Après 10 mois plongé dans un profond coma, Joseph Flavill s'est réveillé dans un tout autre monde.
La durée d'un coma est variable, il peut durer entre quelques heures et plusieurs années, mais plus il est long plus les risques sont importants. On mesure sa profondeur à l'aide de l'échelle de Glascow1.
L'ancien footballeur franco-sénégalais Jean-Pierre Adams, qui était dans le coma depuis 39 ans, est décédé à l'âge de 73 ans. Adams avait été admis à l'hôpital pour une opération du genou en mars 1982, mais n'avait jamais repris conscience après une erreur dans l'administration de l'anesthésiant.
Huit ans dans le coma, c'est long, mais pas si inusité. Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons. Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans.
« Coma stade 3 » ou « coma carus » : c'est le coma profond.
Il s'agit en général d'un état transitoire, durant au maximum quelques semaines. Dans les cas les plus graves son évolution peut conduire au décès. Dans les cas les plus favorables, le retour à la conscience est rapide, se produisant au bout de quelques jours.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
Les personnes dans le coma sont inconscientes, les yeux fermés, et ne peuvent pas en être tirées. Les lésions cérébrales ou le dysfonctionnement que provoquent la stupeur et le coma affectent d'autres parties du corps. La respiration est en général anormale.
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés. Cet état est directement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central.
Qui peut prendre la décision de le débrancher? Si ce proche est une personne majeure et apte à consentir aux soins, celui-ci peut en tout temps retirer son consentement à ceux-ci (en l'occurence le respirateur artificiel), même si cette décision aurait pour effet d'entraîner sa mort.
Lorsqu'une personne est dans le coma, on parle d'altération de la conscience. Elle est plongée dans un état de sommeil profond, dont il est impossible de la réveiller. Elle ne peut faire aucun mouvement et ne manifeste aucune sensation. L'organisme est commandé par différentes zones du cerveau.
Stade 1 ou "coma vigil" : le patient est capable de parler en faisant des phrases +/- compréhensibles ou des grognements lors des stimulations sonores ou douloureuses. Il a des mouvements de défense adaptés contre la douleur (retire une main qui le pince par exemple).
Une personne en état végétatif a des mouvements automatiques de base, comme la respiration, la toux, le bâillement ou la déglutition, mais ne fait rien d'intentionnel. Certaines personnes se rétablissent, mais la plupart décèdent dans un délai de 6 mois.
Après quelques jours ou quelques semaines, la plupart des patients se réveillent sans toutefois montrer de signes de conscience ; ils présentent alors des cycles d'éveil et de sommeil, ainsi que des mouvements involontaires, notamment des yeux, des membres, des lèvres, voire des grincements de dents ou des bâillements.
Quelle que soit sa forme, le coma peut être provoqué par diverses causes parmi lesquelles un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral, une tumeur au cerveau, l'épilepsie ou encore un surdosage médicamenteux.
une perte de la masse musculaire très rapide (puisque les sédatifs paralysent l'activité musculaire) ; une exposition aux infections nosocomiales à cause d'un déficit en défenses immunitaires (des antibiotiques peuvent être administrés de façon préventive).
Le coma profond est caractérisé par une absence totale d'éveil et de conscience, même lors de stimulations intenses et douloureuses. Le diagnostic de coma est fondé sur trois éléments : absence d'ouverture des yeux, de réponse verbale et de mouvements volontaires (Raggueneau, 2004).
Cela signifie qu'une personne en état de mort cérébrale n'a pas la capacité de maintenir les fonctions vitales de son corps, comme la respiration, ou de répondre à des stimuli. Il n'est donc pas possible de revenir d'une mort cérébrale.
Dans le meilleur des cas, la personne reprend conscience en 24-48 heures, parfois un peu plus, le temps d'éliminer les médicaments. Il faut ensuite procéder au sevrage de la respiration artificielle, à la reprise de l'alimentation orale, au lever, à la rééducation.
D'ailleurs, les médecins préfèrent souvent « sédation ». En effet, « l'état de coma “artificiel” est engendré par des médicaments sédatifs, tels que le midazolam ou le propofol », explique le professeur Mauro Oddo, chef du service de médecine intensive adulte du CHU vaudois, sur le site internet de ce dernier.
Au stade III, le patient ne présente plus aucune réactivité, mais les fonctions végétatives, notamment la respiration, peuvent être conservées. Le coma est dit "profond" ou "carus". A ce stade encore, le réveil est possible.
État de mort cérébrale caractérisé par l'arrêt définitif de toutes les fonctions du cerveau et du tronc cérébral, avec persistance de l'activité cardiaque.
Lorsque la personne est à ce point affaiblie, elle entre généralement dans un état de profond sommeil appelé «coma» ou «semi-coma» et peut rester dans ce coma de quelques heures à quelques jours sans manger, ni boire car elle est incapable d'avaler quoi que ce soit avant de mourir.