L'État danois (alors associé au Royaume de Norvège) fut le premier à abolir officiellement la traite, en 1792; la Suède (associée à son tour au Royaume de Norvège) s'en prévaudra lors de la signature d'un « traité pour la répression de la Traite des Noirs » avec l'Angleterre en 1824.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
En pleine guerre, le président Abraham Lincoln décide d'émanciper les esclaves. Le Nord finit par l'emporter, et le XIIIe amendement de la Constitution est voté en janvier 1865.
Le 26 juillet 1833, à Londres, la Chambre des Communes vote une loi pour l'abolition progressive de l'esclavage dans toutes les colonies britanniques. Le processus d'émancipation est prévu pour se terminer le 1er août 1840. Il est prévu de confortables indemnités pour les planteurs, au total 20 millions de livres.
Napoléon abolira à son tour la traite des Noirs en 1815, et la Deuxième République abolira l'esclavage sur tous les territoires français, par le décret du 27 avril 1848. Cependant la traite orientale, principalement arabe, ainsi que la traite intra-africaine, ininterrompues depuis de nombreux siècles, vont perdurer.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
La traite négrière atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent alors. La découverte du Nouveau Monde et sa colonisation par les grandes puissances maritimes européennes accélèrent le processus de façon exponentielle.
La proclamation du président Lincoln concernant l'abolition de l'esclavage le 1er janvier 1863 est justement célèbre.
A partir du XVIIe siècle, des millions d'hommes et de femmes, arrachés au continent africain, vont constituer la main-d'œuvre docile et bon marché des plantations en plein essor. Retour sur l'esclavagisme, un sujet toujours douloureux.
L'esclavage n'a pas complètement disparu. Dans certaines parties du monde, des personnes sont encore esclaves. C'est le cas en Mauritanie où des défenseurs des droits humains luttent contre cette injustice... et sont dûment réprimés par le gouvernement pour ce combat.
Napoléon Bonaparte a rétabli l'esclavage dans les colonies françaises avec la loi du 20 mai 1802. L'esclavage avait été aboli par la Convention, une des assemblées de la Révolution française, le 4 février 1794.
Le 26 juillet 1833, avec le soutien du Premier ministre whig Charles Grey, Thomas Buxton soumet au vote de la Chambre des Communes une loi d'émancipation qui abolit l'esclavage dans toutes les colonies britanniques en prévoyant de confortables indemnités pour les planteurs.
Ainsi l'esclavage a connu quelques beaux jours dans la France de la fin de l'Ancien Régime. À la fois rejeté par l'Église et dénoncé par la Monarchie, le statut servile s'est d'abord trouvé malmené en particulier quand la première expansion coloniale a fait craindre sa renaissance dans le pays.
La traite atlantique ou la traite transatlantique ont eu lieu à travers l'océan Atlantique du XV e siècle au XIX e siècle. Le commerce des esclaves de l'Atlantique a été importante en transformant les Africains d'un faible pourcentage de la population mondiale d'esclaves en 1600 dans l'écrasante majorité en 1800.
Abolition en France
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
MYTHE: L'esclavage moderne n'existe que dans le monde en développement. RÉALITÉ: L'esclavage moderne existe partout. Plus d'un million et demi de personnes travaillent dans des conditions assimilables à l'esclavage en Europe, en Amérique du Nord, au Japon et en Australie.
La majorité des esclaves étaient originaires du Maryland, de Virginie et des Carolines. À l'origine, leur destination était principalement le Kentucky et le Tennessee mais après 1810 la Géorgie, l'Alabama, le Mississippi, la Louisiane et le Texas ont reçu la majorité des esclaves déportés.
Posidonios rapporte, dans les écrits de son voyage en Gaule la présence d'esclaves chez les gaulois.
Le décret d'abolition de l'esclavage en France est signé le 27 avril 1848, par le gouvernement provisoire de la Deuxième République, sous l'impulsion de Victor Schœlcher.
En Afrique, avant l'esclavage, la vie des africains était assez similaire à celle des européens qui les ont asservi plus tard. Certains vivaient dans de grandes villes, d'autres dans des petites villes, d'autres encore vivaient à la campagne. Certains étaient riches, d'autres pauvres.
Les esclaves tentent alors de déguiser leurs entrainements à travers une danse rythmée au son des berimbau – instruments traditionnels – et des chants. Au cours de l'histoire du Brésil, la capoeira a longtemps été mal vue par l'autorité, considérée même comme un délit.
Mais l'abolition, appliquée dans toutes les colonies françaises, sauf à l'île Bourbon et aux Mascareignes, fut révoquée en 1802. - l'abolition définitive de l'esclavage, suivie de l'émancipation des esclaves, le 27 avril 1848 par décret du Gouvernement provisoire de la République.
La traite atlantique permet l'enrichissement de ceux qui se livrent à ce commerce : Les chefs locaux africains qui livrent les esclaves aux Européens bénéficient des produits européens et deviennent plus puissants.
« L'actuelle Maison des esclaves date de 1776, construite par les Hollandais… C'est la dernière esclaverie en date à Gorée parce que les premières remontent à 1536, construites par les Portugais, premiers Européens à fouler le sol de l'île en 1441.