Leurs objectifs sont différents. En effet, le CDI assure la stabilité et la durabilité d'un emploi. Le CDD, au contraire, est temporaire, ce qui ne permet pas de pourvoir de manière stable et permanente à un emploi.
Choisir entre le CDI ou le CDD
Si votre entreprise connait une période de hausse d'activité mais que vous ne disposez d'aucune visibilité à moyen ou long terme ou si vous devez remplacer un salarié temporairement, le CDD est plus adapté. Rien ne vous empêche par la suite de proposer un CDI à votre salarié en CDD.
En principe, le coût d'un CDI est plus faible en cas de fin de contrat. En effet, en cas de rupture de CDI, l'employeur n'est pas tenu de verser la prime de précarité exigée pour un CDD. La période d'essai du CDI se montre également avantageuse pour l'employeur.
Le CDI Intérimaire : un contrat avantageux
La principale caractéristique de ce contrat, c'est son statut paradoxal. Il a pour but de diminuer la précarité du travail temporaire. Le CDI Intérimaire promet un salaire minimum tous les mois. Le salarié peut également avoir le droit aux congés payés.
Parmi les 10% de salariés les moins bien rémunérés, les rémunérations des CDI ou des CDD sont presque équivalentes. L'écart est de 2,3 %, toujours en faveur du CDI.
L'avantage du CDI ? La stabilité ! Etre recruté en CDI, c'est la sécurité avant tout : celle qui vous assure un salaire minimum, des congés payés, la confiance des banques, un contrat sur le long terme…
Les inconvénients du CDI
La période d'essai – Vous n'êtes pleinement embauché qu'après la fin de votre période d'essai, d'une durée variable (de quelques semaines à plusieurs mois). À tout moment pendant cette période, votre employeur peut rompre votre contrat de travail sans vous verser d'indemnités.
Le travail d'un salarié coûte moins cher à une entreprise que celui effectué dans le cadre d'un CDD ou d'un contrat intérimaire : pas de prime de précarité et pas d'indemnité de congés payés.
Les inconvénients du CDD
Il existe, ainsi, beaucoup de contraintes pour l'employeur. L'un des inconvénients du CDD est aussi la durée de la période d'essai qui est fixée en fonction de la durée du CDD : 2 semaines pour un CDD d'une durée inférieure à 6 mois ; 1 mois pour un CDD d'une durée supérieure à 6 mois.
Un CDI lui permet de se projeter sur le long terme, et de pouvoir souscrire un prêt bancaire ou signer un contrat de bail. Par contre, il présente l'inconvénient d'un engagement plus contraignant, et d'exclure les indemnités de chômage en cas de démission (sauf exception).
En principe vous avez droit à l'allocation chômage, sauf si vous êtes à l'origine de la rupture anticipée du contrat. Les salariés en contrat à durée déterminée (y compris en CDD à objet défini), ou les intérimaires en mission, peuvent bénéficier de l'allocation chômage quand le contrat se termine.
La fin du CDD ouvre normalement droit à l'assurance chômage. Cependant, le fait de refuser un CDI à la suite d'un CDD ne constitue pas une privation involontaire d'emploi, puisque le refus émane du demandeur d'emploi. Le caractère involontaire n'étant pas respecté l'accès aux allocations chômages vous sera refusé.
De nombreuses étapes préalables à l'arrivée en poste du candidat sont à prendre en considération : définition du besoin en recrutement, établir la fiche de poste du profil recherché, rédiger et diffuser une offre d'emploi, tri des CV reçus, entretien, formalisation de l'embauche et déclaration du salarié…
Le taux des charges patronales est d'environ 42% du salaire brut. Exemple :Pour un salaire de 2000 euros brut, le calcul est donc 2000 x 42 / 100 soit 840 euros de charges patronales.
Accroissement temporaire d'activité
Si l'entreprise a procédé à un licenciement économique au cours des six mois précédents, la durée du CDD est limitée à trois mois.
Le salarié qui a signé son contrat de travail à temps partiel ( CDI : CDI : Contrat de travail à durée indéterminée ou CDD : CDD : Contrat à durée déterminée ) doit respecter une durée minimale de travail d'au moins 24 heures par semaine.
?Quel est le pourcentage du salaire brut au chômage ? Cela dépend de votre salaire mensuel brut de référence. S'il est inférieur à 1.186 €, le pourcentage est de 75 % du salaire brut. S'il est compris entre 1.300 € et 2.198€, le pourcentage sera égal à 40,40 % du salaire journalier de référence + 12,05 €.
Un salarié qui refuse un CDI après la fin de son CDD pourra en effet bénéficier des allocations chômage s'il remplit les conditions classiques pour y avoir droit, notamment avoir été salarié au moins 4 mois au cours des 28 derniers mois (36 derniers mois si le salarié est âgé d'au moins 53 ans à la date de fin de son ...
Allocation chômage : quelques exemples de taux
qu'en moyenne, l'allocation nette représente 72 % de l'ancien salaire. Pour les petits salaires (1 150 € net), le taux est d'environ 79 %. Pour les hauts salaires (3 000 € net), le taux est d'environ 64 %.
L'indemnité de fin de contrat
Le salarié a droit à une indemnité de fin de contrat (dite « prime de précarité ») lorsque le CDD arrive à son terme et qu'il ne se poursuit pas par un CDI . Elle est égale au minimum à 10 % de la rémunération brute totale versée durant le contrat.
Un CDD est renouvelable deux fois maximum pour une durée déterminée, aux conditions que le CDD ait un terme précis et que le renouvellement soit un cdd accroissement temporaire d'activité.
Le CDD n'a jamais existé et le salarié bénéficie du CDI dès sa date d'embauche. Cela a des conséquences sur l'ancienneté et permet au salarié de bénéficier d'une indemnité. Lorsque le CPH décide de la requalification d'un CDD en CDI, l'employeur doit verser au salarié une indemnité de requalification.
L'employé travaille sans réelle contrainte et il peut démissionner à tout moment sans aucune obligation envers l'employeur. Pour l'employeur, sans signature d'un contrat, il n'est pas obligé de déclarer son employé. Il peut également licencier son employé à tout moment.