Plus le pH d'un liquide est bas, plus le liquide est acide, et plus le pH est élevé, plus le liquide est alcalin. Le pH moyen des océans se situe normalement autour de 8.25 : c'est ce niveau qui permet un développement optimal de la vie marine telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Actuellement, pour mesurer le pH de l'océan, il faut prélever des échantillons d'eau sur place et déterminer la température et la salinité de l'eau. Avec ces chiffres, il est ensuite possible de déduire l'acidité. Cette approche, en raison de son coût élevé, limite le nombre de mesures.
Selon une étude de 2020, l'océan Austral capture en effet environ 40 % du CO2 atmosphérique rejeté par les activités humaines qui est absorbé par l'océan mondial. L'acidification océanique perturbe la biologie de nombreux organismes marins.
Le pH de l'Océan est passé de 8,2 à 8,1 à cause des émissions humaines de CO2 : il n'est pas acide bien que cette diminution du pH corresponde à une augmentation de l'acidité de 30%. Exemple : avec l'échelle de mesure des températures.
Chaque année, environ le tiers du dioxyde de carbone (CO2) contenu dans les émissions de combustible fossile se dissout dans les eaux de surface de l'océan, formant ainsi de l'acide carbonique et augmentant l'acidité des océans.
L'eau de pluie (météorite) est naturellement acide, avec un pH autour de 5 - 5,6, car elle absorbe le dioxyde de carbone, gaz naturellement présent dans l'air (le carbone est naturellement produit dans l'atmosphère par le bombardement des rayons cosmiques et se combine à l'oxygène pour former du dioxyde de carbone - ...
Une eau potable, tout comme l'eau adoucie, a un pH compris entre 6,5 et 8,5.
Les sols s'acidifient naturellement sous l'action de la pluie, de l'activité microbienne, du soufre émis par les émissions volcaniques, etc. Mais le processus est accéléré et amplifié par des retombées de polluants « acidifiants » émis par certaines activités humaines.
Si le pH est trop bas, ces espèces ne parviennent plus à structurer leur squelette calcaire et ont du mal à se développer alors qu'elles sont à la base de la chaîne alimentaire sous-marine et contribuent à la production d'oxygène. L'acidification des océans affecte également les coraux.
Lorsque le CO2 se dissout dans l'eau de mer, il forme de l'acide carbonique (H2CO3), un acide faible qui se dissocie en ions bicarbonate (HCO3-) et hydrogène (H+). Une hausse de la teneur en ions H+ augmente l'acidité (baisse du pH), mais là n'est pas le seul problème.
Mais depuis la révolution industrielle, il y a de plus en plus de CO2 dans l'atmosphère. La plupart de ce CO2 se retrouve dans l'atmosphère, et réchauffe ainsi la planète. Environ 30% du CO2 émis se dissout dans nos océans, entrainant des réactions chimiques qui réduisent le pH de l'eau de mer.
Un corps acide est un corps en mauvaise santé. Lorsque le corps est acide, il crée un environnement non souhaité où la maladie, les bactéries et les levures se développent. Lorsque le corps est trop acide, le corps prend des minéraux aux organes vitaux et aux os pour neutraliser l'acide et l'extraire de l'organisme.
La glace carbonique (CO2) change d'état au contact de l'eau et libère des molécules de CO2 gazeux, qui se dissolvent en partie dans l'eau de mer. On remarque que la couleur passe du rouge au jaune, donc la solution s'est acidifiée. On peut conclure que le CO2 acidifie l'eau.
Eau marine est une définition du dictionnaire environnement et développement durable. L'eau marine désigne l'eau de mer, c'est-à-dire eaux dont la salinité (NaCl) dépasse 10g/l.
pH = - log [H3O+]
où [H3O+] est la concentration molaire en ions oxonium H3O++ exprimée en moles par litre.
Le procédé physico-chimique (représente 90% de l'absorption) : le CO2 est transmis à l'océan par simple dissolution du gaz dans l'eau de mer. Plus les eaux sont froides, plus la quantité de carbone absorbée est grande (le CO2 est plus soluble dans l'eau froide).
CO2 est un acide
Cette transformation est un équilibre et les 4 espèces coexistent.
Une fois émis, le gaz est en partie absorbé par les puits de carbone naturels. Cette absorption du dioxyde de carbone a doublé en cinquante ans (de 1960 à 2010) mais cela ne suffit pas pour compenser la hausse des émissions : la moitié du CO2 rejeté par les activités humaines s'accumule dans l'atmosphère.
L'augmentation rapide des gaz à effet de serre dans l'atmosphère provoque l'accumulation de chaleur au sein du système climatique. L'océan absorbe plus de 90 % de l'excès de chaleur accumulé dans le système climatique et se réchauffe.
Dans la plupart des cultures en sol minéral, la disponibilité des éléments fertilisants et l'activité des microorganismes sont favorisées lorsque le pH se situe entre 6 et 7. En sol organique (productions maraîchères essentiellement), l'intervalle optimal se situe plutôt entre 5 et 5,8.
Le pH du sol
La plupart des plantes s'accommodent d'un pH autour de la neutralité (de 6 à 7,5). Mais certaines exigent cependant une terre acide (plantes acidophiles) ou au contraire calcaire.
Le lait est considéré neutre, c'est-à-dire ni acide ni alcalin. Il possède un pH près de 7, au même titre que l'eau pure, les corps gras et les sucres. Notre organisme maintient généralement notre pH sanguin autour de 7,4.
Les aliments acides n'ont pas forcément un effet acidifiant sur le corps. Ainsi, le jus de citron a une valeur pH de 2,4. Cependant, la charge acide pour les reins est très faible. Le jus de citron a par conséquent un effet alcalinisant.
Quel est le pH de la peau ? Le pH optimal de la peau du visage et du corps se situe entre 4,7 et 5,75. Un pH de 7 (celui de l'eau pure) est considéré comme neutre. Tout ce qui est inférieur à 7 est acide et supérieur à 7 alcalin, le pH naturel de la peau est donc légèrement acide.