La production mondiale de polymères synthétiques est aujourd'hui dominée par les polyoléfines, famille à laquelle appartiennent le polyéthylène et le polypropylène. On dénombre deux types de polyéthylène : haute densité et faible densité.
Le polyéthylène est une résine obtenue par polymérisation de l'éthylène. Il appartient à la famille des résines polyoléfiniques. C'est le plastique le plus utilisé au monde. Il est utilisé pour la fabrication de nombreux produits tels que les emballages transparents, les bouteilles et les sacs à commissions.
La Chine serait ainsi le pays qui produirait le plus de déchets municipaux au monde parmi ceux figurant dans la base de données de la Banque mondiale avec ses 395 millions de tonnes par an.
Le PET (polyéthylène téréphtalate) est idéal dans presque toutes ces catégories, ce qui explique en partie pourquoi il est le plastique le plus courant pour les emballages alimentaires. On le trouve partout. Il est utilisé dans les bouteilles d'eau et de soda et autres récipients alimentaires.
Présentation des trois types de plastiques les plus répandus (les thermoplastiques, les élastomères et les thermodurcissables) et leurs principales applications. Tous ne sont pas recyclables avec la même facilité.
Ils sont souvent appelés « plastiques » bien que cela soit un abus de langage : la matière plastique est en réalité une formulation à base de polymère mais aussi d'additifs (plastifiant, colorant, charge,…).
La matière de base (la résine) est un polymère. Les résines des matières plastiques sont issues de produits intermédiaires (éthylène, propylène, acétylène, benzène, etc. ) dont les matières premières sont le pétrole (notamment grâce au procédé de vapocraquage du naphta), le gaz naturel et le charbon.
Le polystyrène est par extension considéré comme nocif pour le cerveau et le système nerveux. Vous ne devez pas réutiliser d'emballage en polystyrène pour conserver vos aliments, et en aucun cas vous ne devez le chauffer ou le bruler.
Les plus potentiellement toxiques sont le polyéthylène téréphtalate (PETE), le polychlorure de vinyle (PVC), le polypropylène (PP), le polystyrène (PS) et le polycarbonate (PC), qui correspondent respectivement aux numéros 1, 3, 5, 6 et 7.
Ancien navigateur, il a pu constater au cours de ses nombreuses traversées les conséquences de la pollution plastique sur les océans. Il indique au Monde que le polystyrène est un matériau "toxique" qui constitue "plus du tiers des plastiques retrouvés dans l'environnement".
Part régionale de la production de matières plastiques dans le monde 2020. Cette statistique représente la répartition de la production mondiale de matières plastiques en 2020. Ainsi, la Chine possédait la plus grosse part de la production mondiale de matières plastiques cette année-là, avec plus de 30 %.
Ainsi, ce sont les Philippines qui arrivent en tête du classement des plus grands pollueurs des océans. On estime à plus de 350.000 le nombre de tonnes de déchets plastiques provenant de ce pays qui finissent dans les eaux chaque année.
La production de déchets
La Roumanie est le pays de l'UE qui produit le moins de déchets pas habitant (272 kg), contrairement au Danemark qui est le plus gros producteur (781 kg par habitant). La France se situe au dessus de la moyenne européenne, avec 514 kg de déchets ménagers par habitant.
1907 : naissance du plastique industriel avec la bakélite
Une percée décisive s'est produite lorsque le chimiste belgo-américain, Leo Baekeland, a créé la bakélite, première matière plastique industrielle basée sur un polymère synthétique.
Le premier scientifique à créer un plastique synthétique est Alexander Parkes. En recherchant un substitut au caoutchouc, il obtient, à partir du nitrate de cellulose, une nouvelle matière solide qui possède de nombreux avantages : flexibilité, opacité, imperméabilité et malléabilité : La Parkésine.
Le fabricant de sodas produit annuellement 2,9 millions de tonnes d'emballages plastiques, devançant ainsi son plus grand concurrent, Pepsico, qui arrive en seconde position avec 2,3 millions de tonnes.
Le plastique des boîtes renferme des substances chimiques nocives. Qu'il s'agisse de véritables Tupperware ou d'autres boîtes en plastique réutilisables du même type, tous ces ustensiles se dégradent au fil du temps.
Les effets sur la santé peuvent être divers : impacts sur le système immunitaire et le système respiratoire, perturbations endocriniennes, baisse de la fertilité, hausse des risques de cancers… Ces effets existent à chaque étape du cycle de vie du plastique et démultiplient donc les conséquences sur la santé.
Lorsqu'on chauffe des aliments dans des contenants ou une pellicule de plastique au micro-ondes, des substances chimiques peuvent s'échapper du plastique et s'infiltrer dans les aliments, ce qui accroît le risque de cancer.
Boire de l'eau en bouteille plastique n'entraîne aucun risque pour la santé. Grâce à sa résistance, son inaltérabilité et sa neutralité, la bouteille d'eau en plastique ou en verre permet de préserver dans le temps la pureté originelle de l'eau minérale naturelle en la préservant de toute contamination extérieure.
Les polyéthylènes à haute densité (HDPE) sont des plastiques qui possèdent une excellente résistance chimique et qui ne subiront aucune détérioration par l'acidité des aliments.
En effet, la réutilisation des bouteilles en plastique serait favorable à la prolifération de bactéries et risquerait également de contaminer votre eau avec des produits chimiques. Ce serait bête de tomber malade en voulant seulement se désaltérer...
Il faut distinguer deux types de polyéthylène : le polyéthylènes basse densité (PEbd ) et haute densité (PEhd)
On appelle les plastiques plastique parce qu'ils se plient, c'est-à-dire qu'ils peuvent être mis en forme et moulés facilement.
une simple algue. C'est plus exactement grâce à une "cyanobactéries", connue sous le nom d'algue "bleu vert", que le chercheur et son équipe du NREL (le laboratoire nationale sur les énergies renouvelables des Etats-Unis) ont réussi cette prouesse, rapporte Scientific american.