L'aspirine, l'acétaminophène et l'ibuprofène fonctionnent généralement bien pour soulager les maux de tête si on ne les utilise pas souvent. Mais si on utilise ces médicaments trop souvent, ils peuvent entraîner des effets secondaires graves.
Les huiles essentielles de lavande et de menthe poivrée
Véritables concentrés de vertus, les huiles de lavande et de menthe poivrées sont particulièrement indiquées pour contrer les crises de migraine et les maux de tête.
Les plus fréquemment utilisés sont le Paracetamol (Dafalgan, Panadol, etc.) et les « anti-inflammatoires », l'ibuprofen par exemple.
un anti-inflammatoire non stéroïdien ou AINS (ibuprofène, kétoprofène), plus efficace. Ne dépassez pas 5 jours de traitement.
Les maux de tête peuvent être favorisés par certains facteurs (manque de sommeil, surmenage, alimentation, café, bruit, écrans, odeurs, etc). Vous devez repérer ces facteurs et essayer d'éviter ces comportements ou ces situations. Ils changent d'une personne à l'autre.
Les traitements non spécifiques de la crise de migraine
Certains médicaments à base d'AINS ont une indication spécifique dans la crise de migraine. Ils sont listés ci-dessous. Les antalgiques contenant un opiacé (codéine, tramadol) ou un dérivé de la morphine sont déconseillés en raison d'un risque d'abus.
Le fentanyl est cent fois plus puissant que la morphine. On l'administre par des dispositifs transdermiques (patch) qui diffusent la substance pendant 72 heures, ou bien, pour obtenir un effet rapide, par diffusion à travers la paroi interne (muqueuse) de la bouche ou du nez.
Les médicaments antalgiques non spécifiques
des anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, kétoprofène, naproxène, diclofénac, indométacine) à prendre le plus tôt possible en début de crise de migraine ; de l'aspirine associée à un médicament anti-nauséeux (métoclopramide) pour soulager les nausées.
Il n'y a donc pas de différences entre ces deux médicaments au niveau des effets thérapeutiques. Comment choisir ? Certaines personnes préfèrent une des deux marques. Le choix va se faire selon le ressenti du client, mais aussi selon la composition en excipients des médicaments Doliprane ou Dafalgan.
Dès l'apparition des premiers symptômes et des premiers troubles, s'asseoir et mettre ses mains à l'endroit où l'on ressent une tension (épaule, thorax, front, ventre, plexus solaire) peut aider à diminuer la douleur. Fermer les yeux peut aussi diminuer les sensations accentuées par la lumière. Inspirer.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Si le mal de tête est accompagné d'une douleur dans le bras
Si vous avez mal à la tête et que cette douleur persistante est accompagnée de picotements, voire d'une paralysie, dans le bras, vous êtes peut-être en train de faire un accident vasculaire cérébral (AVC).
Ils servent tous deux à lutter contre la douleur, la fièvre, les maux de tête et à soulager les règles douloureuses. Ainsi, il n'existe quasiment aucune différence entre ces deux produits médicamenteux, en termes d'efficacité.
En 1er choix : le paracétamol
présente le meilleur bénéfice/risque pour les douleurs courantes (mal de tête, fièvre, douleurs dentaires...), et pour un dosage inférieur à 3 g par jour, soit trois comprimés de 1000 mg espacés toutes les quatre à six heures.
Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS. Si la douleur ou la fièvre persistent après la prise de l'un ou de l'autre, il faut consulter son médecin traitant qui cherchera la cause du problème pour donner le traitement nécessaire.
Les molécules actives de la menthe détendraient les nerfs. Tentez donc d'appliquer, par un massage circulaire, de l'huile essentielle de menthe poivrée mélangée avec une huile d'amande douce, ou du baume du tigre, au niveau de vos tempes, votre front, votre nuque, vos lobes d'oreilles en début de crise.
Le plus connu est le bon vieux Tylénol (acétaminophène ou paracétamol). Les analgésiques agissent sur les récepteurs de la douleur dans le cerveau.
L'ibuprofène 400 mg n'était pas différent au rofécoxib 25 mg pour le soulagement des céphalées pendant 2 heures ou le soulagement des céphalées pendant 24 heures.
En cas de douleur, le premier antalgique à utiliser est le paracétamol, car il a le rapport bénéfices-risques le moins élevé.
Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC)
On termine avec la douleur la plus intense et insupportable selon le McGill Pain Questionnaire : le syndrome douloureux régional complexe (SDRC).
Le curcuma est l'anti-inflammatoire par excellence, souvent intégré dans les compléments alimentaires anti-inflammatoires. C'est surtout la curcumine qui agit comme un analgésique et soulage les douleurs musculaires.
Sur une analyse groupée de 1200 patients, suivis 8h après une extraction dentaire , l'association paracétamol + tramadol a démontré un surcroit d'efficacité par rapport au paracétamol seul et au tramadol seul, mais un effet antalgique similaire à celui d'ibuprofène 400.
Lamaline°, une association de paracétamol + poudre d'opium + caféine, a des effets indésirables notamment neuropsychiques et digestifs, parfois graves.
La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées. Il peut entraîner une dépendance à la fois physique et psychologique, notamment en cas d'utilisation prolongée à doses élevées.
La prise régulière de paracétamol augmente également le risque de maladies cardiovasculaires, d'hémorragies digestives et de problèmes rénaux, selon les résultats de l'étude. Elle a été publiée par la revue britannique Annals of The Rheumatic Diseases qui dépend du groupe British Medical Journal (BMJ).