Les instruments topographiques généralement utilisés en archéologie sont le tachéomètre et le niveau de chantier. Le tachéomètre permet de mesurer des angles horizontaux, verticaux et des distances (le théodolite lui, ne mesure que des angles horizontaux et verticaux).
Vous devez faire le levé de la droite AB, axe d'un canal d'alimentation en eau. Vous choisissez de procéder par rayonnement au moyen d'un niveau à visée . Mesurez alors les distances horizontales et marquez par un piquet les points situés tous les 25 m sur la droite, depuis son départ jusqu'à son extrémité.
Le niveau est l'appareil employé pour le nivellement direct.
Un levé topographique consiste à collecter des données sur le terrain afin d'en proposer une restitution à l'échelle souhaitée sous la forme d'un plan topographique. Pour ce faire, il est nécessaire d'établir un système de coordonnées tridimensionnel dans lequel seront représentés l'objet ou le terrain relevé.
Étape 1 : Noter l'échelle de la carte. Identifier l'équidistance des courbes altimétriques, ainsi que les courbes en gras. Repérer les extrémités du (ou des) transect(s) et leur longueur totale. Étape 2 : Tracer un axe horizontal sur le papier millimétré en respectant l'échelle.
Le tachéomètre est un appareil fréquemment utilisé en topographie dans toutes les opérations de lever de terrain (lever topographique), dans divers types de travaux dans les domaines des BTP et de l'industrie (notamment l'aéronautique) ainsi qu'en archéologie (relevé des objets en 3 coordonnées absolues).
Le G0 de station (noté aussi V0) est une constante d'orientation de la station S qui, ajoutée à une lecture d'angle horizontal sur un point P visé, donne le gisement de la direction SP.
1.0 En quoi consiste la topographie? Les procédés topographiques permettent de mesurer les détails de la surface de la terre et d'établir des cartes et des plans afin de les représenter.
Cette opération s'effectue soit par la création d'un système local de coordonnées en fixant une orientation de référence, soit par intégration dans un système général existant, par exemple la représentation conique de Lambert. L'étape suivante est l'établissement du canevas.
Le nivellement trigonométrique est réalisé par calcul du dénivelé et non plus sa mesure directe. On ne mesure plus le dénivelé entre deux points pour déduire une altitude, mais on calcule tout d'abord ce dénivelé grâce à des mesures d'angles et de distances réalisés à l'aide d'un théodolite ou d'un tachéomètre.
Ainsi, il suffit de prendre une voiture, de circuler sur les routes qui ne sont pas dessinées sur la carte topographique, d'enregistrer des points GPS dans un certain intervalle et de les transférer dans l'ordinateur. On peut ensuite connecter les points dans le SIG et actualiser la couche "route".
La rugosité d'une surface est un indicateur important de la qualité d'une surface. Dans les techniques de mesure des surfaces, les rugosimètres servent à mesurer, par exemple, la rugosité des surfaces d'un axe.
Il s'agit d'effectuer des visées du sommet depuis deux points de la plaine dont on connaît l'éloignement et l'altitude. La mesure des angles et d'une distance permet, à l'aide de formules trigonométriques, de déterminer la différence d'altitudes entre le sommet et les deux points de la plaine.
En un point quelconque, on appelle azimut d'une ligne droite l'angle formé par cette dernière avec le nord magnétique.
L'azimut ne doit pas être confondu avec le gisement, qui est l'angle formé entre une direction et le nord de la carte. On ne relève donc pas directement un azimut sur une carte, mais un gisement, qu'il faut convertir en azimut. Les données doivent être exprimées dans la même unité (généralement, en degrés).
En topographie, une polygonale (ou cheminement polygonal) est un ensemble de stations, mesurées et calculées les unes par rapport aux autres.
Lorsqu'on procède à des levés topographiques, les distances sont mesurées suivant des lignes droites . Ces droites sont tracées entre deux points fixes, ou partent d'un point fixe dans une direction donnée. Elles sont tracées sur le terrain au moyen de piquets, de piliers ou de jalons.
Le théodolite se pose sur un support et doit se caler sur le plan horizontal. Il est souvent placé sur un trépied, et à la verticale exacte d'un point connu en coordonnées, à l'aide d'un fil à plomb, d'un plomb « optique » ou d'un plomb « laser », et d'un niveau à bulle sphérique.
Le plan est la représentation simplifiée d'un espace. La carte permet de transmettre des informations en les localisant dans l'espace. Elle est toujours accompagnée d'un titre et d'une légende. L'échelle est le rapport entre les distances sur la carte et la réalité sur le terrain.
Une carte topographique propose une illustration détaillée et exacte des éléments anthropiques et naturels qui se trouvent sur le terrain, par exemple, les routes, les chemins de fer, les lignes de transport d'électricité, les courbes de niveau, les altitudes, les rivières, les fleuves, les lacs et les noms ...
Sur la carte topographique , tracez la droite AB le long de laquelle vous devez établir le profil en long. Examinez l'intervalle d'altitudes à représenter; choisissez l'échelle verticale et décidez du point de départ du tracé de façon que le profil figure entièrement dans les limites de la feuille de papier.