La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs.
La raison est un mode de pensée qui permet à l'esprit humain d'organiser ses relations avec le réel. C'est, pour Aristote, la faculté distinctive de l'homme qu'il définit comme zoon logikon (« animal raisonnable »).
La raison ne semble pas limitée, ainsi, par l'étendue de son domaine, mais seulement par la finitude de l'homme. Descartes considère cette finitude comme un avantage pour la connaissance, mais on pourrait aussi penser que c'est une restriction, et donc aboutir au scepticisme.
Nous avons toutes sortes de raisons, et au moins trois grands types : des raisons de croire, des raisons d'agir, et peut-être – bien que ce soit en partie ce qui est en question quand on parle du rapport de la raison et du sentiment – des raisons d'éprouver et de ressentir.
La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance.
Dans une première partie nous allons nous intéresser au faite que la raison ne peut pas toujours être juste et qu'elle n'est pas toujours utilisée pour connaître la vérité. Puis dans un second temps, nous démontrerons que la raison a toujours raison en toute circonstance et qu'elle exprime toujours la vérité.
Selon Hegel, la raison est le moteur de l'histoire, elle participe au progrès de la liberté et aux intérêts de l'humanité. Tous les penseurs s'accordent sur le fait qu'elle soit universelle mais que ses manifestations, quant à elles, ne le sont pas car chacun exerce sa raison différemment.
La Raison s'appuie sur les connaissances de cœur et de l'intuition ( connaissance des premiers principes ). Pyrrhoniens : qui ne pensent pas que l'Homme peut accéder à la vérité. Pascal précise la limite de la Raison mais c'est le cœur qui a le pouvoir de la vérité. La Raison vient toujours en second.
Cultiver la raison, c'est faire plus : c'est habituer les enfants à agir et à juger par principes, à dégager nettement les notions du devoir et du droit, latentes dans leur esprit, et à les appliquer expressément, en pleine conscience, à tous les actes de volonté en commençant par les leurs.
La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d'être raisonnable, dans le second cas.
Autrement dit, parce que l'irrationnel subsiste une existence concrète, la raison ne peut pas tout expliquer. Après tout, le rôle de la raison n'est pas de supprimer cette réalité qui est supposée insensée, mais tout simplement de le donner sens.
Pour faire bon usage de sa raison, il est nécessaire de suivre une méthode. Le terme « méthode » vient du grec methodos, terme signifiant la poursuite d'un chemin. Il s'agit donc de « chercher la vraie méthode pour parvenir à la connaissance de toutes les choses dont mon esprit serait capable ».
Parce que l'homme est capable de connaissance synthétique a priori, la raison pure est alors capable de connaître des vérités importantes. Cependant, Kant est en désaccord avec la métaphysique rationaliste qui pose l'omnipotence de la raison, capable de percer tous les mystères.
1. Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l'instinct. 2. Ensemble des principes, des manières de penser permettant de bien agir et de bien juger : Une décision conforme à la raison.
Or, avoir raison signifie donner tort aux faits, ce qui est improbable car les faits arrivent, indépendamment de notre volonté et de notre jugement. Avoir raison, en ce sens, signifie faire triompher son opinion, la vérifier par des faits ou invalider nos prédictions en montrant que ce qui arrive nous donne tort....
Étymologie. (1668) Premier vers de la fable Le loup et l'agneau de Jean de La Fontaine.
La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs.
On admet généralement que la conscience est le propre de l'être humain au même titre que la raison. Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains.
Cette distinction entre raison et intelligence permet d'affirmer que la raison est bien le propre de l'homme. On peut donc distinguer l'intelligence animale, qui relève d'un instinct, de la raison humaine, qui permet à l'homme de réfléchir par lui-même.
Thalès de Milet est considéré comme l'un des sept sages de la Grèce.
La raison se définit d'abord comme faculté de l'homme à formuler des jugements et raisonnements. Généralement, l'usage de la raison correspond à la faculté de discerner le vrai et le faux, le bien et le mal.
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».
L'idée de loi de la nature est une expression du principe de causalité en ce que si une même cause entraîne toujours le même effet, les choses semblent être soumises à des lois, indépendamment de leur lien avec un éventuel « ordre divin » dont elles seraient le reflet.
Puisque la raison est une faculté universelle, au moins chez les humains, cela signifie qu'elle peut répondre à un certain nombre de critères constants. On peut exprimer les propriétés de la raison comme des règles, que la philosophie et la logique s'efforcent de mettre à jour.
La pensée de Spinoza est tout entière une philosophie de la puissance de la raison. Mais la connaissance vraie de ce qui est bon et de ce qui est mauvais ne nous conduit pas immédiatement et infailliblement à désirer le premier et à écarter le second : on ne peut faire abstraction de la force des affects.