Le plus-que-parfait est un temps utilisé à l'indicatif et au subjonctif. Nous nous concentrons ici sur le plus-que-parfait de l'indicatif, formé avec l'auxiliaire être ou avoir à l'imparfait, suivi du participe passé du verbe conjugué.
Le plus-que-parfait est formé de l'auxiliaire avoir ou être à l'imparfait + le participe passé du verbe à conjuguer. Ex : Il avait couru, tu étais née, nous avions vécu, elle avait chanté…
Le plus-que-parfait indique une action passée à un moment indéterminé avant une autre action passée exprimée le plus souvent à l'imparfait et aussi au passé composé. Le plus-que-parfait est également un passé du passé : Il ne bavardait plus en classe parce qu'il avait eu une bonne punition.
Employé avec le si, le plus-que-parfait permet d'exprimer une situation du passé qui n'a pas eu lieu et qui aurait permis que l'action exprimée par le verbe au conditionnel passé se réalise. Si tu m'avais invité, je serais venu à ta soirée. Si tu t'étais excusé, je t'aurais puni moins sévèrement.
Le plus-que-parfait est utilisé pour exprimer une hypothèse dans le passé. Exemples : Si vous aviez téléphoné, je serais passé vous voir. Si vous étiez venus plus tôt, nous aurions pu discuter.
L'imparfait exprime un fait réel passé. Il peut aussi traduire l'effort ou le passé épistolaire. Le plus-que-parfait exprime l'antériorité d'une action par rapport à une action passé (exprimée au parfait ou à l'imparfait).
Au passé composé l'auxiliaire est conjugué au présent ; au plus-que-parfait, l'auxiliaire est conjugué à l'imparfait.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
– le passé antérieur s'emploie dans les subordonnées de principales au passé simple. – le plus que parfait parce qu'il s'agit d'un temps composé à un aspect achevé. La correspondance plus que parfait/imparfait et passé antérieur/ passé simple n'est que formelle (auxiliaire est au temps simple correspondant).
conditionnel
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Les valeurs humaines
Ces valeurs humaines sont notamment le respect, l'acceptation, la considération, l'appréciation, l'accueil, l'ouverture, l'entraide, la réciprocité, la solidarité, l'écoute, la bienveillance, l'empathie, la fraternité, l'affection et l'amour envers d'autres êtres humains.
En français sept modes verbaux sont employés : - quatre modes personnels, qui se conjuguent : indicatif, conditionnel, subjonctif et impératif. - trois modes impersonnels, qui ne se conjuguent pas : infinitif, participe et gérondif. Les modes personnels.
Le conditionnel passé est un temps de verbe composé qui fait partie du mode indicatif. Il sert souvent à exprimer un fait hypothétique.
Le subjonctif passé sert à exprimer une action terminée qui s'est produite avant une autre. Elle souhaite que tu aies complété le ménage avant qu'elle arrive. Je lui explique que je suis contente qu'il ait réussi son examen.
Le subjonctif s'emploie dans la subordonnée si le verbe de la principale exprime le doute, l'improbabilité, la volonté, le désir, la défense, la nécessité, la possibilité, l'impossibilité ou un sentiment. Je doute que vous arriviez à temps. Il est peu probable que je puisse y aller.
Plus-que-parfait : l'emploi dans une phrase
Le plus-que-parfait s'emploie quand on veut exprimer une action antérieure à une autre action passée exprimée au passé composé, à l'imparfait ou au passé simple. Elle a acheté la veste qu'elle avait vue dans la vitrine. Action 1 : avait vue. Action 2 : a acheté.
L'imparfait est utilisé pour une description, parler d'une habitude, d'une action en progression dans le passé : Quand il faisait froid il n'oubliait pas de mettre ses gants sur la cheminée. Ici, c'est une habitude. Pour le passé composé, l'action est précise et achevée.
L'imparfait est principalement utilisé pour exprimer une action passée pouvant durer, être habituelle ou répétée. Il peut avoir trait au déroulement d'une action et être également employé pour faire état de descriptions.
Les temps du gérondif
On retrouve deux temps dans ce mode : le présent et le passé. Le gérondif présent est le participe présent précédé de "en". Il est invariable et s'emploie comme complément circonstanciel. Le gérondif passé est le participe passé précédé de "en".
Le participe est un mode impersonnel, c'est-à-dire qu'il ne s'accompagne ni d'une personne du singulier (je, tu, il, elle, on), ni d'une personne du pluriel (nous, vous, ils, elles). Le mode participe se décline en deux temps verbaux : le participe présent et le participe passé.
L'indicatif est un mode personnel exprimant une action réelle ou présentée comme telle. Les différents modes se divisent en modes personnels (qui comportent plusieurs personnes grammaticales : je, tu, il…) et impersonnels (qui n'en comportent pas : les modes infinitif, participe et gérondif).
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
Temps du récit
La plupart des récits ont comme temps de narration le passé simple (seulement à l'écrit) ou le passé composé (écrit et oral) ; le passé antérieur, variante du passé simple, peut notamment apparaître dans des subordonnées temporelles. Certains récits ont comme temps de narration le présent.