La semaine mondiale de l'allaitement qui vient de s'achever était l'occasion de faire le point sur les pays où l'on allaite le plus. Selon une étude de Lansinoh, c'est au Brésil que 94,6 % des mères affirment qu'elles se sentiraient coupables si elles n'allaitaient pas.
Le taux d'allaitement est en moyenne de 67 % en 2013, lorsque la mère a 30 ans ou plus, contre 61 % parmi celles de moins de 30 ans. Les femmes ayant accouché dans une maternité de type 3 allaitent plus souvent.
L'allaitement artificiel
L'allaitement maternel présente des avantages mais il n'est un bon choix que s'il est fait librement. En cas d'allaitement au biberon le lien affectif qui se crée entre une mère et son enfant peut être aussi fort.
L'allaitement maternel constitue en effet le premier « vaccin » du bébé. Il contribue à le protéger contre la diarrhée, les infections de l'oreille et des bronches et d'autres problèmes de santé.
L'allaitement exclusif au sein – défini comme la pratique de ne donner au nourrisson que du lait maternel au cours des 6 premiers mois...
Dans le Journal of the Royal Society of Medicine, des chercheurs britanniques mettent en garde les adultes qui consomment du lait maternel. Si celui-ci contient toutes les protéines et les hormones nécessaires à la croissance du bébé, il n'améliore en rien la santé des adultes.
Globalement, le goût du lait maternel ne fait pas l'unanimité mais d'un parent sur trois l'a tout de même trouvé bon, voire très bon (27 % des mamans, 29 % des papas). Le plus séduisant : son petit goût sucré, plus ou moins prononcé (22,3 %) !
La durée moyenne d'allaitement en France est de 17 semaines, soit environ 4 mois1. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande quant à elle un allaitement exclusif pendant les 6 premiers mois des bébés, et de le poursuivre pendant la période de diversification alimentaire, et ce, jusqu'aux 2 ans des enfants.
Peu de gens le savent, mais l'OMS recommande d'allaiter exclusivement jusqu'à 6 mois et AU MOINS jusqu'à deux ans en complément de la nourriture … L'allaitement réduit les risques de cancer chez la mère et l'enfant. Et il faut savoir également que plus l'allaitement est long, plus ces risques diminuent.
Nourrir au sein, cela s'apprend, et ça ne va pas toujours sans des difficultés passagères : Douleurs au sein à cause de crevasses. Fatigue de la mère, qui doit allaiter dans les premières semaines toutes les deux heures ou plus souvent. Prise de poids trop lente de la part du nourrisson.
Si l'allaitement n'est pas une formule magique pour perdre nos kilos de grossesse, il favorise l'élimination en nous faisant brûler des calories à chaque litre de lait bu par bébé... Explications avec Camille Chivé, infirmière et consultante en lactation.
« Si l'allaitement se passe bien, on recommande de ne pas tirer son lait avant six semaines pour éviter de trop stimuler et d'avoir des engorgements. Pour un enfant prématuré, la maman doit tirer son lait au plus tôt pour avoir une bonne production de lait », indique la médecin.
Le lait maternel comprend des anticorps essentiels, qui protègent le bébé contre les germes de maladies. Par ces propriétés protectrices, les bébés allaités courent moins de risques, entre autres, d'otites, d'infections des voies respiratoires et de l'intestin.
Les bébés qui ne sont pas nourris au lait maternel ont, entre autres, plus de risques d'avoir des otites, des gastro-entérites, des bronchiolites et des pneumonies (Mieux vivre avec notre enfant, 2012).
« L'allaitement a longtemps été mal vu en France, car il était perçu comme avilissant du point de vue du droit des femmes », raconte-t-elle, évoquant une « spécificité française » et le poids du « féminisme égalitariste » porté par Simone de Beauvoir.
Rassurez-vous, vous n'allez pas casser votre bébé si vous ne l'allaitez pas. Nourrir son enfant au lait maternel présenterait de nombreux avantages pour le bébé et sa mère. Faut-il pour autant privilégier l'allaitement coûte que coûte ?
Laits infantiles : recommandés de 6 mois à 3 ans
Il faut donc commencer à diversifier son alimentation. Mais, jusqu'aux 3 ans de bébé, les laits infantiles (ou lait maternel) restent un aliment de base dans son alimentation et surtout, parfaitement adaptés à ses besoins.
Physiologiquement, à 6 mois, un bébé n'a plus besoin d'être nourri la nuit. Mais les tétées peuvent être un tel plaisir pour lui, qui a pris cette habitude depuis sa naissance, qu'il faut parfois l'accompagner en douceur s'il semble continuer à les réclamer.
La durée des tétées
Il faut noter que la durée de la tétée dépend des besoins de bébé, mais également de la succion. Tout cela peut aussi changer d'un jour à l'autre. Aucune précision ne pourrait donc être apportée. Mais, ce que vous devez savoir c'est qu'une tétée de qualité dure 10 à 20 minutes.
Allaiter un plus de 3 ans n'est pas signe d'un parentage exagérément fusionnel ; cela peut, au contraire, être un outil pour mieux aider le développement de l'enfant à son propre rythme.
Lorsqu'un bébé souhaite téter très fréquemment en l'espace de quelques heures, il s'agit de « tétées frénétiques » 6. Elles ont souvent lieu le soir entre 18 h et 22 h, ce qui correspond au moment où de nombreux bébés sont perturbés et veulent être beaucoup portés.
Vos seins ne semblent plus remplis et arrêtent de couler entre les tétées. En fait, si votre bébé prend bien du poids, c'est que votre lactation est bien établie et qu'elle s'est adaptée aux besoins de votre bébé. Votre bébé a réduit considérablement la durée de ses tétées et ne tète plus que 5 minutes à chaque fois.
« Vous pouvez tout à fait boire votre propre lait maternel, il n'y a pas de problème. » Tout va bien si c'est pour goûter, entendons-nous.
Principaux faits. Les céphalées, caractérisées par des maux de tête récurrents, comptent parmi les affections du système nerveux les plus répandues. On estime en général que près de la moitié de la population adulte a eu au moins une fois une céphalée au cours de l'année écoulée.
La réponse est simple : non. Votre lait maternel ne peut pas être trop sucré, trop acide, ou trop riche en lactose. En revanche, il se peut que votre bébé reçoive trop de lait de début de tétée. Si c'est le cas, il recevra essentiellement la partie du lait maternel riche en lactose, et donc en sucre.