Va-t-on dormir plus ou moins ? La réponse est moins : dans la nuit de samedi à dimanche, à 2h du matin, il sera 3h.
Changement d'heure : on dort une heure de plus ou de moins ? Les amoureux de l'oreiller et de la couette seront, eux, ravis car ils gagneront une heure de sommeil ! Et depuis l'harmonisation de 1998, c'est pareil pour tous les habitants des autres pays de l'Union européenne. Autre avantage, le jour se lèvera plus tôt.
Le passage à l'heure d'hiver est d'ailleurs bien plus facile à absorber que le passage à l'heure d'été, puisqu'il permet de dormir une heure de plus et qu'il correspond mieux à notre rythme veille/sommeil naturel.
L'horloge a été avancée d'une heure. En conclusion : on dort donc moins pendant ce changement d'heure. Si vous avez l'habitude de vous lever à 9h il sera donc 10h aujourd'hui. Alors si vous voulez toujours vous réveiller à 9h il faudra mettre son réveil à 8h pour respecter ça !
Le passage à l'heure d'hiver s'effectue le dernier dimanche d'octobre. Cette année, on passera à l'heure d'hiver dans la nuit du samedi 29 octobre au dimanche 30 octobre 2022. A 3h du matin, il sera 2h. On gagnera une heure de sommeil.
Qui se sont mis d'accord pour changer d'heure deux fois chaque année, avec un passage à l'heure d'été fixé depuis au dernier dimanche du mois de mars. L'heure du basculement, 2 heures du matin un dimanche, a été choisie de manière à minimiser tout risque de perturbations sur les transports et les télécommunications.
- Aux États-Unis, chaque État est libre de décider. Mais les îles du Pacifique dont Guam, les Samoa, Hawaï et les îles Mariannes du Nord conservent la même heure toute l'année.
Une étude menée par Santé publique France montre que, pour la première fois, les Français dorment moins de 7 heures par nuit, soit la durée minimale recommandée pour une bonne récupération. Entre l'attrait des écrans, le bruit des villes, le temps de travail et les trajets quotidiens, nous dormons de moins en moins.
Une étude universitaire suisse a permis de mettre en évidence que pendant la Pleine Lune, notre taux de mélatonine se retrouve fortement perturbé. Or, la mélatonine est une hormone que nous sécrétons naturellement en fin de journée pour préparer notre corps à s'endormir.
Elle fonctionne selon un rythme circadien, au rythme du jour et de la nuit. «Elle se modifie avec le temps, précise Pierre Philip. Par exemple, les jeunes se couchent plus tard et se lèvent plus tard, et cette tendance s'inverse chez les personnes âgées.» Leur horloge biologique devient également moins dynamique.
"La mélatonine est généralement sécrétée dans l'obscurité, lorsque nous percevons de moins en moins la lumière du jour. Lorsque nous passons à l'heure d'été, nous percevons la nuit plus tard, notre mélatonine va être sécrétée plus tard et nous aurons envie de dormir plus tard le soir.
La raison principale est le manque de lumière ; notre corps produit alors davantage de mélatonine, l'hormone du sommeil. Conséquence : notre envie de dormir augmente. Les basses températures peuvent aussi augmenter la sensation de fatigue ; votre corps consomme en effet plus d'énergie pour se réchauffer.
Cette année, le passage à l'heure avancée de l'Est se fera à 2 h du matin, dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 mars 2022. À ce moment, montres et horloges devront être avancées d'une heure.
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Le manque de sommeil, qu'il soit dû à des insomnies régulières ou à des nuits blanches répétées, est un facteur de risque pour l'hypertension artérielle et donc, les problèmes cardiaques. Si vous respectez une bonne hygiène de vie et que vous faites une nuit blanche une ou deux fois par an, ce n'est pas bien grave.
L'insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales. Les principales causes de l'insomnie chez l'adulte sont le stress, l'anxiété et la dépression.
À l'approche de la pleine Lune, certaines personnes se disent plus fatiguées et irritables qu'à l'accoutumée. C'est ce que l'on appelle la luno-sensibilité. En cause, le rayonnement de la Lune qui est plus intense pendant la pleine Lune.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
23h15. C'est l'heure moyenne à laquelle se couchent les Français qui ont des horaires réguliers. Côté lever, on peut dire que les Français sont matinaux : la moyenne est à 6h48. Sans surprise toujours, ces horaires sont un peu décalés le week-end, avec un lever moyen à 8h10 et un coucher moyen à minuit.
Le sommeil profond par nuit, lui, possède une durée dont le pourcentage est de 25% en moyenne du sommeil total. Il prend donc environ 2h de temps par nuit chez l'adulte, et jusqu'à 3h chez l'enfant.
L'heure "vraie" (aussi appelée "heure solaire") est définie géométriquement de la façon suivante: il est midi vrai (=12h00) lorsque le soleil est exactement situé dans le plan méridien du lieu considéré.
L'invention de l'heure
C'est des Babyloniens que vient l'idée de diviser la journée, c'est-à-dire la période allant du lever du soleil à son coucher, en douze heures. La pratique est reprise ensuite par les Grecs puis les Romains. À l'origine, l'heure est simplement le douzième d'une journée, quelle que soit la saison.
Ainsi, votée en 2019, prévue pour 2021 et continuellement remise à plus tard, la fin du changement d'heure n'est clairement pas annoncée pour 2022. Pire encore, selon l'eurodéputée, Karima Delli, vu les questions bien plus pressantes comme celle de la guerre en Ukraine, cela semble encore difficile à imaginer en 2023.