Le fumier de lapin est très riche en azote (24 %) et en phosphore (5 %), mais seulement 0,5 % de potasse. C'est le fumier de volailles qui est le plus riche avec respectivement 23 %, 10 % et 17 %.
Le fumier de vache convient aux sols légers, calcaires et siliceux. En effet, il alourdit la structure et donne plus de corps au sol. Il a ainsi un effet compact et est riche en humus. Pour l'utiliser, il faut bien le préparer.
Les fumiers de cheval, d'âne et de mulet : ces fumiers sont conseillés pour les terres lourdes car ils les allègent et les réchauffent. Ils constituent des couches chaudes parfaites pour les plantations de tomates par exemple. Le fumier de vache : il est très lourd, humide et froid.
Le fumier de mouton
Il est plus riche en matières organiques que le fumier de bovin.
Au potager, sur les parcelles ayant reçu du fumier, ne plantez pas d'oignon, d'ail, d'échalote et de carotte.
Le fumier de cheval est bon pour tout au potager, enfin presque ! Il sera utilisé frais, à demi-mûr ou totalement composté selon les cas. Il faut l'apporter aux légumes et autres plantes potagères qui en ont le plus besoin : toutes les courges, les tomates et autres solanacées (poivrons, aubergines…).
Une fertilisation adaptée
La carotte ne supporte pas le fumier ou le compost insuffisamment décomposé. Effectuez un apport modéré de compost bien mûr (moins de 30 kg, soit en gros une petite brouette, pour 10 m2).
Les coquilles d'œufs broyées le plus finement possible et le marc de café (ce qui reste dans le filtre) sont mélangés et introduits dans le sol au pied des plants de tomates. Le calcium des œufs est essentiel au développement des fruits et le café fournit de l'azote.
Le fumier de vache est favorable pour l'amendement des sols légers, calcaires et siliceux puisqu'il offre plus de corps. Ce type de fumier reste assez compact et riche en humus, idéal pour les sols légers. Ces derniers ont la chance de profiter du caractère humide et froid du fumier de bovin.
Quand épandre le fumier et en quelle quantité au m2 ? A l'automne, épandez le fumier, à raison de 100 à 300 kg pour 100 m2 (soit 1 à 3 kg au m2), sur une terre grossièrement travaillée, et laissez en surface car ce matériaux, surtout s'il est bien pailleux, a besoin d'oxygène pour se décomposer.
On retiendra pour 2020 en fonction de la valeur des unités azote, phosphore et potassium, et de coût de la valeur humus, une valeur agronomique de 20,8 € par tonne pour la paille et 15,5 € par tonne pour le fumier de bovins stabulation.
Pour l'entretien régulier de la vie du sol l'apport le plus intéressant se situe en automne, et à l'entrée de l'hiver. Si vous trouvez du fumier pailleux ( les déjections + la litière) et si ce fumier est frais, étalez-le sur le sol.
Depuis plusieurs siècles, le crottin de cheval est utilisé comme engrais par les jardiniers, mélangé à de la paille ou de la litière végétal on obtient un mélange particulièrement efficace pour favoriser la pousse des plantes : le fumier.
Utilisez-le en automne, exclusivement sur les parties du jardin exemptes de toute culture : épandez le fumier frais (ou à demi mûr) en couche épaisse (10 cm). Griffez légèrement pour l'incorporer au sol. Utilisez également du fumier de cheval frais pour réaliser des « couches chaudes » sous châssis.
Comment faire grossir les carottes ? Pour être sûr d'avoir de grosses carottes, procédez à un éclaircissage ou deux le plus tôt possible. En effet, les carottes ne peuvent tout simplement pas se développer si elles manquent de place ! En outre, si elles ne grossissent pas, elles ont peut-être besoin d'eau.
4) Apportez de l'ortie pour obtenir des gros légumes
Avant le repiquage des légumes feuilles (choux, fenouils), déposez une grosse poignée d'orties au fond du trou. En se décomposant, les tiges libèrent de l'azote, dont profiteront les légumes.
2 - Le fumier de vache
Il apporte de ce fait une fraîcheur bénéfique aux plantations lors de fortes chaleurs. Une fois bien composté il peut être légèrement intégré au sol avant des semis, ou bien épandu en fertilisant d'entretien au pied des légumes.
Pour ceux qui le vendent, les prix fluctuent de 10 à 15 €/t livré et jusqu'à 20 €/t en bio. Finalement, Gaetan qui lançait le débat clôture la conversation : « J'ai vendu mon fumier ce matin : 20 €/m3 chargé HT. » Un autre lui répond : « Voilà, ça c'est un bon prix : 20 € chargé, 25 € livré et 30 € épandu. »
L'idéal pour remplir un carré potager est un mélange de matières organiques décomposées, compost ou fumier, et de terre végétale un peu argileuse, qui va retenir l'eau et les éléments fertilisants.
Il est donc conseillé d'utiliser le fumier frais avec précaution au jardin, et surtout, au potager bio (légumes, salades ou fruits poussant près du sol, comme les fraises).
Attention, avant d'être utilisé, le fumier demande quelques précautions ! Frais, celui-ci ne doit jamais être enfoui. Sous terre, sa fermentation dégage des substances toxiques pour les racines des plantes. Il est donc recommandé de l'épandre, en fine couche régulière, y compris sur un engrais vert.
L'épandage se réalise en automne, voire au début de l'hiver. Le fumier de cheval est un matériau léger et chaud. Il est donc parfait pour les sols argileux, compacts et humides, qu'il va alléger et réchauffer.