La chirurgie, lorsqu'elle est possible, reste le principal traitement du cancer du poumon. Elle a pour objectif d'enlever la tumeur dans sa totalité. Pour y parvenir, les chirurgiens procèdent à l'ablation du ou des lobes atteints (lobectomie, bilobectomie) ou de la totalité du poumon (pneumectomie).
Un nouveau traitement contre le cancer du poumon associant immunothérapie et chimiothérapie avant opération réduirait de près de 40% le risque de récidive et de décès selon une étude internationale publiée le 11 avril 2022 dans le New England...
Grâce à un meilleur dépistage et aux progrès réalisés dans les traitements combinés, près de 20% des patients atteints d'un cancer du poumon guérissent.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
"Oui aujourd'hui on peut guérir d'un cancer du poumon", répond le Pr Jacques Cadranel, Chef du Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique à l'hôpital Tenon (Paris).
Selon le type de cancer pulmonaire, le traitement repose sur les soins suivants : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, thérapie ciblée et immunothérapie spécifique, pratiqués en association ou successivement.
Un cancer du poumon fréquent
Les cancers du poumon stade III non opérables (où la totalité du cancer ne peut pas être enlevée par la chirurgie) représentent le tiers de tous les malades souffrant de cancer du poumon non à petites cellules.
L'Hôpital Nord est reconnu meilleur hôpital de France dans le traitement des cancers des poumons et en pneumologie. Il se classe également troisième en matière d'urgence traumatologique. L'Hôpital de la Conception obtient la troisième place dans le traitement des cancers de la thyroïde et des maladies hormonales.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
"Lorsque la tumeur est volumineuse et atteint la plèvre, elle peut entraîner des douleurs thoraciques qui s'intensifient lorsqu'on tousse ou qu'on respire profondément", indique le Dr Pérol. La plèvre est une membrane accolée au poumon qui est très innervée et qui peut causer de vives douleurs lorsqu'elle est agressée.
Les personnes concernées par un cancer du poumon ont la possibilité de renforcer leur bien-être de différentes manières : alimentation, exercice physique et relaxation sont des facteurs fondamentaux pour se sentir bien. Ils peuvent aussi avoir une action positive sur la santé et le psychique.
Chimiothérapie du cancer du poumon de stade avancé
gemcitabine. docétaxel. étoposide. paclitaxel.
Stade 0 (carcinome in situ ou adénocarcinome in situ)
On observe des cellules cancéreuses seulement dans le revêtement de la voie respiratoire ou des sacs alvéolaires du poumon.
On peut ainsi diviser le stade 1A : Stade 1A1 – La tumeur au poumon mesure 1 cm ou moins. Stade 1A2 – La tumeur au poumon mesure plus de 1 cm mais pas plus de 2 cm. Stade 1A3 – La tumeur au poumon mesure plus de 2 cm mais pas plus de 3 cm.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Des cellules cancéreuses peuvent se propager du poumon jusqu'à d'autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase. Région du corps située entre le cou et l'abdomen. Elle comprend la cage thoracique ainsi que les muscles et les tissus qui bougent à la respiration.
Il est possible que le cancer du poumon ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades de la maladie. Les signes et symptômes apparaissent souvent au fur et à mesure que la tumeur se développe et provoque des changements dans le corps comme la toux ou l'essoufflement.
Dans la très grande majorité des cas, la chimiothérapie s'administre par perfusion (voie intra-veineuse). Ces perfusions sont habituellement réalisée en hôpital de jour (le patient vient pour la journée ou la demi-journée à l'hôpital), voire lors d'une hospitalisation courte lorsque le traitement est long.
Contrairement aux thérapies ciblées, qui visent des cellules spécifiques, la chimiothérapie agit sur tout l'organisme. Elle est utilisée pour traiter le cancer du sein métastatique en détruisant ou en ralentissant la croissance des cellules cancéreuses.
L'immunothérapie peut guérir ou prolonger de plusieurs mois l'espérance de vie, initialement très courte, de patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules au stade avancé. Malheureusement, moins de la moitié des patients répondent à ce traitement.
L'immunothérapie peut parfois réactiver le système immunitaire contre les cellules normales de l'organisme et être ainsi à l'origine de symptômes auto-immuns ou de pathologies inflammatoires. Ils touchent plus souvent la peau, le côlon, le foie, les poumons et les organes endocriniens (hypophyse ou thyroïde).
Qui peut bénéficier de l'immunothérapie ? "Tous les patients peuvent avoir accès à l'immunothérapie, il n'y a que peu de contre-indications et pas de condition d'âge" note le médecin oncologue.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
On pratique cette chirurgie si la tumeur a atteint plus d'un lobe du poumon, si elle se trouve près des voies respiratoires qui entrent dans le poumon ou si le cancer est présent dans les ganglions lymphatiques hilaires.
La chimiothérapie agit sur les cellules qui se divisent rapidement, ce qui est le cas des cellules cancéreuses. Les cellules du bulbe pileux (se divisent aussi beaucoup. Une chimiothérapie provoque donc souvent la destruction de ces cellules entraînant la chute des cheveux et de toute pilosité.