Harpagon est un vieil avare qui croit avoir des voleurs partout et qui a prévu un plan pour économiser de l'argent en mariant ses enfants à des personnes riches et en organisant son mariage et celui de ses enfants à la même date.
Usurier, Harpagon cherche par les moyens les plus malhonnêtes à récupérer de l'argent. Il emprunte pour prêter, ce qui l'oblige, dit-il, à faire monter le taux d'intérêt de cinq à vingt-cinq pour cent.
Harpagon, son personnage central, est comme le titre l'indique, un avare invétéré prêt à tout pour protéger sa cassette renfermant dix mille écus d'or, enterrée dans son jardin.
Par le personnage d'Harpagon, Molière démontre la dualité entre richesse et pouvoir. Le riche est libre d'imposer sa volonté aux autres qu'il considère comme des subalternes ; car ceux-ci dépendent de lui.
Dans cette scène, Harpagon est sous le choc. Il vient de se rendre compte que sa chère cassette de dix mille écus d'or a été volée. Juste avant, nous avons appris que La Flèche, le valent de Cléante, a volé le précieux trésor d'Harpagon.
Mais son fils Cléante aime Mariane, la jeune femme que Harpagon veut épouser, et sa fille Elise aime Valère, un gentilhomme qui se fait passer pour un serviteur d'Harpagon. Les enfants d'Harpagon tentent pendant toute la pièce de trouver des solutions pour épouser les personnes qu'ils aiment.
Harpagon représente l'avarice. C'est un homme riche et veuf, père de deux adultes en âge de se marier : Cléante et Elise. Il n'est pas économe ou frugal, mais plutôt chiche, égoïste et s'obstine à faire quelque dépense que ce soit : « Quand il y'a à manger pour huit, il y'en a bien pour dix. »Acte III, scène I.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
L'imagination en berne
Car l'addiction à l'argent entraîne souvent une autre modification psychologique, visible chez Harpagon : une atrophie de l'imagination. L'avare, selon Rogues de Fursac, souffre d'un défaut d'imagination, dont il est la plupart du temps victime depuis son enfance.
HARPAGON, père de Cléante et d'Elise, et amoureux de Mariane. CLEANTE, fils d'Harpagon, amant de Mariane.
Étymologie. Du personnage créé par Molière, Harpagon dont le principal caractère était son avarice. Du latin harpago (« harpon, rapace »), lui-même issu du grec ancien ἁρπαγή harpagế « avidité, rapacité ».
Il aime Mariane, qui est promise à son père. Celui-ci veut l'obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot. Valère aime Élise et se fait passer pour un serviteur d'Harpagon, pour gagner sa confiance et lui demander la main de sa fille. Mariane aime Cléante, mais doit se marier avec le père de ce dernier.
VALÈRE. Valère est un gentilhomme napolitain, valet et intendant d'Harpagon. Il est amoureux d'Elise, la fille d'Harpagon, mais sait qu'elle est promise à quelqu'un d'autre.
Harpagon est un personnage de la pièce de théâtre L'Avare de Molière. Riche veuf, il est le père de Cléante et d'Élise, deux jeunes gens en âge de se marier. Lui-même compte épouser Marianne. Le personnage a donné lieu à l'antonomase harpagon pour désigner une personne avare.
Le personnage principal est un personnage central qui agit en tant que substitut du public, vous vivez l'histoire à travers ses yeux. Le personnage principal est impliqué dans l'histoire, interagit avec les personnages secondaires et est personnellement impacté par le conflit principal de l'intrigue.
Le seigneur Anselme, qui n'est autre que le père de Valère et de Marianne, renonce à Élise en faveur de son fils, et l'Avare renonce à son tour à Marianne, consent à tout, à condition qu'Anselme fasse les frais de ces doux mariages et qu'on lui rende sa chère cassette.
Harpagon est entré ainsi dans cette mystique dévoyée de Mammon 4. L'argent est devenu pour lui le fondement de son univers personnel 5 et de son être même 6 car il est fondamentalement dans la comédie un maître tyrannique et trompeur 7.
Il ne supporte pas que l'avarice de son père contrarie ses projets amoureux. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu'on la découvre et qu'on la lui vole.
Tirer, retirer quelque chose, s'en défaire, s'en débarrasser. (ex. ôter son chapeau). Retirer, ôter (ex.
Désir immodéré de dévorer ou de posséder quelque chose : Manger avec avidité.
au gr. φ ι λ α ́ ν θ ρ ω π ο ς «qui aime les hommes; bienveillant, agréable» (de φ ι ́ λ ο ς «ami», v. -phile et α ́ ν θ ρ ω π ο ς et «homme», v. -anthrope), empr.
Ici, c'est assez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu'il faut être vertueux, non-seulement par intérêt, mais pour la vertu même et pour Dieu qui nous la commande ; non-seulement pour nous, mais pour tous ceux qui nous entourent et dont nous sommes, responsables.
Il voudrait l'aider (grâce à son argent, car elle est pauvre) mais on apprend que la mère des deux jeunes gens est morte et que leur père est très avare. Les rêves de Cléante d'aider son aimée sont donc impossibles.
le comique de mœurs / de caractère : L'Avare, dans son ensemble est une comédie de mœurs : il s'agit pour Molière de critiquer et de dénoncer, de façon légère, la caste des bourgeois, attirés par leur fortune.