Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 2 944 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2021. Avec 300 décès de moins qu'en 2019, année de référence, la mortalité routière est en baisse de -9% en 2021 (et en hausse de +16% par rapport à 2020).
Il en va de même pour les personnes âgées au-delà de 65 ans, qui représentent 28 % des tués sur les routes. Cependant, les plus touchés par les accidents de voiture restent les 25-64 ans.
L'alcool est la cause la plus fréquente d'accidents de la route. Avec 28 % des tués sur la route, la conduite en état d'ivresse tenait le haut d'un bien triste panier en 2014. Parmi les autres causes des accidents de la route on peut également citer la vitesse excessive et la conduite sous l'influence de la drogue.
Cependant les taux de décès rapportés à leur population restent les plus importants après les 18-24 ans (94 tués par million d'habitants) : 53 tués par million d'habitants de 25-34 ans et 71 tués par million d'habitants de 75 ans ou plus. La moyenne sur la France métropolitaine est de 45 tués par million d'habitants.
Les cancers demeurent la première cause de mortalité avec une part de 29,6% et sont responsables, avec les maladies de l'appareil circulatoire (27,5%), les accidents (4,6%), la maladie d'Alzheimer (3,2%), le diabète (2,2%), le suicide (1,9%), les démences (1,8%) et les maladies chroniques du foie (1,7%), de plus de 70% ...
Selon les statistiques du fichier national des accidents de la route (BAAC), les hommes représentent 75 % des victimes décédées suite à un accident de la circulation. Le nombre d'hommes tués sur nos routes (2 604 en 2015) est donc trois fois supérieur à celui des femmes(857).
Les taux les plus élevés de morts sur la route en 2015 ont été enregistrés en Bulgarie (9,8 victimes d'accidents de la route recensés dans le pays pour 100.000 habitants), en Lettonie ainsi qu'en Roumanie (9,5 chacune), suivies par la Lituanie (8,3), la Croatie (8,2), la Pologne (7,7) et la Grèce (7,4).
La mortalité routière est en baisse en 2021 pour les automobilistes, avec 1 411 décès (211 tués de moins soit -13% par rapport à 2019, et 168 tués de plus soit +14% par rapport à 2020).
Les causes humaines les plus fréquentes : l'alcoolémie et la vitesse sont présentes respectivement dans 31% et 25% des accidents mortels, la fatigue ou la somnolence sont en cause dans près de 8% des accidents mortels. La distraction est aussi un facteur humain d'accident de la route.
Les jeunes sont les premières victimes des accidents de la route. Les jeunes entre 18 et 24 ans constituent chaque année plus de 25% des tués et 23% des blessés. Le nombre de victimes décroît avec l'âge mais augmente à nouveau (et fortement) après 75 ans.
Le moyen de transport le plus dangereux fut sans conteste la voiture (276 blessés et 2,9 tués par milliard de kilomètres-personnes), suivie du bus (74 blessés et 0,17 tué), du tramway (42 blessés et 0,16 tué) et du train (2,7 blessés et 0,04 tué).
Femmes au volant : des chiffres éloquents
Trois fois moins de femmes que d'hommes sont décédées sur la route en 2019. Les hommes représentent 84% des responsables présumés d'accidents mortels en 2019.
Chaque année dans le monde, on compte 1,35 million de décès sur les routes pour 20 à 50 millions de blessés, soit 1 mort toutes les 21 secondes environ (compteur).
Du 1er juin au 31 décembre 2021, 368 446 décès, toutes causes confondues, sont enregistrés en France à la date du 25 février 2022, soit 6,7 % de plus qu'en 2019 (+ 23 166 décès).
LA CONDUITE SOUS L'INFLUENCE DE L'ALCOOL OU DE LA DROGUE
Augmentation du temps de réaction et diminution des réflexes Accroissement du risque de somnolence.
Par rapport aux bases de données agrégées 2005-2010 et 2006-2011 actuellement disponibles sur le site www.data.gouv.fr, les bases de données de 2005 à 2020 sont désormais annuelles et composées de 4 fichiers (Caractéristiques – Lieux – Véhicules – Usagers) au format csv.
0800 48 400 Numéro gratuit.
Un rapport présenté au Sénat ce mercredi montre que les femmes ont une conduite au volant moins à risque que les hommes. Pourtant, malgré l'évidence des chiffres, les clichés sur les conductrices ont la vie dure.
Si les hommes conduisent donc globalement plus et dans des conditions plus difficiles que les femmes, ils se placent également plus souvent dans des situations à risque que les conductrices. Grands excès de vitesse et conduite sous l'emprise de l'alcool sont, semble-t-il, plus une spécificité masculine.
Les hommes font plus d'infractions routières et les femmes sont moins sûres d'elles au volant. En 2017, 53 % des personnes qui ont passé le permis de conduire étaient des femmes contre 47 % des hommes.
Cela semble être le cas pour la déficience en ribose-5-phosphate isomerase, une maladie métabolique pour laquelle le seul patient connu est né en 1984, ce qui en fait virtuellement « la maladie la plus rare ».
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
Elle a tué rapidement autour de cinq millions de personnes, puis s'est déplacée vers l'ouest, à travers l'Inde, la Syrie et la Mésopotamie.
57% des décès ont lieu à l'hôpital , 11% en maison de retraite et 5% ailleurs. La majorité des décès surviennent donc à l'hôpital, dans « une proportion qui est restée globalement stable au cours des 15 dernières années, précisent les auteurs, et qui varie selon la cause du décès ».
La conduite elle-même génère une fatigue physique et mentale du conducteur. Lors d'un long trajet, il est indispensable de faire une pause de 15 à 20 minutes toutes les deux heures au minimum, et de s'arrêter dès les premiers signes de fatigue.