T/A) ; l'indice périmètre brachial pour l'âge (PB/A).
perte de poids supérieur ou égal à 5 % en un mois ou supérieur ou égal à 10 % en 6 mois par rapport au poids habituel avant le début de la maladie, IMC inférieur à 22 kg/m2, réduction importante de la force musculaire et de la masse musculaire.
Critères cliniques. Calcul de l'Indice de Masse Corporelle (IMC) : P/T2 = poids en kg/taille en mètre au carré. Enfants : se reporter aux courbes d'IMC du carnet de Santé : la dénutrition est présente si l'IMC est au-dessous de la courbe inférieure.
L'albumine et la transthyrétine (préalbumine) sont des protéines exclusivement synthétisées par le foie. Leur synthèse est dépendante de l'état nutritionnel et leurs concentrations circulantes diminuent lors d'une dénutrition et augmentent lors de la renutrition.
Pourquoi analyser son taux d'albumine ? Il est recommandé d'analyser son taux d'albumine sérique en cas de suspicion d'une pathologie rénale ou hépatique. Faire cette analyse permet le dépistage de ces maladies.
Le dosage de l'albumine dans le sang aide au diagnostic de différents problèmes de santé au niveau du foie ou des reins par exemple. Il permet d'investiguer les processus inflammatoires chroniques, les infections, le diabète, etc. Cette mesure aide à identifier les cas de malnutrition et de déshydratation.
Le MNA est un test en deux parties qui permet aux professionnels de santé d'évaluer l'état nutritionnel de leurs patients dépendants. S'il est initialement conçu pour les personnes âgées ou celles intégrant un établissement de soin, ce test peut être proposé à tous les patients.
Le diagnostic de malnutrition a été défini selon les critères de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2006) par: l'indice poids-âge inférieur à -2 écarts types et périmètre brachial inférieur à 115 mm ou œdèmes bilatéraux et signes cliniques de malnutrition.
Le diagnostic nutritionnel est établi au terme du recueil d'un ensemble de paramètres cliniques facilement accessibles, d'éléments biologiques couramment disponibles et de l'utili- sation d'indices composites validés. Aucun appareil de mesure élaboré n'est nécessaire pour porter un diagnostic nutritionnel adéquat.
L'évaluation de la dénutrition est classiquement portée sur l'anamnèse, les données anthropométriques (indice de masse corporelle [IMC], circonférence des membres, épais- seur des plis cutanés), l'albuminémie, la préalbuminémie.
Il s'agit d'une mesure de la malnutrition aiguë, qui résulte d'un apport alimentaire insuffisant et/ou de maladies infectieuses.
Les indices de qualité les plus fréquemment utilisés sont basés sur le score chimique, c'est-à-dire la teneur en chaque acide aminé indispensable relativement à la teneur nécessaire pour satisfaire le besoin en ce même acide aminé.
On qualifie d'«émaciation» un faible rapport poids/taille. Il est souvent le signe d'une perte de poids récente et grave due au fait qu'une personne n'a pas ingéré assez d'aliments et/ou qu'elle a été atteinte d'une maladie infectieuse, par exemple la diarrhée, qui lui a fait perdre du poids.
La malnutrition aiguë sévère est une pathologie potentiellement mortelle nécessitant d'urgence un traitement. Jusqu'à récemment, il était recommandé d'orienter les enfants vers un hôpital pour qu'ils y reçoivent un régime alimentaire thérapeutique, ainsi que des soins médicaux.
La sous-nutrition sévit surtout dans les pays en développement souvent touchés par des instabilités politiques, économique, sociales ou climatiques. On distingue deux types de sous-nutrition : la malnutrition chronique et la malnutrition aiguë.
Les intervalles de temps recommandés pour le dépistage à l'aide du MNA® sont annuels en ville et tous les trois mois en institutions ou si les personnes ont été identifiées comme souffrant de dénutrition ou si elles présentent un risque de dénutrition et lorsque survient un changement de leur état clinique.
Protéine fabriquée par le foie, mais également apportée par certains aliments, notamment le lait et l'œuf. L'albumine est la principale protéine de transport dans le sang.
La fraction beta-2-globulines comprend le complément C3 et les IgA. La technique d'électrophorèse ne permet pas de distinguer entre ces deux protéines aux fonctions très différentes. Le C3 ou complément C3 est une protéine du foie impliquée dans la « cascade du complément », un mécanisme de défense de l'organisme.
L'examen de l'albumine
L'analyse sanguine de l'albumine est prescrite par un médecin, à l'hôpital ou lors d'une consultation. L'examen consiste à prélever du sang veineux, la plupart du temps au niveau du pli du coude. Les taux d'albumine, de protéines totales et de globulines sont généralement mesurés parallèlement.
L'alpha-1-glycoprotéine également appelée orosomucoïde est une protéine de phase aiguë et donc un marqueur de l'inflammation (polyarthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire de l'intestin, etc.). Le degré d'inflammation est cependant plutôt évalué par la mesure du taux de CRP ou de la vitesse de sédimentation.
La glycosurie désigne la présence de glucose dans les urines. Une situation inhabituelle, qui survient généralement en cas d'hyperglycémie (autrement dit d'une concentration de glucose dans le sang trop importante) et/ou quand le niveau de réabsorption rénale est dépassé.
C'est une protéine de transport pour les ions inorganiques, organiques et pour de nombreux médicaments et hormones. Elle est responsable du maintien de la majeure partie de la pression oncotique du plasma. Elle constitue une réserve d'acides aminés. Le dosage est réalisé sur sérum.
Le Nutri-Score, vous l'avez surement déjà vu : c'est ce petit logo apposé sur les emballages qui note les produits de A, vert foncé, pour les plus favorables sur le plan nutritionnel, à E, orange foncé, pour les moins favorables.