Le moyen de transport le plus dangereux fut sans conteste la voiture (276 blessés et 2,9 tués par milliard de kilomètres-personnes), suivie du bus (74 blessés et 0,17 tué), du tramway (42 blessés et 0,16 tué) et du train (2,7 blessés et 0,04 tué).
Selon un rapport sur la sécurité aérienne rédigé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), en 2019, on dénombrait 0,21 accident mortel de passagers par million de vols et 0,15 accident mortel de passagers par milliard de km parcourus. Autrement dit, un accident mortel survient tous les 5 millions de vols.
Selon cet indicateur, l'avion est plus sûr que le train, le bus, la voiture et les deux-roues. Mais il n'est pas seulement le plus sûr, il est le plus sûr de très, très loin.
Le 9 janvier , le vol Sriwijaya Air 182 s'écrase en mer de Java peu après son décollage de Jakarta (Indonésie) entraînant la mort des 62 personnes à bord.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
L'avion est même le moyen de transport le plus sûr, loin devant la voiture par exemple. Dès sa construction, un avion est conçu pour résister au plus de pannes possibles. Par exemple, si l'un des deux moteurs ne fonctionne plus, l'avion peut décoller et voler avec un seul.
Lundi 29 octobre, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie low cost indonésienne (vol JT-610) s'est écrasé en mer seulement 13 minutes après son décollage de l'aéroport de Djakarta. Le vol devait se rendre dans l'île de Pangkal Pinang située au nord de Djakarta.
La fatigue provoque des erreurs humaines
Le corps ayant normalement envie de dormir pendant les heures de noirceur, la fatigue se fait sentir pendant la plupart des vols de nuit. Elle diminue la rapidité de réaction, réduit la concentration et altère les aptitudes à la prise de décision.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Si le poids est réduit alors que la portance est maintenue constante, l'avion s'élèvera : portance > poids – l'avion s'élève (et les oreilles se bouchent). Si la portance est réduite alors que le poids est constant, l'avion tombera : poids > portance – chute de l'avion.
4) Le ferroviaire
Le risque ferroviaire est le même que celui de l'avion, puisqu'on dénombre 0,05 morts par millions de personnes transportées. Le risque de rencontrer un incident est par contre bien plus élevé en train qu'en avion.
La quatrième cause de mort, une chance sur 85, est un accident de voiture en tant que conducteur. La troisième cause de mort, une chance sur 28, un infarctus.
Les ferries ont donc un taux d'accident moindre, qui de plus prend en compte les accidents très fréquents au Bangladesh, aux Philippines ou en Indonésie. Ces accidents, dus notamment à des bateaux surchargés au Bangladesh, font qu'en moyenne, les accidents de bateaux sont plus meurtriers que les crashs d'avion.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Plus spécifiquement, la scélérophobie désigne une crainte excessive d'être attaqué ou violenté par des personnes mal intentionnées, ou également la crainte de ces cambrioleurs ou personnes violentes.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Sur base de ces données, ses membres sont arrivés à la conclusion que les personnes installées à l'avant de l'appareil ont 49% de chances de survivre à un accident.
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Concernant les anxiolytiques, vous pouvez rendre visite à votre médecin traitant avant le vol afin de lui exposer votre problème. S'il juge cela opportun, il pourra vous prescrire des médicaments (de type alprazolam, Lexomil...).